Life is a fair exchange of energy

Leçon pour les entrepreneurs de l’âme


Aujourd’hui nous sommes le 17 novembre 2020, une journée assez spéciale pour moi parce que j’ai reçu ce matin la première itération de l’application qui est le cœur de ma maison d’édition.
La maison d’édition que je crée est entièrement digitale, pour des raisons que je développerai dans un prochain article.
Une chose m’a particulièrement réjouie: le développeur a réussi à intégrer un logiciel qui rend difficile le téléchargement illégal des œuvres contenues dans l’application.

Ces dernières semaines ont aussi été prenantes car je crée des contrats types pour les auteur.e.s qui signeront avec la maison d'édition.
De plus, je suis en plein dans les projections de chiffres (d’affaire). A savoir, quel pourcentage donner aux professionnels qui se lanceront dans cette aventure avec moi, pour les auteurs, les partenaires d'affaires etc. Je tiens à ce que les auteur.e.s qui travailleront avec moi soient rémunérés correctement, et les chiffres provenant du monde de l’édition en France ne sont pas terribles.


C’est dans ce contexte que j’ai reçu à plusieurs reprises sur WhatsApp des versions PDF du livre de Barack Obama qui est sorti hier.
J’ai été prise d’une de ces colères !

Je ne pense pas devoir faire le speech concernant les droits d’auteurs, les raisons sociales et économiques pour lesquelles ces droits d’auteurs existent.
J’espère ne pas devoir faire un speech concernant les raisons éthiques qui rendent l’acte de distribuer de manière illégale et l’acte de lire des copies piratées de livres est complètement répréhensible.
Nous le savons tous:
Avoir en sa possession des œuvres obtenues de manière illégale, c’est du vol.

Au-delà de ces considérations, il y a la dimension spirituelle du geste :

L’abondance fleurit dans un échange et un partage équilibré


Lorsqu’on achète un livre, un disque ou une œuvre d’art, on achète ce que le créateur de cette œuvre a dans les tripes. On achète le message qu’il/elle veut transmettre, on achète la partie de lui ou d’elle, qu’elle veut bien nous montrer.

L’acte d’acheter quelque chose s’inscrit dans un processus d’échange. Que l’on échange des services, que l’on fasse du troc, que l’on utilise de la monnaie ou du papier, l’équilibre dans l’échange est une loi présente dans tout l’univers. Ne dit -on pas œil pour œil et dent pour dent ? Lors d'un échange, les deux parties impliquées doivent ressentir une certaine justesse et un certain équilibre.

Lorsqu’on acquiert un bien de manière illégale, cette loi universelle d’équilibre est enfreinte.
La loi de l’équilibre, c’est la balance entre le donner et recevoir, entre le ying et le yang. Cette balance permet la libre circulation d’énergie en nous, et autour de nous. L’argent qui rentre dans nos poches et qui en sort, c’est de l’énergie qui circule librement entre nous.
Notre expansion harmonieuse est remise en cause lorsque cette balance n’est pas faite.

L’équilibre entre le donner et recevoir, signifie apporter au moins autant que ce qu'on prend dans une relation. Le tout intégré à un système.
Notre capacité à donner et recevoir est au cœur de notre expérience de l’abondance.
Recevoir et donner sont comme les deux faces d’une même pièce, les polarités d’une même énergie circulante, comme le flux naturel de la vie, comme l’inspir et l’expir. Si l’un des pôles vient à se bloquer ou à prendre une place exagérée, c’est tout le cycle qui est affecté.

Posséder et distribuer une œuvre piratée, c’est introduire le déséquilibre dans le système, et c’est introduire le déséquilibre dans le flux de l’abondance.


Vos croyances créent votre réalité, vos actes encore plus


A partir du moment où l’on cautionne l’acte d’acquérir une œuvre de manière illégale, en se la procurant ou en la distribuant, on fait rentrer ce type d’évènement dans notre univers des possibles. Et il se peut qu’un jour, celle-ci devienne notre réalité.

Dès le moment où une chose est non seulement possible et normale dans votre mental, et que vous en êtes un participant actif et consentant dans la réalité, il ne faudra pas s’étonner si un jour, vous vous retrouvez à la place de la personne dont on pirate le travail.

Lorsqu’on est entrepreneur.e, on est à la base créateur.
Et en tant que créateur, participer au système qui déséquilibre le donner et recevoir pour d’autres créateurs, nous nous rendons vulnérable à cette même réalité. En effet, nous avons fait entrer cette réalité dans notre champ des possibles.

La vie est ainsi faite. Lorsqu’on pense faire mal aux autres ou que l’on heurte les autres, c’est en fait nous-mêmes que nous heurtons.

Votre monde extérieur reflète votre monde extérieur et parfois, les autres sont votre miroir


Vous vous souvenez de « aime ton prochain comme toi-même » ?
Eh bien dans ce genre de situation que cette parole s’applique également.

Lorsqu’on est entrepreneur, qu’on propose des services ou des produits, en général c’est une bonne idée de faire preuve de la même courtoisie envers d’autres créateurs.

Les raisons que l’on donne pour ne pas acheter (légalement) une œuvre, sont les mêmes raisons que nos potentiels clients peuvent donner pour ne pas acheter nos services ou nos produits. Si notre vision de l’acte d’achat et de vente est limitée, nos clients et potentiels clients auront la même vision limitée.

Si vous ne voulez pas investir pour vous-même, pour votre propre plaisir, pour votre propre développement, comment voulez-vous que d’autres investissent dans ce que vous offrez ?
Quand les vibrations que vous émettez font ressentir de la parcimonie, des limitations, du rétrécissement, que voulez-vous que les autres vous renvoient ?

Pourquoi aimer son prochain comme soi-même ?
Parce que les autres sont notre miroir, et lorsqu’on envoie du respect, de l’empathie, de l’amour, c’est la même chose que l’autre va nous refléter.
Parce que les autres sont notre miroir, si nous projetons de la générosité et de l’amour, nous recevrons également de la générosité et de l’amour. Sous forme de relations, sous forme d’argent, ou sous une autre forme dont nous aurions besoin.

Donnons aux créations des autres, le respect que nous voulons que d’autres donnent à nos créations.
C’est par ces actes conscients que l’on crée le monde dans lequel nous voulons vivre.

Much Love,
Arlette