Ecrit en Mai 2017
En Mai, fait ce qui te plait
Depuis que j’ai décidé d’écrire Kinlam et les animaux sauvages, j’ai l’impression qu’un monde nouveau s’est ouvert à moi. Comme je l’ai expliqué dans un autre article, l’écriture de ce conte vient également d’une démarche spirituelle, c’est un outil de guérison.
Je suis pleine de gratitude pour l’Univers qui continue de m’envoyer ce que je sais maintenant, qui sont des expériences, des défis, et non des épreuves. Lorsque je regarde derrière moi, je me rends compte que j’ai eu de la chance d’avoir vécu une multitude d’expériences. Les plus belles expériences sont celles où je me suis laissé guider par mon cœur. Je le sais maintenant, la clé pour vivre ces expériences et les apprécier de la meilleure manière est de suivre les élans de mon cœur.
Cela peut sembler simple, dit comme ça, mais Dieu sait que personnellement, cela n’a pas été facile et cela n’est pas toujours facile, d’entendre la voix de son cœur. Comment fait-t ’on pour entendre la voix de son cœur, celle qui vous rassure que vous êtes sur le bon chemin, celle qui vous montre vos voies ? Jusqu’à présent, je ne suis pas certaine d’avoir trouvé la réponse à cette question. Je suis toujours en quête de mon cœur, en quête de moi-même. Qu’est-ce que je veux vraiment, quelle décision prendre, faut-il tourner à gauche, à droite ?
Mon besoin de tout contrôler, mon mental ont besoin de réponses claires, sans ambiguïtés. Et je pense que c’est de ce besoin que viennent mes plus grandes frustrations sur le chemin vers moi-même. Peut-être ne fais-je pas suffisamment confiance en mon cœur pour ne pas me donner les bonnes réponses, peut-être je ne comprends pas son message, peut-être ne parle-t-il pas suffisamment fort, ou alors je n’ai pas la bonne méthode ?
Toutes ces questions se sont bousculées dans ma tête pendant les premiers mois que je tâtonnais. Puis petit à petit, s’en m’en rendre compte, j’ai (un peu) lâché prise. Oh, je veux toujours rencontrer mon âme, je cherche toujours la bonne méthode. D’un côté, je vais de formations en formations, cherchant la bonne méthode, celle qui va me permettre d’avoir un lien direct avec moi-même, sans intermédiaires, sans fioritures.
D’un autre côté, j’ai accepté de jouer le jeu. Je fais des efforts de ne plus avoir d’attentes, de voir où mes décisions vont me mener. Envie d’une formation, allons-y ! Envie d’écrire un livre ? Pourquoi pas. J’ai décidé de moins me poser de questions, d’être plus à l’écoute de moi-même, d’être ce que d’autres considèrent égoïste. L’expérience est récente. Je ne l’ai pas encore pratiqué depuis suffisamment longtemps pour vous en dire des nouvelles.