Ce que j'ai lâché en 2018

A l’heure où j’ai écrit ces lignes, il était 3 heures du matin, j’avais à peine dormi de la nuit et je voyageais pour le boulot dans deux heures. J’avais pourtant la forme à ce moment là. Pourquoi ? Je te raconte tout:

Je dis souvent aux personnes que j’accompagne que c’est essentiel lorsqu’on veut avancer de faire bouger les énergies, de faire bouger le curseur dans un sens ou dans un autre, pour que les choses se dévoilent à nous et soient peut être plus claires. Et ce que je conseille, je dois également l’appliquer à moi non? Ce fut fait, il y a quelques semaines, début décembre 2018.

Dans mon dernier billet, j’avais parlé de cette peur qui a failli me figer complètement, et même me faire reculer, lorsque j’ai décidé d’endosser officiellement la casquette de thérapeute et de le dire à haute voix. La peur de me montrer, entièrement. J’ai compris d’où elle venait, mais ce n’est pas tout de comprendre d’où elle vient, de l’apprivoiser, encore faut-il la dépasser.

C’est vrai que c’est important d’en savoir les causes mais si on ne fait rien après, ça ne sert pas à grand chose.

Ce que j’ai fait pour la dépasser? Je me suis montrée telle que je suis au monde, au petit monde autour de moi. Pourtant, je savais quelque part que ce n’était pas suffisant, qu’il y avait quelque chose qui bloquait. Un bout de cette peur restait au fond de moi, et je savais qu’il fallait que j’aille plus loin dans le fait de me dévoiler.

 

Je me suis donc dit que j’allais commencer par Instagram et faire un live. Instagram, tout comme Facebook est un réseau social, et Dieu sait que je ne suis pas très présente sur les réseaux sociaux. Je suis plus sur Instagram parce que j’aime beaucoup cette plateforme et ce qu’elle véhicule. Je ne compte par contre pas sur les réseaux sociaux pour développer mon activité, et c’est quelque chose qui m’avait un peu dérangé les dernières semaines, parce que autour de moi il me semblait que le développement par ces plateformes semblait une étape incontournable.

Mon intuition me murmurait qu'il ne fallait pas que je me force, que ce n’était pas parce que beaucoup d’entreprises sont basées sur ces plateformes que je devais également le faire.

Pendant un mois, je me suis demandé si je ne suis pas visible sur ces plateformes, comment développer mon activité de thérapeutes, comment faire la faire connaitre.

Lors de mes précédentes entreprises en tant que travailleur indépendante, les réseaux sociaux n’avaient pas autant d’ampleur. FaceBook venait à peine d’être mis sur pied quand j’ai commencé ma première entreprise en 2007. Et je me suis souvenue que ce qui m’avait plu à l’époque, quand je débutais, c’était d’aller vers les gens et de parler de ce que je faisais. Pas travers un écran, mais directement, face à face. J’organisais des rencontres, mes interactions se faisaient par le contact direct. Quelque part, c’est ainsi que je voulais commencer de nouveau mais c’était encore flou dans ma tête et je ne savais pas vraiment comment m’y prendre.

J’ai donc finalisé puis publié mon site internet. Je me suis dis « super Arlette, tu fais quoi maintenant? Comment tu fais venir les gens vers ton site qui est la plateforme internet que tu as décidé qui serait le centre de ton activité, et pas Insta et pas FB. Tu fais quoi maintenant? » et pendant plusieurs jours, je nageais dans ça, je tournais en rond. Je n’avais pas de réponses claires, rien n’était fluide à ce niveau. Je savais qu’il me fallait faire quelque chose, dépasser une ou des peurs, me bouger quelque part pour en sortir et avoir plus de clarté. Je ne savais pas quoi lâcher.

J’ai donc fait le live Insta, histoire de symboliquement dépasser ma peur de l'Autre, mon appréhension de me montrer. Je l’ai fait pour moi. Je savais que c’était quelque chose que je devais dépasse. Mon monologue a duré 30 minutes. J’ai dit ce que j’avais à dire et je n’ai pas été découragée par le fait que personne ne me suivait sur le moment. J’ai parlé toute seule devant la caméra pendant 30 minutes, sans personne en face. Je me suis sentie bien. J’imagine que cela peut être flippant pour certaines personnes, mais pour moi c’était plutôt rassurant, parce que j’ai pu dire ce que j’avais à dire sans interruption. Je savais au fond de moi que c’était important. J’ai donc fait l’exercice. Des gens l’ont regardé après mais le plus important, c’était de sauter ce pas. Mon mental m’a pour une fois fichu la paix, il n’est pas venu me dire « tu vois ça n’intéresse personne, tu perds ton temps » ou ce genre de chose.

J’avais déjà fais le travail avant de me dire Arlette tu le fais pour toi. Le travail était donc avant tout énergétique et spirituel, comme une étape à passer. Je ne sais pas si je vais donc continuer d’en faire, j’ai quelque idées mais le but de l’exercice n’était pas de faire du marketing. Le but de l’exercice était de faire bouger quelque chose, d’être dans l’action.

L’action est cruciale quand on veut progresser. On a souvent tendance à rester figé par nos peurs et nos émotions, mais si on ne bouge pas on ne peut pas savoir vers quelle direction aller ! Mes guides me l’avaient déjà dit, « agit, fais quelque chose, bouge, et ton coeur te dira ». C’est ce que j’ai fait avec ce live qui c’est bien passé et je me suis sentie soulagée, vraiment soulagée. C’était comme si physiquement, un poids s’était échappé de ma poitrine, on me l’avait enlevé.

En parallèle à cela, j’avais quelques soucis financiers, beaucoup d’investissements que j’avais fait pour mes activités et cette fin d’année était plutôt difficile, et j’avais envie de commencer l’année 2019 plutôt dans le positif.

Quelques jours plus tôt, mon intuition me poussait à regarder vers mon compte bloqué. J’avais une belle somme d’argent dans ce compte. Ce compte qui représentait pour moi la sécurité matérielle. J’ai une famille, des enfants, et la personne responsable que je suis me disais de laisser ce montant tranquille.

La nouvelle Arlette se rappelait par contre que l’argent est une énergie. Cette énergie, figée, bloquée dans un compte. « Et si tu meurs demain tu en fais quoi de ton compte? Tu as toujours eu l’argent dont tu avais besoin et là, tu as une solution et tu ne l’utilises pas », je me suis dit un instant.

J’ai réalisé à ce moment, que ce compte était la somme de toutes mes peurs, il cristallisait mes pires « on ne sait jamais ». On ne sait jamais, si je tombe malade. On ne sait jamais, si mes enfants tombent malades, on ne sait jamais, si demain je perds mon boulot, on ne sait jamais, le ciel peut me tomber sur la tête. Oui, énergiquement, ce compte représentait mon manque de foi, mes choix basés sur la peur.

J’ai donc décidé de faire le choix de l’amour, de la confiance:

Walk your talk

Trust the process

The universe has my back

Comme une chanson, ces mantras me sont venus à l’esprit et j’ai décidé de faire péter mon compte bloqué. Et j’ai encore une fois ressenti un immense soulagement. J’ai compris immédiatement que je venais dépasser une grande peur en lien avec l’argent, la peur du manque.

Le fait que je casse mon compte bloqué m’a permit de régler des factures, d’investir dans ma nouvelle entreprise et de commencer l’année de manière sereine.

Elle coute combien ma sérénité au fait?

C’est sur, je n’ai plus d’économies. Mon travail est basé sur la foi. Ce compte c’était comme si j’envoyais le message à l’univers que je n’avais pas confiance en lui, en sa capacité de me pourvoir d’abondance. Donc j’ai cassé le compte bloqué et sais-tu ce qui m’est arrivé par la suite, dans la soirée même où j’avais décidé de lâcher ma peur du manque?

Et bien par la suite, la clarté que je recherchais est arrivée, comme une fulgurance, comme une évidence, en plein 1 heure du matin.

Je me suis réveillée brusquement en ayant les réponses à mes questions, j’ai pris mon cahier et mon stylo pour tout écrire, avant de tout oublier. Lorsque j’ai écrit ce billet, je venais de mettre sur pied tout mon plan marketing l’année 2019, en pleine nuit. C'est comme ci le voile se soulevait et du coup, je savais où je devais aller et comment y aller.

Je savais, d’un coup, sur quoi sur quoi baser ma nouvelle activité, j’avais trouvé mon POURQUOI, les fondations et l’intention de ce que je suis en train de faire.

Au bout de trois heures d'écriture inspirée, j'avais trouvé la manière dont je voulais fonctionner, les conctacts que je devais effectuer. J’ai trouvé le coeur, mon coeur à moi, la raison pour laquelle je ne voulais pas aller vers les réseaux sociaux et la raison pour laquelle j’étais arrivée à ce moment bien précis.

Cerise sur le gâteau, quelques jours plus tard, je confirmais mes deux premiers accompagnements payants, comme un signe, qu’encore une fois, j’avais eu raison de suivre cette petite voix au fond de moi.

Et tout ça n’est venu que quand j’ai lâché ma peur du manque, et ma peur de l’autre. 2018 s’est donc terminé avec ces bonnes nouvelles, me confortant dans la voie que j’ai décidé de suivre.

Et toi, que dois-tu lâcher pour plus de fluidité dans ta vie, que dois-tu lâcher pour arriver à tes objectifs. Tu voudrais bien avancer, mais ne sais quoi ni comment faire ? Profite des séances éclairage que j’offre à mes abonnés jusqu’à la fin du mois de janvier 2019.

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