Mon corps, ce héros

J’ai écrit ce mot il y a un peu plus d’un an, aujourd’hui, je sais enfin pourquoi

Mai 2018 :

Dans cet article, je voulais aborder le rapport que nous avons parfois, nous les femmes avec notre corps. Ce corps que parfois nous rejetons, et d’autres fois nous embrassons.

J’ai en général toujours aimé ce à quoi je ressemblais physiquement, et j’ai rarement eu des problèmes d’estime de moi liés à mon apparence physique. Cela ne veut pas dire que mon rapport à mon physique a été toujours été joyeux, au contraire. J’ai souvent eu une attitude passive-agressive avec ce corps qui n’a pas toujours été conforme à l’idée que je me faisais de lui.

Adolescente, j’étais très très mince, voir maigre. Comme beaucoup de filles de mon âge, on m’a très vite appris à me cacher, à ne pas me montrer, à ne pas trop prêter attention à ce à quoi je ressemblais. Ce que j’avais dans la tête était bien plus important, il paraît. Ce qui n’est pas faux en tant que tel, sauf que je pense que l’importance de l’intellect n’a pas être mis en opposition à l’image du corps, que l’on remplit à ce moment-là de sentiment de honte et de culpabilité.

Bref, j’ai commencé à prendre du poids bien après l’adolescence, lorsque j’étais loin de mes parents. Étant donné que l’on ne m’avait pas appris à m’occuper de mon corps à part les règles d’hygiène de base, c’est - à - dire que je n’avais pas de notions de nutrition ou d’exercice physique, j’ai rapidement pris beaucoup de poids, en très peu de temps et de là est née une relation plus compliquée avec mon corps. Je me suis rendue compte à ce moment-là qu’il fallait que je m’occupe de lui, et que cela allait me demander des efforts ! Efforts que j’ai fourni tout le long de la vingtaine, avec un nouveau poids que j’avais accepté bon gré mal gré.

Lorsque j’ai eu mes deux garçons, et après une période de dépression et de traversée du désert, je me suis de nouveau retrouvée avec un corps que je ne reconnaissais pas, que je ne maîtrisais pas.
Je ne pouvais littéralement plus me regarder dans la glace, je ne pouvais plus me voir en photo. Une partie de mon corps spécialement m’obsédait: mon ventre. Ce ventre que je désespérais de perdre, qui était devenu plus imposant que ma poitrine, et qui commençait à me miner le moral.
A l’époque, je n’ai envisagé que la solution drastique, la chirurgie esthétique. Lorsque j’ai pu me le permettre financièrement, je suis passé par la phase liposuccion et abdominoplastie. Cette opération était tellement essentielle pour moi, que je n’ai pas réfléchis aux risques que je courrai avant de l’effectuer. Je ne vais pas te mentir, la récupération ne fut pas un moment facile à passer. A l’époque, j’étais tellement mal que si le prix à payer était celui de l’opération, et beh ainsi soit-il ! La guérison fut longue et très douloureuse, et l’opération a laissé des traces indélébiles sur mon corps. Ce n’est pas une opération bénigne, et je dis souvent que ce n’est pas quelque chose que je ne recommanderai pas facilement. Je pense qu’il faut bien y réfléchir et je pense qu’il faut être sûre des raisons pour lesquelles on le fait.

Néanmoins, je ne regrette pas mon choix. Si c’était à refaire, je referai le même. Tout simplement parce que cette opération m’a donné l’impulsion dont j’avais besoin pour remonter la pente, ma santé mentale valait en valait la peine, c’est bien l’expression à utiliser. Je me suis retrouvée physiquement et j’ai pu entamer, avec la guérison physique, une guérison psychologique.

Aujourd’hui, j’ai toujours une relation complexe avec mon corps. Depuis mon opération, j’aime de nouveau l’image que me renvoie le miroir. Par contre mon corps est toujours synonyme de travail et d’efforts. Je n’ai pas encore entamé le travail psychologique qui consiste à analyser notre relation et à comprendre ce qui se cache derrière, je suis sûre qu’il y aurait beaucoup de choses à dire.
En attendant, je me pèse tous les jours, je me surveille tout le temps. J’aimerai bien arriver à cette période où je pourrai manger un repas, sans compter les calories, sans me demander ce quel exercice physique je devrais faire pour rembourser le crédit calorique. Je voudrai pouvoir faire confiance à mon corps, et me dire que je n’ai pas à m’inquiéter des jours où je ne me pèse pas, qu’il ne va pas me trahir. Vivement ce jour!

Et toi? Quel rapport entretiens-tu avec ton corps?

Vers quoi portes-tu ton énergie

Hello mes étoiles,

J’espère que vous vous portez bien et que l’été est au beau fixe.

Moi ça va ! Je viens de rentrer d’un voyage de deux semaines en famille au Japon, une parenthèse bien méritée après ces derniers mois. Une pause bien méritée, qui m'a remis certaines idées en place.

Je vous donnerai le lien vers le blog voyage une fois que mon chéri aura fait le tri dans les photos. 

Comme vous avez du le comprendre de ma dernière newsletter, ces derniers mois ne furent pas de tout repos, j’ai jonglé entre mes différentes activités.

Ce que ces derniers mois m’ont appris ? C’est que c’est le jardin que j’arrose qui porte des fruits. Là où je mets mon attention et mon énergie, c’est également là où je vais récolter le plus de fruits.

Comme je vous le disais dans mon dernier mot doux, j’ai passé plusieurs semaines à recevoir. Recevoir des messages pour moi, sur mes prochaines étapes, sur qui je voulais être. Plusieurs semaines d’introspection et de repli sur moi donc, qui m’ont éloigné de vous et de plein d’autres choses.

  • Ces derniers temps, je n’ai pas mis mon attention sur ma communication (dont cette newsletter). J’ai été un peu plus régulière sur Instagram, et encore…

  • Ces derniers temps, je n’ai pas mis mon attention sur mes finances (Aie !!!)

  • Ces derniers temps, je n’ai pas mis mon attention sur mes amis (les vrais comprennent et ne m’en veulent pas).

Juste avant de partir en vacances, je me suis retrouvée frustrée par cette situation. Par ces fruits que j’aurais voulu que le jardin que je n’avais pas arrosé produise. Frustrée par les coups de fil de mon banquier, frustrée parce que mon activité de thérapeute n’allait pas dans le sens où je voulais qu’elle aille.

Puis, je me suis demandée quelle énergie et quel type d’énergie j’avais mise dans toutes ces choses. Notez bien que je ne parle pas ici de temps, ni forcément d’attention. Je reste dans le vague, parce que mettre de l’énergie dans quelque chose ne veut pas forcément dire y passer du temps. Cela ne veut pas non plus dire y focaliser toute son attention. Mettre de l’énergie dans quelque chose pour moi, c’est tout cela à la fois. Créer un espace pour cette chose (aussi petit soit-il), y poser de l’attention et de l’intention. Le temps passé à le faire dépend entre autres, de l’intention qu’on a pour cette chose.

Et moi, n’ayant pas vraiment fait tout cela, je me suis sentie insatisfaite pas le manque de résultats d’activités vers lesquelles j’avais mis peu d’énergie, voire aucune énergie.

 

Ce qui m’est venu avec cette frustration, c’est le message suivant: Ce vers quoi tu portes ton énergie s’amplifie. Ce vers quoi tu portes ton attention se déploie. Et si ton intention pour ce vers quoi tu portes ton attention correspond à un vrai désir de ton âme, alors ton jardin portera ses fruits.

 

Je me suis souvenue également que je n’étais pas une victime des évènements. Mon attention et mon énergie, j’avais choisi de les mettre sur d’autres choses qui elles, ont porté leurs fruits. Tout ce que j’ai reçu, provient de choix que j’ai fait. Choix temporaires certes, mais choix quand même. Mes priorités, c’est moi qui me les suit fixées…et chaque chose en son temps.

 

  • Je me suis souvenue que je vais là où je me sens appelée sur le moment, laissant l’énergie du jour guider mes priorités. Mes priorités ces derniers temps, c’était de:

  • Mettre en place ma société.

  • Revoir mes accompagnements thérapeutiques. Je vous parlerai des offres qui vont venir dès le mois de septembre (l’une des prochaines newsletters y sera certainement consacrée. La pause estivale étant passée par là, j’ai revu l’organisation des accompagnements)

  • Travailler sur la conférence TEDx que j’organise. C’est un gros morceaux qui va me prendre beaucoup de temps dans les prochains mois, mais j’ai hâte. Je vous ferais un article complet dessus courant Septembre.

  • Pareil, je crois avoir mentionné la maison d’édition ? Cela se précise également. Tous ces projets méritent un article à eux tous seul, je vais m’atteler à vous mettre au courant.

Ma pause de quinze jours m’a permis de mettre tout cela en perspective. Dans mes prochaines missives, je vais vous parler de mes nouvelles offres, de ma nouvelle manière de travailler. Je vais également partager avec vous mes intentions pour la maison d’édition, ce qui se dessine pour moi à ce niveau. 

En attendant, nous allons reprendre la fréquence habituelle d’articles, à savoir au moins un tous les quinze jours. Vu que vous n’avez rien reçu depuis un bout de temps, à mon avis les premières semaines, ce sera un peu plus que ça. 

 

Bref, je vous embrasse et vous dit à très bientôt.

Much love, 
Arlette


PS: Une pensée pour Toni Morisson, cette grande dame de la littérature que nous avons perdu récemment. La citation ci-dessous que j'utilise dans mes mots doux, vient d'une de ces oeuvres, "Song of Somomon" qui, comme ces autres livres, ont marqué mon parcours personnel.

Nous sommes tous des sorciers. Sagesse Africaine ép. II

Une chose qui ne m’est jamais arrivée depuis que je suis inscrite au réseau social Facebook (plus de dix ans je pense), je me suis fait virer d’un groupe, un groupe de spiritualité, un groupe de chamanes apparemment (j’en ris encore, rien que d’y penser).

Je vous raconte : Alors un de ces chamanes raconte son expérience au Gabon. Il y est allé pour une cérémonie de l’Iboga*, et sa publication consistait à expliquer à l’audience sa mauvaise expérience en Afrique, comment les guérisseurs là-bas sont des sorciers en fait, comment ils ne sont pas dans la lumière, comment ils ne pensent qu’à l’argent et au pouvoir, et il déconseillait à tout le monde d’y mettre le pied.

Héééé. Ceux qui m’ont pour « amie » sur ce réseau savent à quel point j’en suis pratiquement absente. Je ne commente que très rarement les publications que je vois passer, même quand elles m’irritent, mais là !!! Mais là !!!! J’ai tourné autour pendant plusieurs heures avant d’y aller.

Je l’avoue, je n’ai pas pu me retenir. J’ai traité ses propos de colonialistes (ils l’étaient selon moi), je lui ai demandé s’il leur avait apporté lui, sa lumière, etc. Bref je ne l’ai pas loupé et next thing you know, I am out, chassée lol. Je n’ai pas dû y aller de main morte, mais il m’avait trop énervée.

Je lui ai rappelé que lui, enfant perdu en France, y était bien allé pour chercher la lumière, des solutions à sa vie de merde non ? surtout qu’il était passé par L’Amérique Latine avant, donc le problème venait peut-être de lui en fait ! Et il les accusait d’être sorciers, je lui ai également répondu que sa publication pouvait également être considérée comme sorcellerie. Oui monsieur, la médisance c’est comme un sort que tu envoies, on nage en pleine sorcellerie là (vous comprenez pourquoi on m’a chassé mdr, je me suis un peu énervée).

Cette altercation a réveillé ma blessure d’injustice (que j’entretiens d’ailleurs consciemment et je ne fais rien pour régler parce que quelque part, elle est également mon inspiration). Et deux choses qu’il a dites me sont restées en travers de la gorge, surtout venant de quelqu’un qui se considère « éveillé » : 1) Ils ne sont pas dans la lumière et 2) surtout que personne n’y aille.

Ce que je reproche à la communauté soi-disant spirituelle occidentale, c’est de perpétuer le mythe de l’Afrique, ce continent sombre, où rien de beau ne peut se passer, ces habitants sombres dont on ne peut rien apprendre (et d’aller derrière ça se faire un trip à l’Iboga quand tout le reste a loupé).

Quand je me suis lancée dans l’énergétique, tous les apprentissages proposés étaient de tradition asiatique en premier (Reiki, Qi-jong, acupuncture, etc.), et puis j’en ai aussi vu quelques-uns provenant d’Amérique Latine (mêmes s’ils étaient moins nombreux).

Lorsque j’ai commencé, les préceptes enseignés m’ont donné une impression de déjà vu ou de déjà entendu : les 5 préceptes Reiki**, les 4 accords Toltèques** par exemple, sonnaient comme une révision des préceptes basiques de vie observés dans ma famille depuis un bout de temps (on en a parlé la dernière fois, mes parents n’ont pas attendu les 4 accords toltèques pour me faire prendre conscience de la puissance de mes pensées et de mes paroles). Pour moi, ne pas se mettre en colère, respecter le vivant, faire attention à sa parole et tout et tout, euh… c’est nouveau pour vous tout ça ? (C’est la question que je me posais dans ma tête lors d’une formation). Et quand j’ai ouvert la bouche pour l’exprimer, on m’a renvoyé à Mamadou qui guérit toutes les maladies et qui ramène l’être aimé pour une somme modique et à la sorcellerie. Bien.

De plus, je ne comprends pas pourquoi mystifier des pratiques qui franchement sont accessibles à tout le monde ? Donner des noms bizzares aux pratiques, y mettre un gros soupçon de mysticisme, pourquoi?
Mamadou le sorcier, ce que personne ne dit, c’est qu’il utilise les mêmes pratiques que le druide occidental ou le chamane d’Amérique du Sud. Tous « manipulent » l’énergie et les plantes. Quand c’est dans le positif, c’est à des buts thérapeutiques et quand c’est à dessein négatif, c’est de la sorcellerie. Simple. Les outils sont les mêmes ce sont les intentions qui diffèrent.

Je vais prendre pour exemple ma pratique de soins énergétique et de canalisation. On me demande souvent comment je fais, je vais donc décortiquer ce processus qui je le répète est accessible à tout le monde. Avant, je vais énumérer certains principes ou postulats de base (croyances de base pour moi, pour effectuer mon travail de thérapeute) :

  • Nos âmes sont venues sur Terre (se sont incarnées) pour expérimenter des choses, des défis à relever, à dépasser. Nous sommes sensés apprendre des choses de nos expériences sur Terre. Toutes nos expériences, positives comme négatives, sont des choix de nos âmes pour progresser. Une enfance difficile, les deuils, les mariages, les accidents, les naissances, les amitiés, vraiment tout. Comme ce n’est pas toujours joli joli, on a souvent du mal à comprendre la leçon derrière, ou le blocage à dépasser. Merci le cadeau empoisonné, vie de merde, que j’entends souvent !

  • La bonne nouvelle, c’est que nous sommes également venus avec l’antidote aux poisons de notre vie. Si, si, croyez-moi, nous avons l’antidote et la capacité et le potentiel de dépasser pas mal de choses.

  • Nous venons tous du même endroit (Dieu, Allah, la Source, etc). Cette Intelligence Suprême, cette Energie Divine, fait de nous des êtres divins, tous connectés les uns aux autres (comme l’exprime la philosophie de l’Ubuntu ou de l’effet Papillon).

Bon. Maintenant que les bases sont posées, voyons voir le processus :

  1. Etant donné que nous sommes tous connectés, je demande à être connectée à la personne qui l’a demandée. Ce n’est pas une connexion mentale, c’est une connexion de cœur à cœur. Vous avez sûrement dû remarquer ce phénomène chez des amis très proches ou des amoureux qui finissent les phrases l’un de l’autre, ou qui savent ce que l’autre pense sans avoir rien dit, ou qui font les mêmes choses au même moment, à distance. Voilà, c’est une connexion de cœur à cœur, elle ne passe pas par le mental. Donc, je demande à distance ou en présentiel, à votre cœur de s’ouvrir au mien.

  2. Je demande à votre âme la permission de transmettre les messages et protection. Oui, vous serez peut-être venu vers moi en me demandant d’aller y voir dans votre petit cœur, si vous n’avez pas été honnête avec vous-même sur la démarche, si vous ne croyez pas du tout à ce que je fais, si je ne demande pas la permission de votre Soi Supérieur et si je n’ai pas la protection du Mien, au mieux je ne vais avoir aucune info, au pire je vais me prendre une sacrée claque. Oui, sachez-le, personne ne peut venir voir à l’intérieur de vous ou faire quoi que ce soit si vous ne leur avez pas donné la permission expresse de le faire, ou si vous n’avez pas ouvert de brèche. Totalement inutile donc, d’avoir peur des sorciers (c’est en générale la peur même des sorciers qui ouvre la brèche. Si vous vibrez sur la peur, c’est que vous pensez l’éventualité possible. Et une fois qu’on ouvre le champ des possibles…).

  3. Dans un lâcher prise total, je laisse venir à moi les idées, les intuitions, les images. C’est ici que ça se corse pour moi. Il me faut me faire confiance, ne pas écouter mon mental qui me demande d’où je sors ces bêtises. Je me base sur mes ressentis physiques, sur mon intuition, sur les images que je reçois, pour retranscrire votre portrait énergétique, les messages de votre inconscient et les messages de votre âme pour pouvoir avancer. Exercice périlleux, parce que je ne me base sur rien de tangible, et je suis en général en étant de stress en attendant confirmation des « consultants ». Pendant ces canalisations de messages, je perçois également les schémas inconscients que je fais remonter, pour que vous puissiez les conscientiser et travailler dessus. C’est dans cette étape que je vais vous aider à trouver votre antidote.

  4. Les outils que j’utilise pendant les soins et ce qui fait qu’ils fonctionnent : La Foi, La pensée et la parole. Ce sont mes pensées qui me permettent de « voir » vos schémas, c’est par mes pensées et les paroles que je prononce que j’enclenche votre processus d’auto-guérison. Evidemment à la base de tout ça, il me faut une foi et un lâcher prise inébranlable, sinon la sauce ne prend pas vraiment.

Voilà, c’est de manière basique, comment je procède pendant les soins à distance.
Ce que je fais, les autres thérapeutes travaillent grosso modo sur les mêmes bases, les chamanes, les guérisseurs…et ..et les fameux sorciers également. La différence est dans les intentions. Le reste, le matériel utilisé, n’est que symbole ou support n’ayant que la valeur qu’on lui donne.

Je le répète donc encore, tout le monde peut le faire (la foi, la pensée et la parole sont à la portée de tous), mais tout le monde ne le fait pas. Pourquoi ?

  • Personnellement, cela est venu chez moi petit à petit, sans vraiment que je fasse grand-chose. Cela étant, j’ai eu beaucoup de cobayes, ce qui m’a permis de prendre confiance en moi. J’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup pratiqué.

  • Tout le monde ne s’y intéresse pas. Oui, ce n’est pas parce qu’on peut potentiellement faire quelque chose que ça nous intéresse forcément. Je prends l’exemple de mon mari avec qui j’en ai beaucoup discuté. Autant il comprend ce que je fais (étant musicien, c’est d’ailleurs lui qui m’a parlé de l’effet des vibrations en premier), autant il ne s’y intéresse pas du tout ! Ce n’est pas son truc.

  • Ce n’est pas votre antidote, cela ne fait pas partie des potentiels que vous avez à développer dans cette vie. C’est la raison pour laquelle cela va vous sembler accessible pour certaines personnes et pas pour d’autres qui vont devoir travailler un peu plus pour avoir les mêmes résultats. Nous n’avons pas tous les mêmes antidotes, et tous les chemins mènent à Rome. Là où certains vont être thérapeutes, d’autres vont être musiciens, maçons, cuisiniers ou enseignants. Nous avons tous en nous le potentiel de faire ces métiers, mais nous n’en avons pas tous envie, et ça vient plus naturellement chez d’autres.

Ici aussi, je vous invite donc, encore une fois, à faire attention à vos pensées et vos mots, les sorciers ne sont pas toujours ce qu'on croit.

Je vous embrasse,

Arlette, grande sorcière devant l'Eternel

*L’Iboga en Afrique Centrale, comme l’Ayahuesca en Amérique latine, sont ce qu’on appelle des plantes maitresses, celles qui nous enseignent la vie et répondent à nos questions. Les deux plantes sont classées comme psychotropes très puissants, traditionnellement utilisées dans par les guérisseurs et autres chamanes lors de cérémonies et rituels mystiques. L’ingestion de l’une de ces plantes vous met en contact direct avec votre esprit (ou votre âme) et ainsi d’avoir accès aux réponses provenant de votre inconscient. Selon certains chercheurs et d'anciens pharmacodépendants, elle aurait, par ailleurs, la particularité de guérir les addictions aux drogues telles que l'héroïne, la cocaïne, mais aussi l'alcool et les anxiolytiques. Dans un cadre rituel approprié, elle permettrait également une forme de psychothérapie intensive et radicale.

Cette parole qui construit l'estime de soi. Sagesse Africaine I

Une chose qui revient souvent lors de mes discussions avec mes clientes, ces lumières qui se connectent à moi pour un (gros) coup de pouce dans leur vie, c’est l’amour de soi, l’estime de soi, ou plutôt le manque d’estime de soi.

Je suis effarée de voir à quel point beaucoup d’entre nous ont une opinion négative d’elles-mêmes. Et de ce manque d’amour de soi-même découle tout un tas de comportements qui freinent la personne dans son épanouissement. Je vois des lumières qui parce qu’elles n’ont pas l’estime d’elles-mêmes, ne savent pas à quel point elles brillent. Elles s’empêchent de prendre leur place dans leur propre vie, elles s’empêchent de dire leur vérité, elles remettent leur légitimité en question, etc.

Je me suis dit que j’allais donc en faire le sujet d’un de ces mots doux que j’aime bien vous envoyer de temps en temps. C’est un vaste sujet, je vais donc commencer par ce que j’entends par « estime de soi »:

Amour ou estime de soi : C’est le regard ou la vision positive que l’on porte sur soi-même, ses capacités, ses potentiels, sa personnalité, etc. C’est le sentiment d’amour et de respect inconditionnel pour soi, dans le meilleur comme dans le pire. C’est savoir et reconnaitre que chaque personne est unique, chaque personne a des attributs spécifiques, une destinée spécifique et unique à elle.

Le jugement n’entre pas dans l’estime de soi. Dès le moment ou on juge ou on se compare, alors on rentre soit dans le sentiment de supériorité, soit dans le complexe d’infériorité.

L’estime de soi n’est pas la confiance en soi. On peut avoir une excellente estime de soi et ne pas se sentir en confiance dans un contexte ou dans un autre.

Exemple que je prends sur moi :
J’ai une bonne estime de moi. Je suis une très bonne écrivaine. Je le sais. C’est une capacité intrinsèque à mon être. Je peux l’affirmer, l’accepter, m’en réjouir même, et le célébrer. En disant cela, j’affirme quelque chose qui fait partie de moi, quelque chose que je suis. Je m’affirme et clame ma vérité.

Note ici que je n’ai pas dit que je suis la meilleure. « La meilleure » signifie que je rentre dans la comparaison, dans le jugement et je suis « borderline » arrogante. Je sais aussi que d’autres écrivent peut-être moins bien. Mais on s’en fout, on ne parle pas des autres, on parle de MOI, MOI, MOI !

Je sais que je suis une très bonne écrivaine, mais je peux manquer de confiance en moi dans un concours d’écriture par exemple, parce que là, je me heurte au jugement des autres, et nos égos respectifs nous empêchent dans ces cas-là de voir qu’autant nous avons nos capacités, les autres ont également les leur qui leur sont propres et qui ne souffrent pas de comparaison.

Cette bonne estime de moi me permet également d’apprécier les talents d’écrivains d’autres personnes, parce que je sais que leurs capacités n’enlèvent ni ne rajoutent rien aux miennes. Elles ne sont ni plus, ni moins, elles sont, tout simplement, dans leur splendeur et dans leur singularité.

Bon. Je pense que nous sommes d’accord sur la définition ?

Je vais maintenant te relater deux anecdotes qui peuvent expliquer comment s’est construite mon estime de moi.

La première : Je devais avoir environ 12 ans quand un jour mon père m’emmène à l’école et sur le chemin, nous croisons une autre fille qui porte les mêmes ballerines que les miennes. Je montre à mon père qui, en rigolant et faisant des grimaces me demande « qui est cette personne qui ose porter les mêmes chaussures que ma fille? Ce n’est pas possible, comment elle ose ???! » on rigole bien et il me dépose. Pour moi, ça s’arrête là. En venant me chercher à la fin de la journée, à ma grande surprise, mon père m’emmène acheter une nouvelle paire de chaussures, parce que oui, je ne pouvais pas porter les mêmes qu’une autre petite fille mdr. Au-delà de l’anecdote -j’avais peut-être juste besoin d’une nouvelle paire de shoes-, j’ai retenu deux choses de cet épisode :

  • On n’a jamais trop de chaussures, merci papa ! 😊

  • La construction de l’estime de soi commence dès le plus jeune âge- Une enfant qu’on encourage et qu’on valorise devient en général une adulte sûre de qui elle est.

La deuxième : Ma cousine et moi fraichement arrivées de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, dans notre chambre d’étudiantes. Nous sommes devant une émission de télé, et le sujet c’est le manque d’estime de soi. Ma cousine et moi regardons éberluées, estomaquées cette jeune fille à la télé, qui explique ce que son manque d’estime d’elle-même a eu comme impact négatif dans sa vie. Ah bon ?? Il y a des gens qui pensent vraiment tant de mal d’eux-mêmes ? Il nous semblait à ce moment impensable de penser « je suis trop nulle, je suis trop moche, etc. » C’était je t’assure une découverte pour ma cousine et moi. Le manque d’estime de soi. Concept intéressant…

Je me suis rendu compte évidemment plus tard, des tenants et des aboutissants de cette histoire d’estime de soi, de ses causes et de ses conséquences.

Tout cela m’a fait me demander ce qui dans mon éducation, avait contribué à construire cette image, cette estime que j’ai de moi-même. Et j’ai trouvé une explication : LA PAROLE.


Là d’où je viens la parole est sacrée, sacralisée même. Les mots qu’on « envoie » sont pesés et soupesés. Voici les phrases de ma mère qui ont baigné mon enfance :
« Les paroles, c’est comme l’eau que tu verses. Une fois versée, tu ne peux plus la remettre dans le verre »
« La bouche qui bénit, c’est celle-là même qui maudit. »
« Ne dit pas de mal des enfants des autres, tu n’as aucune idée de ce à quoi vont ressembler les tiens plus tard »

Le but n’était pas de me faire taire lorsqu’elle me disait tout cela. L’objectif était que je réalise à quel point les mots que j’utilise ont le pouvoir de blesser ou de consoler. Partant de ce postulat, mes parents ont rarement eu à mon encontre des paroles négatives. Je me souviens quand je me faisais gronder pour mes mauvaises notes, mon père disait des choses telles « je ne comprends pas qu’une fille aussi intelligente puisse avoir des notes aussi médiocres ». Mon intelligence n’était jamais comparée à celle des autres. Elle était déclarée, tout simplement dans son individualité.

Cette manière de dire les choses m’a permis de construire une image positive de qui j’étais et de qui je pouvais être, sans sombrer dans le complexe de supériorité. Dans ma famille, traiter un enfant de con ou de stupide ou d’idiot est impensable, c’est considéré comme une malédiction qu’on envoie à son enfant. Petite, je ne réalisais pas le poids et la portée de cette croyance. (Ah mes parents ! ils ont été bien maladroits à plein d’égards, mais sur cette façon de faire les choses, je leur dis merci.)

Du coup, le pouvoir de la parole est une croyance avec laquelle j’ai grandi et qui m’a construite.

Aujourd’hui quand j’entends même un adulte dire de lui-même qu’il ou elle est trop bête ou trop nulle, même en passant et sans y penser vraiment, j’ai un sursaut de recul. Je comprends qu’on puisse dire : « Zut, j’ai oublié. J’ai été maladroite. Je n’ai pas fait attention. Je me suis trompé. J’ai mal agi. J’ai fait une bêtise. » Mais faire des bêtises ne fait absolument pas de nous des gens bêtes ou nuls !
Dieu sait que je ne réussis pas toujours ce que j’entreprends, mes moments de découragement et de blues sont plus ou moins fréquents, il m’arrive également de me décevoir moi-même. Dans ces situations il ne m’est jamais venu à l’idée de me dire que je n’avais aucune valeur en tant qu’être humain (« nulle », selon Le Larousse, signifie : 1) Qui n'existe pas, qui se réduit à rien, qui égale zéro. 2) Qui est dépourvu de mérite, d'intelligence, de valeur.)

Euh…faites gaffe quand même à ce que vous dîtes de vous-même les gars !

Pour parler de manière plus générale, il y a également dans certains pays la tradition du griot, garant dans beaucoup de traditions Africaines, du pouvoir de la parole.

« […], c'est surtout en tant que gens de la parole que les griots se spécialisent. De simples musiciens, ils deviennent l'incarnation même de la mémoire que la société a de son passé et de son histoire. C'est surtout en tant que gens de la parole qu'ils remplissent leurs diverses fonctions d'informateurs, de porteurs de traditions religieuses et profanes (avec le forgeron), de généalogistes, de biographes et de philologues, d'acrobates, d'animateurs des veillées, d'imitateurs. » Source : https://www.erudit.org/fr/revues/jeu/1986-n39-jeu1069377/28610ac.pdf

Les griots font partie intégrante de cérémonies traditionnelles, pendant lesquelles, en tant que témoins et gardiens de l’histoire d’une société, ils vont chanter les louanges et raconter la vie d’un peuple, d’une famille ou d’une personne. Lors d’un mariage par exemple, le griot va relater en chanson, la vie des jeunes mariés, leurs parcours et leurs accomplissements. Le griot va faire la liste littéralement de toutes les qualités et toutes les choses positives que la personne aura accompli jusque-là. Les familles vont se réjouir de ce que deux personnes pleines de valeur s’unissent. Dans ces sociétés, chaque personne bénéficiera au moins une fois des louanges du griot : à la naissance, au mariage, lors d’un rituel de passage ou d’un décès.

Cela montre que peu importe qui on est, il y a quelque chose en chacun d’entre nous que nous pouvons célébrer. Pour celui qui est enseignant ou formateur, qui transmet son savoir et ses connaissances, le griot va citer les élèves sur lesquels cet enseignant aura eu un impact positif, les trajectoires qu’il aura positivement influencées en transmettant ce qu’il savait. Pour celle qui est coiffeuse ou couturière, le griot va mentionner toutes ses personnes qui sont sorties du salon ou de la boutique la tête et le moral hauts, fiers de l’image physique que leur renvoyait désormais le miroir. Pour le cuisinier, le chanteur, les artistes, le griot louera l’amour et la joie qu’ils mettent dans le cœur de ceux qui sont touchés par leurs œuvres. Et ainsi de suite.

Tu vois ? Nous avons en chacun de nous ce petit truc, qui va au-delà d’un simple titre professionnel, ce petit truc qui n’appartient qu’à nous. Honorons cela en commençant par l’accepter.

Ma mère dirait : « Dieu n’a pas fait d’erreur en nous laissant venir au monde. »
S’effacer et affaiblir sa lumière, c’est agir comme si notre présence sur terre était dûe à un pépin technique dans l’univers. Alors mes cocos et mes cocottes, assez de cette faible estime de soi. Redressez la tête et les épaules, votre vie n’est pas un hasard.

La construction de l’estime de soi se fait donc en famille, en société, dès le plus jeune âge. Reconnaître ses capacités, les parts positives et négatives de sa personnalité, aide à poser les bases d’une certaine sécurité intérieure.

Tout ça pour te dire que penser et dire du bien de soi-même, entendre dire du bien de soi-même, dès le plus jeune âge, contribue à se construite une saine estime de soi, et une solide sécurité intérieure.

Sans grande surprise, j’utilise beaucoup le pouvoir de la parole dans mes suivis et accompagnements parce que oui, le verbe est créateur. Chaque mot transmit dans les canalisations, les méditations ou les mantras, est un réservoir d'énergie, tout comme les sons. Lorsqu’on ajoute à cela le pouvoir de la pensée et de l’intention qui est en chacun de nous (et la Foi inébranlable), nous créons ensemble, une autre réalité.

Ce que tu dis a une puissance,
Ce que tu dis a un effet,
Ce que tu dis a une conséquence.

Pour conclure donc, pour (re)construire ton estime de toi, tu peux utiliser ta parole. L’exercice que je donne souvent est le suivant :
Pendant 21 jours, devant un miroir, trois fois le matin, trois fois le soir, répète-toi à haute voix et en conscience, les affirmations positives suivantes :


Je suis un être unique et merveilleux
Je suis bien telle que je suis
J’aime ce que je vois en moi
Je m’aime et m’accepte totalement

Au début, l’exercice paraît étrange parce qu’on n’a pas l’habitude de se dire des mots doux, de s’envoyer des « je t’aime » régulièrement, donc on se trouve un peu empoté devant son miroir. Tu ne trouves pas cela bizarre ? D’envoyer des mentions « j’aime » à tort et à travers virtuellement et parfois dans la vraie vie à nos enfants, à nos compagnes et compagnons, à nos amis, mais quand il s’agit de se dire « je t’aime » à voix haute, aucun son ne sort ?

J’insiste sur le fait de le faire devant un miroir, parce qu’on se regarde rarement vraiment en conscience. On regarde nos défauts physiques ou nos vêtements. On se regarde, mais on ne se voit pas. Avec cet exercice, tu te regardes en conscience, tu te vois, dans ton entièreté et tu réalises que l’âme dans cette enveloppe corporelle, c’est toi. Les mots négatifs que tu te lances parfois, la sévérité avec laquelle tu te juges, tu n’as pas toujours la même pour les autres, parce que tu les vois, eux. Alors qu’est-ce qui fait que la personne dans le miroir, tu sois aussi virulente avec elle ?

Le but de l’exercice, c’est qu’à ton tour, tu puisses affirmer sans faux semblants, ce à quoi tu es super bonne. Sans faux-semblant, sans fausse modestie, sans comparaison, sans fausse humilité.

Je pourrais te dire « Tu es une super dessinatrice, une super pâtissière, une super cordonnière, une super enseignante », et tu accepteras le compliment avec le sourire et avec gratitude, sans essayer de diminuer la portée du compliment genre « meuh non arrête, c’est rien », parce que non, ce n’est pas rien. La manière dont tu cuisines, tu enseignes ou dessines est unique à toi et si je suis touchée par ta manière de faire les choses, alors nous pouvons célébrer et honorer ce truc que tu as en toi, qui fait que tu es toi, qui est une part de toi.

Tu accepteras le compliment parce que tu n’auras pas honte de dire qui tu es, tu n’auras pas peur de ce que pensent les autres (encore une fois, on ne parle pas d’eux ici), tu ne te diras pas qu’il faut être humble (cette fausse humilité qui vient de l’égo et qui est utilisée pour rabaisser les gens, style soit humble et tais-toi – j’en ferais un autre article, de l’humilité et de la modestie- -être humble ne signifie pas se rabaisser ou rabaisser les autres-), tu ne seras pas embarrassée parce qu’on t’a toujours dit qu’il ne fallait pas se mettre en avant (je ne te dis pas ici te présenter automatiquement par ton nom et tes capacités, genre « salut je suis Arlette et je suis douée pour l’écriture ». C’est pas cela le but de l’exercice mdr. Le but c’est de reconnaitre et d’accepter qui tu es).

Au final, je désire pour toi que le fait de dire que tu es super bonne à telle ou telle chose soit aussi naturel pour toi que de dire que tu as deux pieds qui fonctionnent. Déjà, tu ne le cries pas sur tous les toits parce que c’est ta normalité, et même si le voisin a deux pieds également et qu’il court même plus vite avec ses deux gambettes, tu es contente pour lui mais tu en as un peu rien à faire, parce que tes jambes à toi te plaisent et elles sont formidables telles qu’elles sont !

Bon. Dieu que ce billet est long ! Bravo à toi si tu l’as lu d’une traite, et je te remercie de ta patience.
Si tu fais l’exercice ou si tu as des questions, envoie-moi un message et surtout, fais-moi savoir comment tout ça a fonctionné pour toi.

Me, myself and money. Part II

Dans l'épisode précédent, je te racontais mes aventures dans le monde professionnel, en tant que salariée et à mon propre compte, qui avaient fini par me faire croire que je ne savais pas pas vendre, ou gagner de l'argent.

Et le phœnix renaît de ses cendres

Maintenant que je me mets de nouveau à mon propre compte, comment je vends ? comment je décide de faire de l’argent pour cette entreprise nouvellement créée ?

Réponse toute simple : je ne vends pas, c’est simple. Article suivant. NEXT !

Bon bon… ce n’est pas aussi simple que ça tu peux te l’imaginer.
Alors ça fait un mois que c’est officiel, j’ai un site internet tout nouveau tout beau (jette y un coup d'oeil par ici), le bouche à oreille fait son petit bonhomme de chemin. Cette fois-ci, je construis mon entreprise sur moi, sur mes valeurs, sur mon rythme, sur mes intuitions. Ma nouvelle initiative fait partie de celles qu’on commence à appeler communément les entreprises de l’Invisible. Pourquoi ? Parce que tout est basé sur mon intuition, sur ma capacité à utiliser mon énergie féminine pour faire passer mon message. Pour ce type d’entreprises, des stratégies, certes, mais point de plan marketing. Ma stratégie se base sur mon énergie, sur l’énergie que je mets dans mes mots, dans mes interactions. Ces mots que tu lis, le cœur que je mets à les écrire, font partie de ma stratégie qui fera qu’un jour, cela va résonner à l’intérieur de toi et tu te diras, pourquoi pas ?

Sur mon site internet, point de fenêtre pop-up incitant à acheter ou à s’inscrire. Point d’incitation à s’abonner en contrepartie d’une vidéo ou d’un livre. Mes newsletters, aussi irrégulières que mes humeurs, n’ont aucun calendrier de publication. Mes réseaux sociaux, idem. Parfois je publie du contenu régulièrement, puis plus rien pendant plusieurs semaines. Mes humeurs, je te dis, mes humeurs!!!!

Voilà. Alors cette manière de faire les choses, à contrecourant de tout concept marketing et vente est cependant celle qui me ressemble le mieux et celle qui convient à la personne que je suis. Nice does not cut it ? Sorry. Je suis une nice personne, et je ne peux pas travailler autrement. Nice fait partie de mon ADN, je ne veux pas mettre le masque d’une personne « not nice » pour « attirer le client », je ne vais pas tenir longtemps ainsi, de toutes les façons. C’est sûr, du coup je n’ai pas mille et un followers, ni mille et un abonnés, mais ce n’est pas le but non plus de ce que je fais.

Donc en gros, ma stratégie, c’est : si mes mots, ma manière de faire les choses résonnent en toi, alors fais-moi signe. Sinon, c’est que ce que je propose n’est pas pour toi, ou alors ce n’est pas le moment. Simple.
C’est ainsi que je mène la partie marketing de l’entreprise. La partie vente est une autre paire de manches. La stratégie énoncée ci-dessus fonctionne pour moi, je te l’assure. En ce moment, j’accompagne trois personnes dans leur guérison intérieure. Elles sont venues vers moi soit par recommandation ou après avoir lu mes mots.
Donc, bilan au bout d’un mois d’entreprenariat :

  • Site internet et présence en ligne : C’est fait.

  • Stratégie marketing ------ Acquisition de nouveaux clients : en cours

  • Stratégie vente ------ Acquisition de nouveaux clients PAYANTS : oh merde ! Je t’avais dit que je ne savais pas vendre n’est-ce pas ?

Dès les premiers jours de l’officialisation de mon travail, je me suis heurtée à ma relation avec l’argent. Avoir des clients n’est pas le plus compliqué je pense pour l’instant. Qui ne veut pas guérir ? Pendant un an, j’ai fait tout le travail de guérison gratuitement, parce que je n’étais pas sûre de moi, parce que je me testais…et surtout parce que je n’avais jamais imaginé que l’une de mes voies pouvait se trouver là ! Au fur et à mesure que des personnes se présentaient à moi, je prenais de l’assurance. Je vivais avec ces personnes de belles aventures de belles découvertes, de formidables libérations.

Bref, je disais donc que très rapidement, je me suis heurtée à mon rapport avec l’argent. J’avais ma feuille de route marketing (comment mon plan marketing m’est venu ici), y avait plus qu’à la mettre en place n’est-ce-pas ? Pas si évident ! Trouver des clients implique aller vers les autres (hum), se déplacer, parler de soi et de ce qu’on fait (hum hum) et surtout, demander rémunération juste pour moi. Je crois que j’avais été trop gâtée par mon expérience en tant que traductrice-interprète, pendant laquelle je n’avais jamais vraiment eu à démarcher le client et du coup, j’avais oublié que je ne savais pas vendre !

Maintenant que je me suis lancée dans une autre activité, mes vieux démons sont remontés à la surface. Va-t-on me prendre au sérieux ? Qui va payer pour ce que je propose ? Quand je me suis souvenue que mon expérience d’entrepreneur n’avait pas toujours été négative, je me suis demandé ce qui avait fait que je sois aussi prospère en tant que traductrice-interprète et pas en tant que commerciale ? Qu’est-ce que j’avais fait de différent ? Je fais ci-dessous la liste de ce que je pense ont été les facteurs qui ont fait la différence pour moi, et que je compte bien continuer d’appliquer :

  1. Le lâcher prise. Je me suis détachée du résultat, je voulais juste profiter d’une activité que j’aimais beaucoup, sans me prendre la tête, profiter de l’argent que ça me rapportait avec ma famille, sans plus. Je ne suis jamais allé à une conférence ou je n’ai jamais traduit un texte en m’inquiétant du résultat. Quelque part, je savais que tout irait toujours bien, et s’il y avait quelque chose qui n’allait pas, tant pis, je passais à autre chose. Pour cette activité, je n’avais pas de business plan, je n’avais pas planifié la chose sur les cinq prochaines années, je ne regardais pas la concurrence, je prenais les choses comme elles venaient sans me poser de questions. Lâcher prise m’a aussi permis d’être ouverte à toutes les opportunités autour de moi, tout simplement parce que je n’avais aucune attente spéciale. Ce qui avait permis ce lâcher prise ?

  2. La confiance en moi. Les langues ont toujours été un de mes point fort, ça fait longtemps que je manie aussi bien l’anglais que le français. La traduction et l’interprétation sont des capacités qui sont venues naturellement et que je n’ai jamais remis en cause. Honnêtement, je n’ai pas fait d’études de traductrice, ni d’interprète. C’est un métier qui m’est tombé dessus, dans lequel je me suis découverte et que j’ai la chance de beaucoup aimer. Je ne me suis pas posé la question de ma légitimité, mes compétences parlant pour moi.

  3. Être moi-même. Je ne le savais pas quand j’étais commerciale, mais le fait que j’ai la boule au ventre en allant travailler signifiait que quelque part, le travail ne me convenait pas, ou plus. Ce qui était demandé de moi ne collait pas avec qui j’étais à l’intérieur de moi, et tous les millions du monde ne m’auraient pas rendue plus heureuse à ce poste. 13 ans plus tard, je me rends compte que le fait qu’on m’ai viré de ce poste était en soi une bénédiction.

  4. L’écoute de mon intuition. En tant que consultante mode, j’étais tellement focalisée sur les résultats que je désirais que j’ai complètement mis mon intuition au placard. J’ai fait les mauvaises associations et j’ai ignoré tous les signes qui me demandaient de ralentir ou de m’arrêter. Je me souviens bien tous ces moments où tout semblait s’écrouler autour de moi mais je persévérais, persuadée que cela faisait partie de l’entreprenariat et que je devais quand même foncer (une autre croyance limitante à mon avis).

  5. Last but not the least, l’argent n’est pas ma finalité. Non, non. Ma finalité, c’est la liberté de toutes ces femmes qui viennent me voir, et le plaisir que je prends à les guider vers cette liberté. Ma finalité, c’est l’impact que j’ai sur toutes les femmes qui se tournent vers moi. Chaque fois que l’argent a été la finalité dans une de mes activités, je me suis cassé le nez. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas là où je m’éclate le plus. En revanche, cela ne signifie pas que je n’ai pas d’aspirations financières. Évidemment que j’ai des aspirations financières qui sont même très ambitieuses. Les résultats financiers seront donc la conséquence de l’impact que j’aurais eu sur mes clientes, mais pas l’objectif principal.


Me voici donc, au départ d’une nouvelle aventure, d’un nouveau chapitre de ma vie. Mon égo me rappelle parfois que je sais bien que je ne suis pas vendeuse. Qu’est-ce qui me dit que cette fois ci ne sera pas différente ? Mon cœur, lui me répond que la dernière fois ça ne s’est pas si pas mal passé n’est-ce pas ? Pourquoi est-ce que la magie ne se reproduirait pas ?

C’est trop tôt aujourd’hui pour vous dire si cette « stratégie » de vente, aux antipodes de ce qu’on nous a toujours appris fonctionne dans ma nouvelle aventure. Ce que je sais c’est que c’est celle qui me convient le mieux. Rendez-vous à la fin de l’année pour la troisième partie de cette série ? Nous verrons bien comment l’argent et moi nous aurons réussi à nous entendre.


Arlette, qui te souhaite tout plein d'argent pour cette année 2019

Me, myself and money. Part I

Il y a quelques vies, j’étais directrice commerciale dans l’industrie du luxe. Je travaillais pour une filiale de Procter et Gamble, distributeur de parfums et de produits de beauté de luxe. Je vivais à Miami, j’étais jeune, belle, je vivais la high life (rires). J’ai travaillé plusieurs années dans cette industrie à plusieurs postes, mais mon aventure de commerciale a été très brève et c’est avec elle que mon expérience dans cette société s’est terminée.

Avant d’être directrice commerciale dans cette même société, j’étais l’une des directrices de formation Amérique Latine & Caraïbes. Je ne m’étais jamais autant éclaté, je n’avais jamais autant voyagé. Je m’étais trouvé une passion dans la formation, j’avais 24 ans et la vie ne m’était jamais parue aussi belle.

Cependant…cependant…dans cette société, le graal (du moins à mes yeux), c’était le poste de direction commerciale. Il me semblait à l’époque, que cette position, ce statut était plus valorisé, et à mes yeux c’est là où je devais aller. Dès que j’en ai eu la possibilité, j’ai donc postulé dès qu’un poste s’est libéré et j’ai été prise. Là a commencé ma descente dans les abimes professionnels. Ce poste que j’avais insisté pour avoir, je ne m’étais pas rendu compte du niveau de responsabilité requis, ni du stress qu’il y’avait derrière.

Je t’explique : En tant que formatrice, ma responsabilité était de former. Je le faisais très bien, mais une fois la formation terminée, je pouvais profiter de mes voyages, visiter l’île ou le pays dans lequel je me trouvais sur le moment, au frais de la reine bien sûr.
En tant que commerciale, j’étais devenue responsable des chiffres provenant des points de vente dont dans ma zone géographique. Tout à coup, j’avais un objectif financier à atteindre. Mon premier objectif, plus d’1 million dollars US en une année. Dans la fougue de la jeunesse, je pensais que je pouvais le faire, sincèrement. J’ai abordé cela comme j’abordais tous les défis de ma vie, avec excitation et joie. Bien sûr que je pouvais le faire !

L’euphorie n’a pas duré longtemps. Je me suis rendu compte, que demander de l’argent ne me venait pas aussi naturellement que les autres aptitudes que j’avais apprises sur le tas. Je n’aimais pas mettre la pression sur mes responsables de vente, j’étais totalement empathique à toutes leurs histoires à faire pleurer dans les chaumières, aux difficultés qu’ils avaient pour faire leurs chiffres. J’ai commencé à aller au travail à reculons, la boule au ventre. Mon expérience dans la « corporate america » était presque devenu un supplice, je n’aimais plus mon travail.

Ce qui devenait arriver arriva. Au bout de plusieurs conseils et avertissements de mes patrons, je me suis fait virer. Je n’avais pas réussi à faire mon chiffre, good bye. Je me suis retrouvée, comme dans les films, avec un carton contenant toutes mes affaires dans les bras, les larmes aux yeux, à la porte.

Avec le recul, je me rends compte que les leçons que j’ai tirées de cette expérience ont créée en moi des croyances limitantes, des peurs avec et sur lesquelles j’ai construit les expériences professionnelles qui sont venues après.
Je me souviens toujours de ma patronne à l’époque qui m’avait dit « Nice does not cut it ». Comme on dirait au Cameroun, « on ne mange pas ça ». Le message : range ton empathie au placard, ce n’est pas ça qui fait les ventes. Tu as besoin d’être plus agressive, de pousser plus.
Deuxième croyance limitante avec laquelle je suis sortie de là et dont je commence tout juste à me défaire : Je ne suis pas une vendeuse, je ne sais rien vendre, plus jamais je ne prendrais un poste pareil, j’ai bien appris ma leçon. Je ne sais pas vendre.

Après cette expérience, j’ai obtenu mon master et je me suis mise à mon propre compte, j’étais devenu consultante mode, j’avais décidé de travailler avec les créateurs de mode Africaine pour développer leurs entreprises à l’international. J’ai commencé en 2007. L’aventure a duré sept ans. De belles années, mais des années difficiles également. J’ai frôlé des grands noms de la mode africaine, organisé des défilés de mode, assisté à des fashion week. J’avais cette sensation d’être dans le juste, le vrai, j'accomplissais ma mission, ce pourquoi j'étais faite. Je me suis démenée, malmenée pour que mon travail aboutisse. Les deux premières années, tout s’est bien passé. De Miami, j’ai assisté à des salons professionnels, j’ai placé des vêtements de clients en boutique.
En revanche, les cinq dernières années furent un cauchemar financier. Je me suis endettée (dette que je continue de payer jusqu’aujourd’hui où j’écris ces lignes – je fini les paiements à la banque cette année - yay !). Je me suis associée, pensant que c’était cela la solution, et j’ai laissé la direction financière à mon amie de l’époque (je ne sais pas vendre, comprends-tu), ce qui m’a couté encore plus de dettes (envers elle) plus une amitié. Cette expérience est celle qui m’a mené aux portes de la dépression.
Je me suis dit que décidément, la gestion de l’argent et moi ne faisions pas bon ménage et que désormais, je ne m’engagerai plus dans des aventures me demandant autant d’investissements financiers. Cette deuxième activité avait fini par sceller les conclusions de la première, me confirmant que oui effectivement, je ne sais pas gagner d’argent. Je me suis renfermée sur moi-même, j’ai fermé tous mes comptes sur les réseaux sociaux du jours au lendemain, abandonnant ainsi des milliers de followers et d’amis. Du jour au lendemain, j’ai arrêté de répondre aux coups de fil de ma famille, de mes amis. Je n’ai littéralement parlé à personne d’autre que mon mari, mes enfants et mes voisins en Tunisie pendant deux ans. Je me suis laissée aller physiquement, j’ai pris 20 kilos.

Pendant cette période dépressive, malgré mon mal être intérieur, je n’étais pas professionnellement inactive (rester à la maison sans travail ne me ressemble pas du tout).

Etrangement, mon aventure entrepreneuriale suivante fut plus douce au niveau financier. J’avais renoncé à poursuivre mes rêves, j’avais lâché mes grandes idées. J’étais toujours à mon propre compte, gagnant ma vie comme traductrice-interprète. Pour cette activité, je ne faisais pas de plans sur la comète, aucune intention de conquérir le monde…et pourtant…et pourtant, à l’insu de mon plein gré, je gagnais ma vie confortablement, presque sans efforts. J’avais réussi à me bâtir une bonne réputation dans ce marché, et je n’avais pas besoin de faire quelque démarchage que ce soit, les clients venaient à moi sans que je fasse d’efforts spéciaux. Avais-je réussi à (me) vendre au final ? A l’époque je n’y pensais même pas.

Bref. Pourquoi je te raconte tout cela ?

Eh bien parce que je suis de nouveau à mon propre compte ! je reprends l’aventure de l’entreprenariat, alors que j’avais juré il y a quelques années qu’on ne m’y reprendrait plus.
Ah la vie ! Bon cette fois-ci, je me dis que ça va mieux se passer, que ça va être différent, que je suis plus mûre, je me connais un peu mieux, j’ai plus d’outils à ma disposition, n’est-ce pas ?
Cette fois ci, comme lorsque j’étais traductrice-interprète, la magie va opérer, n’est-ce-pas ?

La suite de mes aventures commerciales, et comment je compte gagner de l'argent dans ma nouvelle aventure au prochain épisode qui ne va pas tarder, c’est promis.

Why

Why are sisters around me mentally breaking down?

Our mums learned the hard way and taught us that this was a man’s world, ans in order to make it, we had to become one.

We had to fight, to defend ourselves to have a place in this world.

We had to show the world that we could do it all and be it all.

We had to be as good as men, so we became one.

We learned to achieve and to excel at everything.

All around me, I have this picture of women who have it all and who are striving. They are striving, they are leaders of their profession, they are multi achievers. They have climbed the professional ladder step by step, after earning multiple diploma.

When they are self employed, they usually strive to be the best in their industry.

They have families, partners, children.

They are making their families and their mothers pride.

See mom, I am doing this. I made it.

I am living the dream you had for me. I am a mom, I have money in the bank.

I am fighting and I am winning.

I am independent. Yes, I won my independence from men.

I am one of the guys now. Respected, listened to. I made my way.

Really ?

I am independent

But am I free?

Why is it that I don’t feel fulfilled?

Why do I feel like something is missing?

Why do I feel like I am missing a piece of myself?

Why is my hair falling of?

My is my skin breaking out?

Why does my breath suddenly hitches?

Why is my throat beginning to itch?

Why can’t I hear the message?

Why can’t I hear myself?

Why can’t I see myself?

Where am I?

Who am I?

I am woman

I am wife

I am mum

I am daughter

I am sister

I am friend

I am

Yes, of course.

But who am I?

Can we really do it all and be it all?

Where does that idea come from anyway?

Do I really want to be it all?

Do I really want to do it all?

Why is it important for me to show people how strong I am?

What about when I am not strong?

Why would I be considered less because I am not all?

Am I weak because I just want to stay home and sleep when I am on my period?

Am I weak because frankly, some days I want to stay in bed and let my husband do it all?

Am I weak or lazy because I am seldom the cooking for my kids?

Am I weak because I barely know how to take care of those kids that I have?

Am I weak because I don’t want more responsibilities at work or at home?

Am I weak because I don’t want kids?

Am I weak because I am happy where I am and just want to enjoy this moment?

Am I weak because I do not want more?

Am I weak because I want to stop running?

Am I weak because I want to stop fighting?

Am I weak because I want to stop doing?

Am I weak because I just …am?

Can I make it in this world if I just stop doing and I just be?

I just want to be

I just want to breathe

I just want to feel

I am not working

I am creating

I am not doing

I am being

I am not saying

I am listenning

I am not making it

I am living

I am not giving

I am receiving

I am not screaming

I am whispering

What's my superpower ?

What’s my superpower? I WILL FREAKING CHANGE YOUR LIFE. I am awesome that way.

J’ose enfin, l’écrire, le dire, l’assumer.

Ce n’était pas facile, mais je l’ai fait. Il aura fallu du temps pour que je me l’admette, enfin. En écrivant ces mots, j’ai même comme un poids qui s’ôte de mon cœur, de mon corps. Enfin, j’assume qui je suis, ce que je fais.

Un mois que je me suis installée en tant que thérapeute, un mois que je pataugeais dans le flou total de comment j’allais structurer et monétiser tout ça. Il y a quelque chose qui clochait, je savais vaguement ce que c’était mais ne voyais pas comment y remédier.

Les retours des premiers clients étaient les mêmes. « Arlette, je ne sais pas ce que tu fais. Arlette, ce n’est pas clair. »

Une session de coaching avec Clarisse Libene m’a fait mettre le doigt dessus. Si j’avais du mal à articuler mon travail, comment convaincre d’autres personnes de me suivre. « Il n’y a pas de mots pour décrire ce que je fais Clarisse. Je travaille avec l’Invisible, comprends-tu. Pas possible d’écrire clairement ce que je fais et ce que j’apporte. »

« Travaille ton pitch, énonce clairement en quoi consiste ton travail », elle m’a répondu. Puis, elle m’a dit « Tu ne te rends pas compte, Arlette. Tu ne vois pas assez loin, assez grand. Pense à l’impact que tu as sur la vie de ces femmes. » Oui…Bon. J’ y ai pensé vite fait mais jusque- là, je ne me rendais pas vraiment compte.

Puis ce weekend, j’ai déjeuné avec Jihène. « Tu as changé ma vie », m’a-t-elle dit-elle dans la conversation.

Et hier soir, j’ai eu comme d’habitude, quatre heures de conversations avec Dani. « Tu ne te rends pas compte, m’a-t-elle dit. Tu as changé ma vie. »

Et là, la prise de conscience à commencer à se matérialiser.

Je change des vies. Je change des putains de vies les gars !!!!

Je n’avais jamais osé me l’avouer jusque-là. Je n’avais jamais osé assumer les résultats de mes accompagnements, je n’avais jamais osé me les attribuer pleinement.

A chaque début d’accompagnement, je préviens les femmes : « Ce n’est pas moi qui agis, ce sont nos équipes lumineuses là-haut ». Je ne promets rien, je ne garantis rien d’autre qu’une amélioration générale. Mes outils clés : la foi et l’intention. Je me suis longtemps cachée derrière l’intangibilité de tout cela pour ne pas pleinement assumer mon travail et les résultats qui en découlent.

Pourquoi ? Parce que cette voix, toujours très forte en moi, me demandait qui je suis pour penser changer des vies. Et si demain la magie ne se reproduisait plus ? Qui je suis pour promettre un tel changement ? Pour qui je me prends ? Un peu d’humilité ce serait pas mal non, ça va les chevilles ? Tu penses que tu es la seule ? Tu n’es pas médecin que je sache ?

Jusqu’à hier soir c’est cette voix qui m’empêchait d’endosser clairement et fermement mon travail, ce que je fais, ce à quoi je suis putain de bonne !!! Changer des vies, reconnecter les femmes à leur puissance, à leur essence. Voilà ce que je fais, et je le fais même très bien.

Comme me l’ont martelé Dani et Clarisse, ces femmes dont tu as soulagé les douleurs des règles, les douleurs de l’endométriose, ces femmes qui ont compris les symptômes de leur dépression et qui aujourd’hui la gèrent beaucoup mieux, ces femmes qui ont retrouvé la joie de vivre, la joie d’être, ces femmes qui ont retrouvé une connexion amoureuse, ces femmes qui peuvent de nouveau envisager d’avoir des enfants. Ces femmes qui sont désormais bien dans leur vie, dans leur peau, dans leur maison, dans leur boulot, TU AS CETTE LEGITIMITE, TU PEUX PRENDRE LE CREDIT DE CES TRANSFORMATIONS !!!

Et pourtant…et pourtant. Tout cela n’est qu’une partie de ce qui est accomplie lors de mes accompagnements.

Moi, par pudeur, par fausse humilité, par peur du jugement, je n’en ai jamais parlé, je n’ai jamais aussi accepté pleinement les mercis reçus ! « Oh ça va, ce n’est rien ». En minimisant mon travail, je me suis minimisé moi-même, je ne me suis pas respectée.

Et c’est la boule au ventre que j’écris tout ceci. Parce que cette voix qui me demande pour qui je me prends, elle a du mal à partir. Et surtout parce qu’en effet, avant-hier soir, je n’avais pas pris la mesure de l’impact. De l’impact de mes accompagnements.

Je remercie le ciel pour mes sœurs qui m’accompagnent, me soutiennent, parfois de loin, parfois de près, toujours avec beaucoup d’amour et de bienveillance et qui ont appuyé sur le message jusqu’à ce que je l’entende et le comprenne. Merci pour cette énergie qui me porte et qui me l’a fait réaliser hier soir. Oui, je suis puissante. Tu es puissante, nous sommes puissantes séparément, ensemble.

Bon maintenant, je vais reprendre l’exercice de Lyvia. A quoi je suis putain de bonne ??? I am changing lives baby !!!

Je vais écrire mon pitch, comme Clarisse me l’a conseillé : Que fais-tu Arlette ? Je change des vies ma chérie !!!!!

Et toi aussi, si tu veux changer ta vie (oui, oui j’assume), je suis dispo par email.

Tu veux lire l’histoire d’un changement de vie, Danielle raconte son expérience ici.

Le voyage de Danielle

Parce que j'ai du mal à décrire les bienfaits de mes accompagnements, parce ce sont les personnes concernées qui en parlent le mieux, parce que je trouve qu'elle a une plume formidable, je partage avec toi l'expérience de Danielle, en accompagnement spirituel avec moi.

Le voyage de Danielle

Je vais vous raconter une histoire. Un bout de moi, ce bout retrouvé. Ou plutôt ces bouts que j’ai retrouvé.

Mon voyage commence bien avant ma rencontre avec Arlette, il y a longtemps en terre africaine. En réalité il y a bien plus longtemps que je ne l’imaginais. Mais mes retrouvailles avec cette personne que je suis et que j’avais perdue se concrétisent bien avec cette rencontre, cette magique prise de conscience de moi-même, quand tout ce que je suis et fus se dessine lorsque qu’Arlette m'emmène à la pêche au moi. J’ai traversé bien des turbulences dans mon parcours avec moi-même. Le plus difficile, a toujours été d’être moi sans concessions. De saisir cette personne dans son entier état d’être.

J’ai 27 ans aujourd’hui. Et si je ne peux pas dire que j’ai accompli tout ce dont j’ai envie pour moi, je puis néanmoins aisément dire que je suis en bonne voie de. Et surtout qu'aujourd'hui, je sais comment aller chercher les réponses dont j’ai besoin en moi-même pour avancer. Voilà, j’avance. Non plus malgré, mais étant pleine et entière, en phase avec qui je suis et vous m’excuserez l’expression, mais putain c'que ça fait du bien!

Qu’est ce qui a changé? Moi. Mais Changer n’est sans doute pas le bon mot.

Je vous raconte. Il y a quelques mois, je décide de me lancer en tant que consultante littéraire et presse. La première personne qui me fait confiance n’est autre qu’Arlette. Rencontrée quelques mois plutôt dans le cadre d’un service presse par mon blog la demoiselle chocolat pour son joli livre pour enfants “Kinlam et les Animaux de la Forêt”, une relation de confiance se tisse entre elle et moi. Alors quand elle me parle de son envie de partager son expérience avec d’autres, d’être le canevas de voyages intérieurs, je m’enthousiasme et accepte volontiers de l’aider à concrétiser sa vision au travers de mes écrits. A ce moment là, je n’ai aucune idée, je ne saisi pas la portée que cette collaboration va avoir.

Arlette est d’abord un soutien indéfectible dans ma démarche de créer ma propre façon d’être, professionnellement parlant, mon métier.

Au fil du temps, mes doutes et mon manque de confiance en moi-même avec lesquels je me bats depuis aussi longtemps que je me souvienne la touchent. Nous voici parties pour ce voyage, ensemble.

Arlette me prend par la main et me fait découvrir le monde des soins énergétiques. Je vous avoue un certain scepticisme de ma part au départ. Absolument pas au fait de la “magie” (pourtant factuelle) des chakras et des mantras, je m’imagine aux mains d’une Chamane, à devoir mettre en pratique un spiritualisme inspiré de bouddha ou encore des indiens d'Amériques.

J’étais bien loin de la réalité. Ce que je découvre, c’est une écoute, une amie qui sans besoin de moi pour mettre en mots mes douleurs, me guide à coups de méditations et d’exercices d'introspection dans les méandres de mon être.

Arlette, avec chaque soin, mets le doigt sur une douleur intérieure qui parfois échappait à mon conscient, étant pourtant bien présente dans mon inconscient. Nous voici donc qui allons à la rencontre de mon intérieur. Je découvre une spiritualité universelle, un divin présent en chacun d’entre nous. Elle comprend, saisit, et guéris mes maux sans pourtant m’imposer quoique ce soit. Avec ses mots, les miens et un retour vers moi-même, une retrouvaille avec ce chez moi qu’est mon âme.

Avancer à mon rythme, être à l’écoute de mon intuition, être au plus près de moi-même et ressentir mon âme. Au travers de mes racines, bien plus lointaines que les 6000 kilomètres qui me séparent de ma terre natale. Retrouver cette âme qui par delà mes traumas aussi insignifiants que j’ai pu les penser, m’ont pourtant privés de moi-même. Je me ressens. Me comprends. Je comprends que l’amour de soi est une arme puissante. Une arme qui nous permet de soulever des montagnes.

Laissez-moi vous parler de cet amour retrouvé de moi.

Avant de me lancer dans mon aventure auto-entrepreneuriale, j’étais et suis encore d’ailleurs comme la plupart, en poste dans une boite de la place. Je vis en France et pour autant que je sois engagée dans le militantisme afro féminin, j’avais tendance à fuir les situations d’oppressions car je ne savais me saisir de moi-même pour y apporter une réponse. Une de ces contradiction qui me caractérisait. Être consciente de la nécessité d’agir et le faire en quelque sorte pour les autres mais ne pas me sentir assez en phase avec moi-même pour prendre position pour moi-même. Le choix ne m’a pourtant pas été laissé.

Après un soin très intense avec Arlette, où nous sommes allées à la rencontre d’un moi intérieur que je ne savais pas si puissant, j’arrive un matin pour prendre mon poste comme à mon habitude. Cette entreprise où je me sent si bien depuis ma prise de fonctions des semaines avant, va pourtant devenir l’écrin privilégié de ma prise de position pour moi-même.

18h sonnent, et me voilà convoquée dans le bureau de mon chef d’agence. Homme de la cinquantaine environ, parfaitement assis dans son "white privilege". Cet homme assis à son bureau avec son salaire à 6 chiffres si ce n’est plus me dit de but en blanc “je suis très embarrassé de vous dire ça, mais vous aurez bien remarqué que j’ai attendu que tout le monde soit parti pour le faire, mais vous sentez un peu fort”. Etant dans le monde du travail depuis aussi longtemps que je me souvienne, je me retrouve avec mes plus de 10 ans de carrière au vu de mon âge, assise devant un homme blanc, mon patron qui me dit ni plus ni moins “tu pues”. Je suis la seule femme noire de l’agence. Me revient en tête ses remarques sur la chargée d’entretien des locaux maghrébine, qui n’en fait pas assez à ses yeux, et s’habille de façon inappropriée en plus (elle est voilée). Mais surtout, me revient mon silence. Toujours. Mon sourire crispé au fil de ma carrière à chaque remarque déplacée. Ce profil bas que je m’obligeais à tenir et qui me conduit entre autre deux ans plus tôt à un AVC et un burn out dans mon ancienne boite. J’ai envie de vomir. De crier, de pleurer. De l’avis de tou.te.s ce qui me caractérise, c’est ma grande liberté de parole (d’autres diraient ma grande gueule) et pourtant personne ne s’imagine que la plupart du temps, je porte un masque. Pour coller à une image de moi-même que je me suis créé en grandissant entourée de femmes qui ne s'en laissent pas compter. Ce masque de silence pour être acceptée.

Me voici donc face à moi-même , devant l’un des visages les plus laids de ce pays que j’adore. Mon pays. Je le sais, il n’y a aucun problème avec mon odeur. Nous le savons tous les deux, il s’agit de me faire comprendre que je suis inférieure. Que la couleur de ma peau s’accompagne d’aléas. Il s’agit que je saisisse qu’il lui est possible de tout se permettre et que ma seule possibilité est de sourire, dire que je suis embarrassée et désolée, que je vais régler le problème. Mais quel problème? Justifier de son hygiène corporelle à son lieu de service. Comment le fait-on? S’il existe de réels problèmes, maladies touchant à cet aspect d’une personne, je n’en souffre pas. Et oui le gel douche, le dentifrice, l’épilation, le déodorant et les parfums, je connais. Mais alors débarquer dans son bureau avec ma panoplie au complet ou une photo de moi sous la douche tous les matins? Je ne crois pas non. Le frapper? Je vous avoue que l’envie était méchamment présente.

Mais non.

Et soudain, les mots du soin fait par Arlette plus tôt me reviennent en mémoire “Danielle doit prendre la place qui lui revient. Elle doit dire les choses, prendre position pour elle-même”. Arlette, dans son processus, m’emmène loin en moi et laisse parler ces guides, les miens. Qui savent qui je suis, pourquoi je dois et ce que je suis. Les réponses sont là, au plus profond de nous-même et savoir s’en saisir n’est pas aisé mais lorsque l’on a cette personne qui sait vous guider, tout devient plus clair. Je me rend compte assise là, que j’ai les armes pour faire face. Que la frustration que je pense ressentir ne m’appartient pas. Que je sais. Je sais qui je suis et que cette démarche aussi humiliante qu’elle soit n’enlève rien à qui je suis et au contraire me conforte dans cette prise de conscience qui est que je mérite le plus strict respect et que lorsque l’on ne me le donne pas, il m’appartient de l’arracher et de prendre la place qui est la mienne. Ce jour-là, je n’ai pas frémis une seule fois en disant à cet homme assis en face de moi qu’il avait dépassé les limites tout chef qu’il soit. Que jamais plus il ne devait se permettre de croire qu’il était en droit de faire une remarque pareille à qui que ce soit. Que son acte raciste aurait des conséquences s’il ne prenait pas conscience et garde à ses actes et ses dires face à moi. Se faisant, je me retrouve face à ce fameux porc du mouvement #balancetonporc. Ce cher manager engoncé dans son privilège ne s’est pas privé de se fendre d’une remarque sur ma poitrine devant ma tirade. Ma réponse? Une lettre recommandée quelques jours plus tard à la direction ainsi qu’à lui-même.

Cette victoire, aussi insignifiante qu’elle puisse être aux yeux du commun, est pour moi un pas de géant.

Des exemples de ce type, me prouvant qu’aujourd’hui, les réponses dont j’ai su me saisir grâce à ce parcours avec Arlette, sont les réponses d’une vie, j’en ai à la pêle. Mais il ne s’agit pas de prouver quoique ce soit. Il s’agit de vivre. Vivre en se saisissant de son entièreté. Cette sensation d’être perdue dans les méandres de son être, ces questions chez moi que je croyais permanentes, indélébiles mais surtout insurmontables ont trouvés un écrin, une confiance qui sait leur donner une réponse, un écho. Un apaisement.

Voilà ce à quoi Of Trees and Butterflies© m’a menée.

Aujourd’hui je sais. Le chemin que je veux pour moi, qui je suis. Le futur sera toujours tissé de porcs et autres incertitudes, de questionnements, mais aujourd’hui l’angoisse, l’incertitude quant à ce que je suis et si je saurais gérer n’est plus là. Ces mots je les ai voulu les plus simples possibles. Les tournures de phrases les plus alambiquées ne sauraient traduire un parcours de vie. L’âme, on l’imagine souvent insaisissable, lointaine, spiritueuse, presque vaporeuse. Mais elle est bien plus près de nous que cela. Elle est bien plus nous que l’on ne se le figure. Et s’en saisir, c’est être pleinement soi.

Ce parcours n’est pas un remède miracle à tous les problèmes, Dieu nous garde d’un tel remède, la vie serait bien trop ennuyeuse. Mais il est assurément une vérité. Un voyage vers les racines de son être pour prendre son envol, loin dans et vers soi. Cette réponse identitaire au fameux “Qui je suis si je n’ai pas de racines ?”, bien au delà des racines telles qu’on le conçoit, personnifiées en un nom ou une famille. Celles de notre être propre, notre âme. Ce parcours est pour moi une réponse socle à tout être fait de chair, de sang et surtout d’âme.

Quand on sait, on ne doute plus, on se saisit de soi pour répondre.

Aujourd’hui je souris face à mon mal-être que je jugeais insurmontable il y a quelques semaines encore. Ce mal-être n’a pas disparu par magie, mais je sais qui il est maintenant et nous avançons main dans la main vers cette guérison qui ne semble plus inaccessible. Mon âme aujourd’hui demeure près de mon coeur. Non, mon voyage n’est pas terminé. Une vie ne suffira certainement pas à en faire le tour. Mais le cheminement est si révélateur que je ne m’en lasserai probablement pas dans cette vie.

Cette Femme-médecine, mon ange de voyage, Arlette, merci à toi. Ce travail a le sens de l’âme que tu y mets et quelle belle âme !

Mon année 2019

Hellloooo. Ca fait un bail que je ne n'ai pas écrit un de mes petits mots doux.

Quoi de mieux que la nouvelle année pour le faire, pour exprimer ma gratitude à ceux qui se sont joins à ma tribu ces dernières semaine et….pour ne pas déroger à la règle, te souhaiter une belle année 2019.

Nouvelle année, nouvelle page, nouveau cycle.

Où que tu sois, j’espère que tout va pour le mieux, que ton année s’annonce inspirée, sereine et épanouissante.

Ma rentrée c’était mardi la semaine dernière, un peu plus tard que d’habitude. Avant ça j’ai passé 15 jours très intenses, loin de mon train train quotidien, en compagnie de ma famille au Cameroun. Quand je parle de ma famille, j’inclue non seulement mon mari et mes enfants, mais aussi mes parents, ma grand-mère, mes cousins, cousines, oncles, tantes, tout le plaisir et les maux de tête qui les accompagnent. Intense, je te dis.

Ce que j’ai retenu de ces vacances, je le mets dans un billet très bientôt.

Mon année 2018, fidèle à elle-même, dans toute sa virulence et sa véhémence, s’est terminée dans des turbulences émotionnelles. Jusqu’au bout, jusqu’à la fin, j’ai dû me défaire de mes peurs les plus profondes, de mes croyances les plus limitantes à cet instant. Le travail n’est pas terminé, mais 2018 a bien entamé le travail lors de ses dernières semaines.

Bilan de l’année:

J’ai fait face à ma peur du manque, à mes croyances limitantes par rapport à l’argent

J’ai fait face à ma peur de l’Autre, à ma peur de son jugement

J’ai appris à chercher la sécurité en moi, et non à l’extérieur

J’ai appris ce que c’est de s’aimer, de s’écouter

J’ai appris ce que c’est de prendre ma place

J’ai écrit mon premier livre pour enfants

J’ai débuté mon entreprise de thérapeute inspirée

Pour effectuer tout cela, j’ai dû littéralement me dépouiller, déconstruire, défaire. Les mots ne sauraient exprimer l’intensité de l’année que je viens de passer. Année d’une rare intensité, elle fut agitée, imprévisible, pleine de surprises et d’apprentissages. Je n’arrive pas à me dire qu’elle fut difficile. Il y a quelques années, j’aurais pu la considérer difficile, oui. Mais maintenant, avec tout ce que j’ai appris, avec tout ce que j’ai fait, je ne peux avoir que de la gratitude. 2018, l’année où je me suis découverte, l’année où je suis re-née. Ecrivain et guérisseuse, j’ai fait connaissance avec ces autres parties de moi.

Je me suis sentie perdue, très souvent. Je me suis parfois sentie mis à nue aussi. Puis, j’ai compris que c’était pour mieux me reconstruire. Dans mes moments de doutes et de solitude, j’ai appris à chercher les réponses en moi. J’ai appris à reconnaitre les murmures de mon coeur et les cris de mon corps. Ces deux éléments sont devenus les éléments clés sans lesquels je ne puis désormais plus avancer.

Alors pour ce nouveau cycle, pour ce nouveau départ symbolique, je n’ai pas pris de résolutions. J’en fait très rarement, je les trouve contraignantes et limitantes.

A la place, je place des intentions, je fais des vœux, j’envoie des souhaits à l’univers.

Mes intentions pour l’année 2019 se résument en trois ingrédients…ou quatre…ou cinq :-)

FOI

FOCUS

FLOW/ FLUIDITE

En y saupoudrant beaucoup de FUN et de FEMINITE

FOI, parce que sans la foi en moi, la foi en quelque chose de bien plus grand que moi, en cet élément certes Impalpable et Indicible mais néanmoins clé, tout le reste ne peut être, ou du moins, ne peut être tel que je le désire. Sans la Foi, je vis constamment dans la peur. Sans la foi je n’ai ni confiance ni espoir que cette vie peut m’apporter le meilleur. De ce socle, découle le reste.

FOCUS, tout en restant FUN. FOCUS, parce que j’aimerai accomplir certaine choses. Pour cela, il faut que je garde en tête et en esprit mon POURQUOI. POURQUOI je fais ce que je fais, quelle est ma motivation profonde, ma motivation racine derrière ces mots que je t’envoie, derrière les livres que j’écris, derrière les soins que j’effectue. Pourquoi j’écris, pourquoi j’accompagne, pourquoi je (me) guéris. Mon POURQUOI est mon fil d’Ariane, mon intention principale. J’en parlerai dans un autre billet. Le fait de rester focalisée sur la raison pour laquelle je fais les choses me permet de mieux choisir mes outils, de ne pas confondre outils et finalité, de ne pas m’éparpiller. Tout ça bien sûr, en suivant ma joie.

FLUIDITE. C’est décidé, si ce n’est pas fluide, ce n’est pas pour moi. Le fait de m’écouter et de respecter mes choix, mes désirs et mon rythme devrait permettre que les choses se fassent aisément. Je ne dis pas ici, qu’il ne faut pas franchir les difficultés ou qu’il faut les éviter. Ce que je veux dire, c’est que suivre mon intuition me permettrait de reconnaitre ces difficultés qui sont là pour me faire avancer, et ces difficultés imposées par des circonstances externes qui pourraient me détourner de mon focus.

Le fil rouge qui relie ces trois éléments de mon année 2019, l’élément clé à la base de tout, c’est le lâcher prise.

Lâcher prise, ne pas chercher à tout contrôler, faire confiance à la vie, me laisser porter par le flow, la fluidité de la vie, faire le choix de l’amour plutôt que celui de la peur. J’avais amorcé cette manière de voir les choses et de les vivre en 2018, mais en 2019, je compte bien l’incarner encore plus.

J’ai hâte de savoir ce que cette année 2019 me réserve.

Et toi, quelles sont tes intentions pour ce nouveau cycle ?

Je suis sûre que ton année 2018 a également été très intense, cela semble être le cas pour beaucoup de monde. Pour certains d’entre nous, 2018 n’était pas tout rose. Si c’est ton cas, je peux te conseiller un exercice que j’ai moi même fait, et que je fais faire en ce moment à ceux que j’accompagne: sur une feuille de papier, fais la liste de tout les expériences « négatives » que tu as vécues (toutes les merdes qui te sont arrivées). A chaque difficulté que tu as traversée, fais correspondre une leçon que tu as apprise, qui te permet d’aborder ce nouveau cycle autrement, avec une nouvelle perspective.

Pour ce début d’année, jusqu’à la fin du mois de janvier, j’offre à mes abonnés (à toi donc qui est abonné à cette newsletter), trente minutes de séance d’éclairage gratuite. Si tu as besoin de clarifier tes intentions pour l’année 2019, de guidance pour les 12 mois à venir, n’hésite pas à m’envoyer un message, ou à prendre rendez-vous.

Je te souhaite encore une fois une belle année 2019.

Ce que j'ai lâché en 2018

A l’heure où j’ai écrit ces lignes, il était 3 heures du matin, j’avais à peine dormi de la nuit et je voyageais pour le boulot dans deux heures. J’avais pourtant la forme à ce moment là. Pourquoi ? Je te raconte tout:

Je dis souvent aux personnes que j’accompagne que c’est essentiel lorsqu’on veut avancer de faire bouger les énergies, de faire bouger le curseur dans un sens ou dans un autre, pour que les choses se dévoilent à nous et soient peut être plus claires. Et ce que je conseille, je dois également l’appliquer à moi non? Ce fut fait, il y a quelques semaines, début décembre 2018.

Dans mon dernier billet, j’avais parlé de cette peur qui a failli me figer complètement, et même me faire reculer, lorsque j’ai décidé d’endosser officiellement la casquette de thérapeute et de le dire à haute voix. La peur de me montrer, entièrement. J’ai compris d’où elle venait, mais ce n’est pas tout de comprendre d’où elle vient, de l’apprivoiser, encore faut-il la dépasser.

C’est vrai que c’est important d’en savoir les causes mais si on ne fait rien après, ça ne sert pas à grand chose.

Ce que j’ai fait pour la dépasser? Je me suis montrée telle que je suis au monde, au petit monde autour de moi. Pourtant, je savais quelque part que ce n’était pas suffisant, qu’il y avait quelque chose qui bloquait. Un bout de cette peur restait au fond de moi, et je savais qu’il fallait que j’aille plus loin dans le fait de me dévoiler.

 

Je me suis donc dit que j’allais commencer par Instagram et faire un live. Instagram, tout comme Facebook est un réseau social, et Dieu sait que je ne suis pas très présente sur les réseaux sociaux. Je suis plus sur Instagram parce que j’aime beaucoup cette plateforme et ce qu’elle véhicule. Je ne compte par contre pas sur les réseaux sociaux pour développer mon activité, et c’est quelque chose qui m’avait un peu dérangé les dernières semaines, parce que autour de moi il me semblait que le développement par ces plateformes semblait une étape incontournable.

Mon intuition me murmurait qu'il ne fallait pas que je me force, que ce n’était pas parce que beaucoup d’entreprises sont basées sur ces plateformes que je devais également le faire.

Pendant un mois, je me suis demandé si je ne suis pas visible sur ces plateformes, comment développer mon activité de thérapeutes, comment faire la faire connaitre.

Lors de mes précédentes entreprises en tant que travailleur indépendante, les réseaux sociaux n’avaient pas autant d’ampleur. FaceBook venait à peine d’être mis sur pied quand j’ai commencé ma première entreprise en 2007. Et je me suis souvenue que ce qui m’avait plu à l’époque, quand je débutais, c’était d’aller vers les gens et de parler de ce que je faisais. Pas travers un écran, mais directement, face à face. J’organisais des rencontres, mes interactions se faisaient par le contact direct. Quelque part, c’est ainsi que je voulais commencer de nouveau mais c’était encore flou dans ma tête et je ne savais pas vraiment comment m’y prendre.

J’ai donc finalisé puis publié mon site internet. Je me suis dis « super Arlette, tu fais quoi maintenant? Comment tu fais venir les gens vers ton site qui est la plateforme internet que tu as décidé qui serait le centre de ton activité, et pas Insta et pas FB. Tu fais quoi maintenant? » et pendant plusieurs jours, je nageais dans ça, je tournais en rond. Je n’avais pas de réponses claires, rien n’était fluide à ce niveau. Je savais qu’il me fallait faire quelque chose, dépasser une ou des peurs, me bouger quelque part pour en sortir et avoir plus de clarté. Je ne savais pas quoi lâcher.

J’ai donc fait le live Insta, histoire de symboliquement dépasser ma peur de l'Autre, mon appréhension de me montrer. Je l’ai fait pour moi. Je savais que c’était quelque chose que je devais dépasse. Mon monologue a duré 30 minutes. J’ai dit ce que j’avais à dire et je n’ai pas été découragée par le fait que personne ne me suivait sur le moment. J’ai parlé toute seule devant la caméra pendant 30 minutes, sans personne en face. Je me suis sentie bien. J’imagine que cela peut être flippant pour certaines personnes, mais pour moi c’était plutôt rassurant, parce que j’ai pu dire ce que j’avais à dire sans interruption. Je savais au fond de moi que c’était important. J’ai donc fait l’exercice. Des gens l’ont regardé après mais le plus important, c’était de sauter ce pas. Mon mental m’a pour une fois fichu la paix, il n’est pas venu me dire « tu vois ça n’intéresse personne, tu perds ton temps » ou ce genre de chose.

J’avais déjà fais le travail avant de me dire Arlette tu le fais pour toi. Le travail était donc avant tout énergétique et spirituel, comme une étape à passer. Je ne sais pas si je vais donc continuer d’en faire, j’ai quelque idées mais le but de l’exercice n’était pas de faire du marketing. Le but de l’exercice était de faire bouger quelque chose, d’être dans l’action.

L’action est cruciale quand on veut progresser. On a souvent tendance à rester figé par nos peurs et nos émotions, mais si on ne bouge pas on ne peut pas savoir vers quelle direction aller ! Mes guides me l’avaient déjà dit, « agit, fais quelque chose, bouge, et ton coeur te dira ». C’est ce que j’ai fait avec ce live qui c’est bien passé et je me suis sentie soulagée, vraiment soulagée. C’était comme si physiquement, un poids s’était échappé de ma poitrine, on me l’avait enlevé.

En parallèle à cela, j’avais quelques soucis financiers, beaucoup d’investissements que j’avais fait pour mes activités et cette fin d’année était plutôt difficile, et j’avais envie de commencer l’année 2019 plutôt dans le positif.

Quelques jours plus tôt, mon intuition me poussait à regarder vers mon compte bloqué. J’avais une belle somme d’argent dans ce compte. Ce compte qui représentait pour moi la sécurité matérielle. J’ai une famille, des enfants, et la personne responsable que je suis me disais de laisser ce montant tranquille.

La nouvelle Arlette se rappelait par contre que l’argent est une énergie. Cette énergie, figée, bloquée dans un compte. « Et si tu meurs demain tu en fais quoi de ton compte? Tu as toujours eu l’argent dont tu avais besoin et là, tu as une solution et tu ne l’utilises pas », je me suis dit un instant.

J’ai réalisé à ce moment, que ce compte était la somme de toutes mes peurs, il cristallisait mes pires « on ne sait jamais ». On ne sait jamais, si je tombe malade. On ne sait jamais, si mes enfants tombent malades, on ne sait jamais, si demain je perds mon boulot, on ne sait jamais, le ciel peut me tomber sur la tête. Oui, énergiquement, ce compte représentait mon manque de foi, mes choix basés sur la peur.

J’ai donc décidé de faire le choix de l’amour, de la confiance:

Walk your talk

Trust the process

The universe has my back

Comme une chanson, ces mantras me sont venus à l’esprit et j’ai décidé de faire péter mon compte bloqué. Et j’ai encore une fois ressenti un immense soulagement. J’ai compris immédiatement que je venais dépasser une grande peur en lien avec l’argent, la peur du manque.

Le fait que je casse mon compte bloqué m’a permit de régler des factures, d’investir dans ma nouvelle entreprise et de commencer l’année de manière sereine.

Elle coute combien ma sérénité au fait?

C’est sur, je n’ai plus d’économies. Mon travail est basé sur la foi. Ce compte c’était comme si j’envoyais le message à l’univers que je n’avais pas confiance en lui, en sa capacité de me pourvoir d’abondance. Donc j’ai cassé le compte bloqué et sais-tu ce qui m’est arrivé par la suite, dans la soirée même où j’avais décidé de lâcher ma peur du manque?

Et bien par la suite, la clarté que je recherchais est arrivée, comme une fulgurance, comme une évidence, en plein 1 heure du matin.

Je me suis réveillée brusquement en ayant les réponses à mes questions, j’ai pris mon cahier et mon stylo pour tout écrire, avant de tout oublier. Lorsque j’ai écrit ce billet, je venais de mettre sur pied tout mon plan marketing l’année 2019, en pleine nuit. C'est comme ci le voile se soulevait et du coup, je savais où je devais aller et comment y aller.

Je savais, d’un coup, sur quoi sur quoi baser ma nouvelle activité, j’avais trouvé mon POURQUOI, les fondations et l’intention de ce que je suis en train de faire.

Au bout de trois heures d'écriture inspirée, j'avais trouvé la manière dont je voulais fonctionner, les conctacts que je devais effectuer. J’ai trouvé le coeur, mon coeur à moi, la raison pour laquelle je ne voulais pas aller vers les réseaux sociaux et la raison pour laquelle j’étais arrivée à ce moment bien précis.

Cerise sur le gâteau, quelques jours plus tard, je confirmais mes deux premiers accompagnements payants, comme un signe, qu’encore une fois, j’avais eu raison de suivre cette petite voix au fond de moi.

Et tout ça n’est venu que quand j’ai lâché ma peur du manque, et ma peur de l’autre. 2018 s’est donc terminé avec ces bonnes nouvelles, me confortant dans la voie que j’ai décidé de suivre.

Et toi, que dois-tu lâcher pour plus de fluidité dans ta vie, que dois-tu lâcher pour arriver à tes objectifs. Tu voudrais bien avancer, mais ne sais quoi ni comment faire ? Profite des séances éclairage que j’offre à mes abonnés jusqu’à la fin du mois de janvier 2019.

Prends rendez-vous ici, et profite de ta séance gratuite.

Cette peur qui voulait m'empêcher de faire le grand saut

Je te le disais dans mes articles précédents, ma vie prend un nouveau tournant.

Ces dernières semaines, j’ai été happée par la préparation de tout ça, le beau, le superficiel, le sexy.

J’ai écrit sur ce que je fais, j’ai pesé mes mots, j’ai choisi les plus jolis, ceux qui me correspondaient le mieux. J’ai fait des photos pros, j’ai soigné la présentation du site internet, pour qu’il me ressemble au mieux.

Du coup, j’ai oublié un moment la raison, le but de tout ça. Je me suis laissé emporter par la forme, et j’ai oublié le fond. Enfin, presqu’oublié.

Le fond, c’est que je me remets à mon propre compte. Du moins en partie pour l’instant. La peur provoquée par ce changement de statut, ça fait des mois que j’y travaille, ce n’est donc pas ça qui me fait le plus peur.

Ce qui m’a fait peur, c’est le domaine dans lequel je vais désormais évoluer au vu et au su de tous : le spirituel.

Ce n’est pas la première fois que je fais ce type de grand saut, de changement professionnel. J’ai de la chance d’avoir souvent pu choisir, suivre ce qui me plait. Lorsque j’ai décidé après mon master de me mettre à mon propre compte, j’ai embrassé cette expérience et tout ce qui venait avec.

Je me suis donné à fond, j’y ai pris beaucoup de plaisir et j’ai appris énormément. Lorsque j’ai également décidé de redevenir salariée, ça s’est également fait dans la joie. J’ai pris cela comme une autre chouette expérience à vivre, de nouvelles choses à apprendre, de nouvelles personnes à rencontrer.

Bref, tout mon parcours professionnel se résume à une série de grands sauts, guidés par mes envies, mes intuitions, et cela m’a toujours servi, d’une manière ou d’une autre.

Cette fois ci cependant, cette fois ci, ça ne s’est pas passé vraiment pareil. Pendant longtemps, j’ai cherché à savoir ce qui bloquait. Ce changement, je le voyais arriver, mais je ne sautais pas forcément de joie. Et la semaine dernière, en mettant les dernières touches au site internet, j’ai réalisé le souci. Le souci, c’est que la voie que j’ai décidé de prendre, je ne l’ai pas choisie. Vous m’en auriez parlé il y a encore quelques temps, je vous aurais regardé avec des yeux ronds. Quoi ? Moi ? Travailler dans ça ? ça ne va pas non ?

Non, cette voie, je ne l’ai pas choisie, c’est elle qui m’a choisie.

J’ai passé plusieurs jours à me demander, pourquoi, pourquoi ???? pourquoi moi ?

La petite voix au fond de moi, celle qui veut me protéger, n’arrêtait pas de me dire : « Il n’est pas trop tard tu sais. Tu peux toujours changer d’avis. Il y a plein de gens qui font ça, ce n’est pas une grande perte si tu ignores cet appel. »

L’appel ? celui de guérir, celui de la guérison. Cela faisait des mois que mes guides me l’avaient dit, le temps était venu pour moi de guérir. J’ai fait un peu la sourde oreille. J’ai pris mon temps. Puis autour de moi, les signes se sont faits plus forts, plus pressants. Je n’ai plus pu ignorer ce côté de moi, il fallait que je me jette à l’eau.

Mon cheminement personnel, je ne le voyais pas dans l’accompagnement des autres. Pour moi, il restait personnel, c’était ma guérison, et celle de personne d’autre.

Cela ne s’est pas tout à fait passé ainsi.

J’ai donc décidé de me jeter à l’eau.

Il y a quelques jours, quand je me suis rendu compte que le site internet était pratiquement finalisé, que je ne pouvais plus me cacher derrière ce type de superficialité, j’ai été prise d’une crise d’angoisse.

La vraie crise d’angoisse, celle qui t’empêche de bouger, de respirer. Celle qui te coupe le souffle.

J’ai rampé jusqu’à mon matelas de méditation, pour entamer le dialogue. Cette peur, elle m’a d’abord enserré le plexus solaire. Littéralement, la peur au ventre. Je ne l’ai pas accueillie, je l’ai subie. Puis elle est montée au niveau du cœur, et j’ai commencé à manquer d’air. Elle a continué au niveau de la gorge, me donnant envie de vomir toutes mes tripes.

Pourquoi, pourquoi moi ? Pourquoi c’est moi qui dois faire ce travail ? pourquoi ces guérisons doivent-elles passer par moi ?

Puis ma peur s’est mise à me parler : « Ils vont se moquer de toi, te prendre pour une folle. Quoi ? tu vas parler de Dieu ? Tu vas parler de tes guides ? Tu rigoles !Tu veux guérir ? Ils vont te traiter de sorcière. Ils vont te demander pourquoi tu te fais payer. Ils vont te quitter, ils ne vont plus t’aimer. »

J’avais mis le doigt là, sur ma blessure, celle qui m’avait empêché d’avancer jusque-là, ma blessure de rejet, ma peur de l’autre.

Mon travail qui consiste à aborder des sujets délicats, des sujets personnels. Sortir ce que j’ai dans les tripes et accompagner les autres à le faire. Parler de spiritualité, d’âme, de cœur, d’esprit, de pouvoir personnel, de cheminement de vie. Super ?

Mais non. Quelle joie veux-tu trouver dans cela Arlette ? Tu vas te faire massacrer, oublie.

Cette peur, le message qu’elle me portait, c’était que j’aurais besoin d’aller vers l’autre, d’ouvrir mon cœur et de dire ma vérité. Trois choses avec lesquelles j’ai toujours eu du mal dans ma vie.

Pour pouvoir guérir les autres, il fallait que j’enlève mes masques. Dieu que ça fait mal ! J’ai pleuré pendant des jours, j’en pleure encore. La blessure est grande ouverte, et j’attends qu’elle se referme.

Aller vers les autres, cela signifie ne pas faire semblant, dire toute la vérité, me présenter telle que je suis. M’affirmer, m’assumer. Montrer mes blessures, en parler, accepter que j’en ai, accepter que oui, l’une d’elle c’est le regard des autres, ce qu’ils vont penser de moi, les jugements qu’ils vont porter. Ne plus me cacher, prendre ma place et assumer. Surtout, dans tout ça, faire confiance. Faire confiance à l’autre, à sa bienveillance, à son humanité. Lui ouvrir mon cœur, lui faire de la place, l’accepter également tel qu’il est. Puis, dire ma vérité. Dire ce que j’ai dans les tripes. Tant pis si ça gêne, tant pis si ce n’est pas accepté. C’est MA vérité, c’est ce qui compte.

Quand je me suis rendu compte de ce que je m’apprêtais à faire allait me demander, oui, je me suis écroulée. 37 ans que j’avais réussi à me cacher de moi-même. Et puis, mes capacités qui se révèlent, remontent à la surface. Honore ton âme, mes guides m’ont dit.

Tout ignorer et faire comme si de rien était, impossible désormais. Je n’aurais pas pu me regarder dans la glace. Mes doutes ne proviennent pas de ce que je suis capable de co-créer avec mes guides et les lumières qui me consultent. J’ai eu à accompagner plusieurs personnes dans leur guérison, dans leur évolution. Je l’ai fait de manière non officielle, ce qui me permettait de rester cacher.

Comment me regarder dans la glace, sachant que cette joie que j’avais partagée avec certains, ces guérisons mutuelles que nous avons expérimentées, je m’empêchais de les vivre avec d’autres, beaucoup d’autres parce que j’avais peur ? Impensable.

Alors, j’ai dû aller de l’avant. Aujourd’hui, il me faut aller plus loin et pour cela, dépasser cette peur qui m’enserre. Comment la dépasser ? Dans l’action, le courage, la confiance et la foi.

Et c’est dans mes actions et mon courage que je trouverais ma guérison, je pense.

Je commence donc dans ce billet. Je m’ouvre, et je parle ma vérité :

Je suis Arlette, femme-médecine.

Canal entre le visible et l’invisible.

Je vais chercher dans l’invisible, des pistes de guérison et de réconciliation

Je vais traduire dans le visible les aspirations de ton âme et ses désirs

Je vais partager les messages de ce qui en toi, est caché et délaissé

Nous allons toucher les profondeurs, les tiennes, les miennes

Nous allons éclairer l’ombre, et harmoniser le lien entre ton corps, ton esprit et ton âme.

Ma voix, mes sons, mes paroles transmettront les messages et parleront à ton cœur

Mes mots, mes textes feront remonter à la surface, l’écho de ton être divin

Nous ne serons pas seul.es lors de ce voyage, jamais seul.es.

Nous serons guidé.es, par nos guides spirituels, nos anges gardiens, nos ancêtres.

Nous serons entouré.es d’énergies d’amour, de guérison, de paix et de joie

Nous nous associerons aux éléments, à l’eau, au feu, à la terre et à l’air

Certaines prises de conscience se feront dans la douceur

Certains éveils se feront dans la douleur physique ou émotionnelle

Après chaque tremblement, chaque soubresaut, vont éclore les germes de tes nouvelles énergies

Une autre manière d’appréhender ton monde, la révélation de ton pouvoir créateur, la matérialisation de tes intentions, telles sont les nouvelles vibrations que nous irons chercher.

Te perdre pour mieux te retrouver, c’est l’essence du voyage que je te propose.

Voilà, c’est dit.

Comme je n’aime pas vraiment les cases, j’ai eu du mal à définir ce que je fais quand je guéris. J’ai demandé à une personne qui avait fait le voyage avec moi, comment elle décrirait ce que nous avions vécu ensemble. Elle m’a dit « ces voyages ne se disent pas, Arlette, ils se vivent ».

J’ai donc fait appel à ma sœur de cœur, pour mettre les mots sur ces expériences. Comment peut-on décrire l’indicible, l’impalpable. Elle l’a pourtant fait avec brio. Je suis une grande amoureuse des mots mais pour dire mon histoire, raconter et essayer d’exprimer ce qui est ressenti, c’est ma sœur de cœur qui s’en est chargée.

Mon grand saut, il est donc fait désormais.

Pour en savoir plus, tu peux jeter un coup d'oeil ici

Merci de m’avoir lue, je t'embrasse

Face à un choix

Cela t’est déjà arrivé, j’en suis sûre, de regarder derrière toi, dans le rétroviseur de la vie, de voir ces moments où tu as eu le choix, ces moments où tu as pris la décision (consciente ou pas) de prendre un chemin, et pas un autre. Parfois tu te demandes sûrement, à quoi aurait ressemblé ta vie si tu avais fait un autre choix. Si tu avais continué ta route au lieu de répondre à ce garçon qui t’appelait? Si tu avais fait pharmacie au lieu de faire médecine, si tu avais fait ce stage qu’on t’avait proposé, ce voyage que tu voulais effectuer? Les exemples sont multiples.

J’ai eu à fait cet exercice en pleine conscience, il y’a quelques jours. Cet instant où j’ai le choix, plutôt que de le voir dans le rétroviseur, je m’y suis arrêté au moment où il s’est présenté. Vivre en pleine conscience m’a permit de reconnaître cet instant dont je me souviendrais peut-être dans quelques mois, comme un instant décisif dans la vie que j’aurais choisie. Les Anglo-saxons appellent cela le « tipping point », le point de bascule. Le moment où tu décides qu’à un moment M, tu prends plutôt la voie de gauche ou la voie de droite, pour diverses raisons.

Arrivée à ce point de bascule, j’ai eu à m’arrêter, et à réfléchir. Mon choix, celui de continuer ma vie, telle que beaucoup d’entre vous la connaissent, ou celle de prendre le chemin de mon coeur, de sauter dans le vide, vers l’inconnu.

J’ai fait le choix de l’inconnu. J’ai fait le choix de tourner le dos à ma zone de confort actuelle. Et d’explorer le mystérieux, l’invisible et l’insoupçonné. Cette nouvelle vie que j’ai choisie, je ne sais pas à quoi elle va ressembler pour l’instant. Je suis en train d’en imaginer la structure, je ne sais pas exactement comment elle va se matérialiser. Ma vie actuelle ne va pas changer tout de suite, mais les énergies de changements sont déjà en place, je le sens. Mon énergie est déjà tournée vers mon nouveau choix, vers ma nouvelle vie. Les choses sont en train de se mettre en place, au niveau subtil et au niveau matériel. Ma vie professionnelle actuelle commence à refléter mes nouveaux choix. J’ai annoncé que je prendrai désormais plus de temps pour ma vie personnelle et j’ai partagé avec mes collègues le fait que je n’aurai plus l’espace ou l’énergie pour porter une partie de leurs responsabilités. Mon temps, mes efforts sont désormais tournés vers cet inconnu qui m’attire.

Une fois que tous les changements seront actés, peut-être dans six mois, peut-être dans un an, je me demande avec quel regard je regarderai dans mon rétroviseur. Sans regrets, jamais de regrets, mais les questionnements ne s’arrêteront pas de sitôt je suppose.

L’observation de ce point de bascule fut un exercice assez révélateur pour moi. Révélateur sur la manière dont je fonctionne, sur la manière dont j’ai évolué. Il est révélateur également parce qu’il ne m’a pas fait plonger dans le passé (ce n’était pas le but), mais il a confirmé certains concepts que j’ai déjà intégré:

Tout d’abord (et c’est mon avis personnel): Tu as toujours le choix. Tu n’as pas toujours le choix sur les évènements qui arrivent, mais tu as le choix sur la manière dont tu vas les accueillir et y faire face. Nous sommes tous des créateurs, que nous nous en rendions compte ou pas. Chaque instant, chaque moment, est une opportunité de création. Le matin au réveil, tu as l’opportunité de créer ta journée. Comment vas-tu l’accueillir? Chaque rencontre est l’occasion de créer une expérience, pour toi, pour les autres. Quelle expérience choisis-tu de vivre?

Chaque choix a des conséquences, ou plutôt des résultats. Parfois, tu t’en rends compte pas longtemps après l’action, parfois bien après que tu aies pris la décision. Cette décision de changer une partie de ma vie, aura des résultats (positifs j’espère) sur mes finances, sur mon organisation au quotidien, sur mes relations amicales et familiales. Si les résultats sont moins positifs que ce à quoi je m’attends, je devrai alors provoquer un autre point de bascule, et effectuer d’autres changements. Ainsi va ma vie.

Le concept de zone de confort est aléatoire. La zone de confort peut rétrécir, comme elle peut s’agrandir. Je choisis de ne pas voir mon changement prochain comme une sortie de ma zone de confort, mais plutôt comme une façon de l’étendre. Ma zone de confort, c’est ce que je connais, c’est là où, et quand je suis bien. Bientôt, l’inconnu sera connu, bientôt je serai installée confortablement dans mon inconnu, et j’aurai ainsi étendu ma zone de confort.

Voilà pour ma part. Ces changements, ces nouvelles aventures que j’ai décidé d’expérimenter, je t’en ferais part le moment venu, dans un autre billet.

Je te souhaite de reconnaître ces points de bascule dans ta vie, de les accueillir avec gratitude, et de pouvoir faire ton choix sur la base des désirs de ton coeur et de ton intuition.

Octobre et Novembre 2018

I am baaaaack !!!!!

Je n’ai jamais été loin à vrai dire, mais les évènements se sont enchainés ces derniers temps, je n’ai pas pris le temps de souffler et de te tenir au courant de mes dernières aventures.


J’espère que tout se passe comme tu veux du côté de chez toi. Donne des nouvelles !

De mon côté, beaucoup de mouvements, pas mal de choses en suspens. Je suis en train de mettre mon année 2019 sur pieds, et je ressens cette excitation des nouveaux départs, que je n’ai pas ressenti pendant longtemps.

Alors quoi de neuf?

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J’ai fait un petit voyage. Je suis allée pour la première fois dans le sud de la Tunisie. Tozeur, Nefta, Chott El Jrid, les photos ici t'en disent plus (faut avoir gmail pour y avoir accès, ou alors je te ferais signe quand j’aurais fait la publication sur le blog voyage) . Je me suis é.cla.tée. Un long weekend avec des amis, pour découvrir un autre visage du pays. Prendre du temps pour moi, chose que je fais de plus en plus, que je me permets de plus en plus. Je me suis rendue compte que c’est moi qui me retenais de prendre ce temps, pensant que mon boulot était si important que tout pouvait s’écrouler si je partais. Ils s’en sont bien sortis en mon absence finalement…et moi, je suis heureuse de créer vraiment cette vite que je veux, qui me ressemble.

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En parlant de boulot, mon absence était partiellement due au fait que j’avais un rapport annuel à rendre. Je l’ai traîné pendant un bout de temps, celui là. J'ai procrastiné, j'ai fait durer le processus, j'y suis allée à reculons, avec un main dans le dos. Bref. Tu me comprends.

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Depuis que j’écris pour le plaisir, j’ai de plus en plus de mal à produire de longs écrits pour le boulot. C’est grave docteur? En tout cas, ça tombe mal, c’est la plus grande partie de mon boulot. Bref, ça ira pour moi.

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J’étais aussi occupée à revoir (encore) la nouvelle édition du livre, des aventures de Kinlam. « Je vous ai compris » :-) Finalement, je vais en faire un roman jeunesse. Les critiques qui me sont revenues c’est qu’outre le côté esthétique (ça le je le savais, il me plaisait moyen également), le format ne correspondait pas à la tranche d’âge des petits lecteurs. On est donc en train de tout changer, et Inshallah tout sera prêt pour Noel ;-) Youpi !!! D’ailleurs, tu peux en lire une belle critique ici.

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J’ai enregistré un nouveau podcast, il parle de la parentalité positive et bienveillante. Ça te parle comme concept ? Je t’en dirait plus dans un autre article, le temps que je le mette en ligne.

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Je refais le site internet. Yep yep yep. Tu me connais, depuis le temps. Je vais dans le sens de MOI. Puisque nous sommes entre nous, je peux bien te l’annoncer, mais chuuut !!! Je ne peux pas encore en parler, le temps de peaufiner certain derniers petits détails. De ça aussi, je vais en parler dans un autre article. Bref, qu’est-ce que je disais déjà? -ah oui. Je m’installe en tant que thérapeute (tu changes encore? m’as demandé une de mes amies il y a quelques jours).
Bon.
Changer, c’est trop dire. Je rumine cela, je me tâte, je me teste depuis un an. Je me suis dit, après une brusque prise de conscience en septembre, « pourquoi pas? » D’autre part, quand je dis « thérapeute », c’est juste que je ne sais quel autre mot utiliser, même si celui-ci ne me convient pas tout-à-fait. Je préfère « créatrice de voyages » :-) Plus de détails dans quelques jours.
 

Enfin, pour ce qui est de changer souvent. Oui, oui. J’ai fait la paix avec le fait de ne pas avoir de trajectoire linéaire, de ne pas coller à une norme. Je ne peux pas, ça ne me ressemble pas. C’est comme ça. Autant de métiers, autant de vies. Avec le recul, je réalise que c’est tout ce que j’ai fait auparavant qui m’a mené là où je suis aujourd’hui, et je suis bien à cet endroit…jusqu’au prochain développement, à la prochaine mue, à la prochaine métamorphose.

Elle est pas belle la vie ?

Bon, comme tu peux le voir, je n’ai pas chômé depuis la dernière fois que nous avons échangé. L’année 2018, aura finalement été une année bien chargée, mais tellement gratifiante pour moi.

J’aimerais bien savoir ton opinion sur les trajectoires de vie (voir avant dernier paragraphe). Qu’en penses-tu? Rester fidèle à une occupation, un métier, ou changer au gré des opportunités de la vie?

Ma slow life

J’ai pris un jour de congé...et une semaine au ralenti

Et alors madame ? J’imagine bien ce que tu te dis, en quoi c’est intéressant que tu saches que j’ai pris un jour de congé ? A rien en fait. Quand on y pense, tout cela ne sert pas à grand-chose. Mais bon, tant que nous sommes là…

Je disais donc que la semaine dernière, je me suis levée avec une envie de… rien. Lundi était férié, j’ai pris le temps de préparer les enfants pour l’école, puis, plus rien. J’avais, quelques jours auparavant, préparé une liste plus longue que mon bras, de choses que j’allais faire ce jour-là. Une to-do liste efficace, qui m’aurait permise de bien avancer dans mes projets. Des articles à écrire (et à envoyer), des rapports à terminer pour le boulot, un podcast à mettre en ligne, des courses à faire, de la paperasse à envoyer, etc. Rien de tout cela ne fut fait. Rien de rien.

Je me suis mise au lit avec un roman d’amour, et je suis restée ainsi toute la journée. Et ce fut l’esprit dans lequel je suis restée toute la semaine.

Autant la semaine d’avant avait été productive, autant je trainais avec moi une envie de rien faire. La nouvelle lune ? Vénus rétrograde ? Peu importe. J’étais zen, zen, super zen. J’ai mis le téléphone de côté, l’ordinateur aussi (sauf pour le boulot), et j’ai regardé le temps passer.

Comme dans sa chanson Zen, j’ai fredonné les paroles de la chanson deRokia Traoré:

Les heures sans heures ont glissé

Sur l'horizon, n'emportant que ce jour

J'ai eu le courage

De ne rien faire

Zen...Je suis Zen...

Que les heures passent

Que le temps s'efface

Moi, ça y est, je m'en défais

De ces heures de l'automne

Qui me mangent, tous les jours

Zen...Je suis Zen...

Zen...Oh que je suis...Zen

Ce qu’il y a, c’est que j’ai appris à écouter mon corps, et à respecter son rythme. Il y a quelque temps, je me serais forcée, je me serais poussée à en faire plus, je me serais sentie coupable de ne pas accomplir ce que je m’étais promis de faire. Maintenant, je prends le temps.

Je prends le temps de m’écouter, je prends le temps de m’entendre. J’ai compris que je suis cyclique, et que ces périodes ou tout semble aller plus lentement ne sont pas des périodes de « rien ». Ce sont des moments d’introspection, de réflexion, de planification. Cette espèce de léthargie est une manière pour mon corps de me dire que j’ai besoin de m’éloigner un peu du chaos, du rythme de la vie quotidienne, pour prendre le temps de vivre en conscience, de profiter du moment présent.

Alors oui, je n’ai pas fait tout ce que j’avais à faire. J’ai pris du retard au boulot, je n’ai pas effectué les soins que j’avais prévu de faire, le podcast n’a pas été mis en ligne.

Et alors? Qu’a t’elle donné, cette semaine d’introspection?

Au sortir de mon hibernation, j’avais des idées d’amélioration du podcast, donc le produit sera même meilleur que prévu :-), j’ai plein d’idées d’articles que j’ai commencé à écrire et je suis sûre que mes soins énergétiques vont refléter mes nouvelles prises de conscience. Ces prises de conscience, elles m’ont dit ceci:

  • Je dois travailler sur le pardon. Pendant cette semaine, un coup de fil avec une amie m’a fait réaliser que pour avancer, il fallait que j’ai le courage de regarder mon ombre, ce qu’il y a derrière moi et que je ne veux pas voir, notamment ces relations (familiales notamment) qui m’ont forgé et avec lesquelles je n’ai pas fait la paix.

  • Aller plus loin dans le être moi même, ne pas hésiter à dire ma vérité, à parler, à communiquer. J’ai encore quelques soucis à ce niveau

  • Me lancer franchement dans mes activités de guérisseuse :-) faire fi de mes conditionnements et de mes croyances sur les autres. J’ai également beaucoup d’idées sur la manière dont je vais amorcer ces changements dans ma vie.

A me relire, je me rends compte que ma période de calme fut productive, pas forcément comme je l’imaginais mais elle m’a permis, sans que je ne me rende compte de remettre certaines choses à plat, de revoir certains de mes fonctionnements et de les changer pour qu’ils me correspondent mieux.

Donc voilà, j’ai émergé de cette semaine avec de nouveaux points de vue, une nouvelle visibilité sur ce que je suis en train de traverser. Elle m’a aussi conforté dans l’idée que c’est important de faire attention à soi, aux signaux que le corps nous envoie. J’ai de moins en moins de scrupule à m’arrêter, à faire une pause, à faire de l’espace en moi pour accueillir les nouvelles informations et les prises de conscience.

Et toi, reconnais-tu ces signaux que ton corps t’envoie, prends tu le temps de les entendre?

Prends-tu le temps pour toi? Sais tu le faire?

Envoie moi un email si tu veux prolonger la discussion.

Ubuntu

Ubuntu

Après plusieurs années, je pense que je peux le dire, l’écrire noir sur blanc, sans me cacher. Dépression. A l’époque évidemment, je ne m’en rendais pas compte. J’ai toujours eu à l’idée, cette caricature de la dépression, d’une personne qui a du mal à se lever le matin, à accomplir les tâches quotidiennes les plus basiques, à broyer du noir constamment.