Force, foi et courage

Ecrit Début juillet 2018

Spéciale dédicace à Lyvia

Il y’a quelques semaines, mon amie Lyvia Cairo, créait ce programme intitulé, Foi, Force et Courage. Je m’y suis rapidement inscrite. Par contre, je dois avouer qu’au bout de quelque séances, j’ai rapidement lâché, je n’ai plus suivi. 

Pourquoi? Ce programme m’a permit de constater que j’avais déjà acquis pas mal de choses, que le chemin parcouru jusque là n’avait pas été vain. Le programme de Lyvia avait pour moi un air de révision et de redondance, certains exercices proposés, je les avait déjà intuitivement effectués.

Je me suis donc rendue compte qu’à ce moment précis de ma vie, j’avais acquis

La foi d’être accompagnée

La force de faire mon travail

Le courage d’être moi même.

Tous les projets sur lesquels je travaille sont l’aboutissement de cette foi ferme que tant que je reste alignée, en accord avec mon âme, les entreprises que j’entreprends vont me faire évoluer. Il sont aussi la preuve matérielle de ma conviction que j’ai un travail à faire. Ce travail, c’est de suivre mes intuitions, de les matérialiser et de m’amuser tout en le faisant. Enfin, le courage d’être moi même. C’est ce dernier point qui a pris le plus de temps à être intégré, parce que eh bien qui-suis-je? Je me pose toujours la question. Je suis un être en évolution, je le sais. Je sais ce que j’aime aujourd’hui, et ce que je veux faire. Je sais qui je suis selon les définitions de notre société. Je connais mon titre d’épouse, de maman et de directrice communication. Je suis ce tout, sans cesse en évolution. Difficile à définir.

Dès l’instant où ces prises de conscience ont été intégrées en moi, j’ai commencé à mener ma vie autrement, ayant réalisé qu’être moi -même suffit. C’est devenu comme une évidence, les idées se sont mises à affluer, je savais ce que je devais faire. Le flow, comme aurait dit Lyvia. Un autre tournant dans ma vie. 

Une fois que j’ai pris confiance du fait que j’ai un message à faire passer, à travers entre autres mon écriture, j’ai décidé de vivre ma vie de messagère. Oui, j’ai un message à faire passer, qui est le fil conducteur de tout ce que je fais. Ce qu’il me faut, c’est le courage. Le courage de laisser derrière ce qui n’a plus lieu d’être, le courage de faire taire mon mental qui me demande si je suis folle, le courage de parler de ma spiritualité et de mes guides, le courage de me tourner vers ce qui me plaît, complètement, avec confiance.

Il ne s’agit pas ici de quitter mon travail du jour au lendemain, mais de tout mettre en œuvre pour que dans un futur proche, je puisse me donner complètement à moi-même, à ce qui fait ma joie.

Parlant de travail, j’ai décidé de donner à celui-ci, la place qui le revient dans ma vie. Auparavant, j’étais dans la peau de cette jeune maman qui veut tout accomplir, être la boss au boulot, à la maison, partout. Aujourd’hui, je suis toujours la boss au boulot, mais le temps que j’y passe a diminué. Je suis allé voir mes supérieurs hiérarchiques, et j’ai négocié des horaires alternés. Pour pouvoir faire plus de choses en famille. J’ai négocié plus de temps de congés, pour pourvoir me consacrer à mon message et à mes soins. L’année dernière, je ne me serai jamais donné l’option de demander plus de temps pour moi même. Mon boulot était tellement important comprenez-vous, tellement prenant qu’il m’était difficile de prendre des congés trop longtemps. Cette fois ci, j’ai décidé d’honorer toutes les parties de moi-même, de leur faire plus de place dans ma vie. Résultats, je suis en train de créer la vie que je veux, de passer de temps au travail, pour la même rémunération. La vie n’est t’elle pas douce?

Actuellement, j’ai le sentiment très fort que j’ai la vie que j’ai choisie, du moins j’y tends. Un travail que j’aime, auquel je me donne à fond mais qui ne me prend pas tout mon temps, une vie de famille équilibrée et une vie spirituelle en perpétuelle évolution.

Pour maintenir cela, je reste alignée, je prends mon courage à deux mains et je prends les décisions qui font que ma vie garde son équilibre, même quand j’ai peur de blesser, même quand j’ai peur de déplaire, même quand j’ai peur de me faire mal.

Ah oui, faire fi de la peur. C’est un élément important je pense, qui m’a aidé à évoluer. La peur est souvent là mais avec le temps, je su la reconnaitre et la mettre en sourdine. Peur de me voir refuser ces vacances, la sourdine. Peur de ne plus avoir de revenus, la sourdine. Peur de déplaire à mon patron, la sourdine. Peur que mes articles ne soient pas lus, la sourdine. Peur que mes soins n’aient aucun effet, la putain de sourdine !

C’est en faisant fi de ces peurs bien présentes en nous, pour nous rappeler que ne ne sommes qu’humains et faillibles, que l’on acquiert foi, force et courage je pense. En usant de force et courage pour aller vers nous même, on acquiert du même coup la foi. Parfois, avec la foi viennent la force et le courage. Je pense. En tout cas, c’est ma vérité. C’est trois éléments se sont ainsi interconnectés dans ma vie, pour en faire ce que je suis aujourd’hui.

Et toi? Où en es-tu?