Coucou
J'ai longtemps hésité à parler de toutes mes facettes. Il m'a fallu déjà admettre que j'en avais plusieurs, et qu’elles devaient toutes être honorées. Sur cette plateforme, la facette de moi que je montre, est celle de la thérapeute. La plupart d’entre vous, connaissent ce rôle là de moi, la thérapeute.
Pourtant la facette que je voulais montrer en m'ouvrant à travers cette newsletter ou sur les réseaux sociaux, et en décidant de partager un peu de moi, c'était celle de l'auteure. Quand j’ai écrit mon premier livre pour enfant, j’ai eu envie de partager ma vie d’écrivaine.
Certaines d’entre vous ont été témoins de ces mutations, ou plutôt de ces évolutions. Plus le temps est passé, plus je me suis ouverte à toutes les femmes que je suis.
Pourquoi je n’ai pas beaucoup parlé de cette particularité à laquelle on a donné le nom de multi-potentialité ? A cause de croyances et peurs qui étaient bien ancrées en moi : la difficulté que j’éprouvais jusqu’à récemment, c’est celle de partager toutes ces parties de moi, sans paraître comment dire …éparpillée, dans tous les sens. Cette croyance qui m’a longtemps maintenue dans le silence, que je ne serais pas prise au sérieux si je parlais de toutes ces parties de moi. « Tu veux être thérapeute, mais de l’autre côté, tu nous parles de sacs à mains et tu nous lis des livres pour enfants. Choisis une voie et garde là. ». Cette petite voix là, je commence tout juste à lui dire de se la fermer.
Pourquoi ? Parce que plus le temps passe, plus je me sens dans ma vérité. Et ma vérité, c’est que je suis thérapeute, mais pas que. Et plus le temps passe plus j’ai besoin de partager avec le monde toutes mes facettes, pas seulement celle de la thérapeute et de l’auteure.
Je suis Arlette, je suis maman, je suis femme, je suis sœur, je suis fille, je suis thérapeute, j’écris, je chante (c’est tout nouveau ça, je vous en parlerai), je crée des accessoires, j’édite des livres, j’organise des conférences, etc. Certaines de ces activités sont financièrement rémunératrices, d’autres pas. Le fil rouge entre elles : elles disent toutes quelque chose de moi, de mes passions, de ma manière de voir la vie. Elles partent toutes de mon cœur, ou de mon plexus.
Les premières réponses quand j’en parle, c’est « comment tu fais ? » Je n’arrive pas à y répondre en un mot. Je n’arrive pas à expliquer que toutes mes facettes, toutes mes dimensions sont importantes pour moi, pas juste en termes de hobby. Toutes mes dimensions sont des créations, mes créations.
Mon rôle de mère, je le définis et redéfinis chaque jour. Mon rôle de thérapeute, je le réinvente à chaque instant. Mon rôle de femme, est source de découverte perpétuelle. Je donne de l’énergie à tout ce que je suis. Pas la même énergie, pas toujours en même temps, mais je les nourris toutes. Je les nourris d’amour, d’action et de détachement.
Toutes les femmes que je suis, tous mes rôles sont conçus dans l’Amour. Ma naissance, celle de mes enfants, celle de mes entreprises, celle de mon couple. Amour de moi, pour moi et pour les autres.
Pour développer tout ça, j’y mets toujours de l’amour, toujours de l’action, de l’évolution…et je me détache. Oui, je me détache. De mes rôles, de mes entreprises, de mon couple, de mes enfants, oui.
Je suis tout et je ne suis rien.
Je suis toutes ces dimensions, mais je ne suis rien de tout ça.
Je m’explique : Il m’est venu comme une évidence ces derniers temps, que mon engagement, l’engagement de moi à moi, c’est d’être heureuse telle quelle.
My duty is to be happy as is.
Je suis tout et je ne suis rien.
Thérapeute et maman, écrivain et femme, éditrice et communicatrice, etc. Je ressens profondément toutes ces identités en moi. Je les ressens viscéralement et profondément. Je suis profondément thérapeute. Je suis une excellente thérapeute (demandez à mes clientes). Oublier cette partie de moi, serait comme m’amputer d’une partie de moi-même. Pareil pour l’écriture. J’écris chaque jour. Quelques phrases, dix pages. J’écris ma vie, tout le temps. Je ne saurais faire autrement. Mon amour et ma passion pour la lecture et pour mon continent, ont été l’impulsion pour la création de ma maison d’édition. J’ai intégré tous ces rôles en moi, ils font partie de moi. Je ne serais pas moi, dans mon essence, si je ne faisais pas tout ça, et si je n’étais pas toutes ces femmes.
En même temps, ce que je fais, les rôles que j’ai, ne me définissent pas. Ces rôles ne sont pas des certitudes ou des états immuables, ce qui me permet de m’en détacher. Après tout, je n’ai pas toujours été thérapeute, ni écrivain !
Ces rôles ne me définissent pas et je ne m’y attache pas, parce que ce ne sont que des dimensions et des expressions de mon immensité. Ça aussi, je le sais.
Face à mon immensité, ces dimensions ne pèsent pas lourd. Elles n'ont à la limite pas de valeur parce qu’elles ne sont qu'une infime manière pour mon âme de s'exprimer. Elles ne sont qu'une manière pour mon âme de se matérialiser et d’expérimenter ce qu'elle est venue expérimenter. Donc je ne m’identifie pas à ses rôles et à ses dimensions. Mon âme est infinie. Si ce n'est pas de cette manière qu'elle s'exprime, elle le fera d'une autre manière. Parce que c'est mon engagement envers moi même. Laisser s'exprimer mon âme. J'écoute mes passions, mes désirs et mes envies, qui ne sont que des moyens d'expression de mon âme, des expériences.
Demain si je perds mes capacités extra sensorielles, je serais vraiment et tellement heureuse d'avoir expérimenté le Divin de si près. Cela aura fait partie de mon chemin, et je ressentirais pour cette expérience une énorme gratitude. Je saurai en même temps que la vie veut me diriger ailleurs, me montrer autre chose, me faire expérimenter autre chose. Alors je ne m'identifie pas à ce rôle particulier, et j'ai de la gratitude pour les portes qui s'ouvrent et qui se ferment, parce que chaque porte me fait découvrir de nouvelles dimensions de moi que je dois expérimenter. Et j'adore ça. Se dépouiller, pour se remplir de neuf et de nouveau, pour à nouveau se dépouiller, et ainsi de suite.
Qu'est-ce-que j'aime la vie !