Ecrit en août 2018
Il y un peu plus d’un an, je dois avouer que j’étais un petit peu perdue. Je ne me sentais pas super bien, une sensation de vide dans ma vie, de vivre sans vraiment savoir si je suis à ma place, surtout au niveau professionnel. Oui, c’est une crise professionnelle qui m’a fait remettre en cause les voies professionnelles que j’avais choisies, et questionner mes choix futurs. Ce malaise s’est fait ressentir intérieurement et je suppose s’est fait ressentir énergiquement puisque l’une de mes amies, très branchée sur moi l’a ressenti à des kilomètres.
Etant également très intuitive, mon amie m’a dirigé vers le yoga, histoire à l’époque, non seulement de calmer mon mental, mais aussi de faire de l’exercice. Preneuse de conseils, j’y suis allée et après quelques séances, j’ai lâché et je me suis dirigée vers autre chose, vers la méditation. Je me suis dit « oui, le yoga, c’est peut-être pas pour moi, etc ». Donc, oubliée, cette brève phase de yoga.
Je disais donc que je me suis jetée dans la méditation et c’est ce dont j’avais le plus besoin à ce moment, je pense. La méditation a développé ma spiritualité, m’a ouvert au monde de l’invisible. J’ai rapidement accroché à différentes techniques de méditation, et il m’arrivait d’avoir des heures et des heures de pratique quotidienne. Avec mon ouverture aux énergies et au monde de l’invisible, je me suis re-connecté à moi même, à mon âme, et ma pratique a changé. Je n’ai plus ressenti le besoin de méditer tout le temps, et mon contact avec mes guides et mon âme était plus fluide.
Lors d’une conversation avec moi-même, le message suivant m’est parvenu: « il est temps pour toi de t‘occuper de ton corps physique, d’augmenter ses vibrations, au moins aussi haut que tes corps spirituels. »
Je n’ai pas fait cas de ce conseil sur le moment, premièrement ne sachant pas comment augmenter les vibrations de mon corps sur le moment et deuxièmement, sachant que dans les jours à venir, mes guides m’enverraient plus de précisions et des pistes pour suivre leur conseil.
Ce qui n’a pas manqué. Peu de jours après, sur mon fil FaceBook, je tombe sur la publicité de cours de yoga, pas loin de l’endroit où je travaille. Au fond de moi, j’ai senti qu’elle était là, ma réponse. J’ai donc repris le yoga, tout doucement. Une séance par semaine, puis deux, puis trois, puis des stages et me voilà accrochée. Au delà des salutations au soleil que j’ai commencé à gérer comme une Queen, j’ai été attirée par cette discipline, comme style de vie.
J’ai introduit la respiration yogi dans mes rituels de méditations, je me suis mise aux mantras et aux mudras, qui m’apaisent, qui me recentrent. A l’heure actuelle, en guise de méditation, parfois dix minutes de mantras suffisent à me mettre dans cet état de paix intérieure.
Bref, tous ces mots pour dire que j’ai re-commencé le yoga à un moment où je me sentais en phase avec moi-même, à l’écoute de moi-même. C’est l’une des clés je pense, pour que tout soit fluide dans notre vie. Être à l’écoute de nous-même, à l’écoute de nos propres rythmes, à l’écoute de nos messages. Savoir tourner le dos quand ce n’est pas ou plus le moment, savoir dire non, tout cela fait partie du fait que lorsqu’on est aligné et lorsqu’on sait suivre les signes de la vie, on ne (se) force pas.
Si ça ne passe pas, ça passera à un autre moment, ou autre chose viendra. Chaque chose en son temps. C’est ainsi que j’ai laissé tombé le yoga quand ça ne me parlait pas, et lui ouvrir les bras quand c’était le moment pour lui de revenir dans ma vie.
Je te vois d’ici, toi qui vas me dire que c’est aussi peut-être un signe de manque de persévérance. Comment sait-on qu’il faut persévérer? Comment sait-on qu’il faut lâcher? Ce sera, je crois le sujet de discussion d’un autre article.