Parfois notre mal-être provient de notre refus de suivre le mouvement naturel de notre âme qui peut-être celui de l’expansion et de la progression, ou celui de la contraction.
Ces deux mouvements-racine sont les réflexes naturels de notre âme, qui comme tous les éléments de la nature, nous incite à hiberner puis à éclore, à inspirer puis à expirer.
Vous reconnaîtrez vos mouvements d’Expansion ou de Contraction au sentiment de plénitude et de complétude qu’ils vous procureront. La décision d’étendre votre zone de confort, ou celle de rester immobile, vous donnera cette impression d’être au bon endroit au bon moment, heureux d’être qui on est et avec ce qu’on a.
Par peur et par conditionnement social, notre premier réflexe sera de résister à ces mouvements racine. Soit nous aurons tendance à nous faire plus petits que nous le sommes et à résister au mouvement d’expansion, soit nous voudrons aller plus vite que la musique.
Et c’est ainsi que cette résistance va affecter notre corps physique et provoquer éventuellement ces douleurs que nous ressentons.
Troubles respiratoires, angoisses ou douleurs de dos ou de règles. Nous sommatisons notre mal-être dans notre corps et nous avons oublié comment écouter et communiquer avec lui.
Ce mal-être vient juste nous faire comprendre qu’il faille étendre notre zone de confort, faire ce saut de la foi que l’on hésite à faire, changer de perspective et de point de vue sur un obstacle, envisager une alternative ou dire notre vérité.
Plus forte est notre résistance, plus forte sont nos douleurs.
Je vous invite à interroger vos bobos et chercher ou sont vos possibilités d’expansion ou de contraction, à vous demander où sont les espaces de liberté non explorés dans votre vie.
Ne cherchez plus le chemin
Ne cherchez plus votre chemin, vous êtes le chemin.
Pour ces jours pendant lesquels la confusion règne.
Les jours où les voix à l’intérieur et à l’extérieur de vous sont si fortes qu’elles vous font perdre le sens de l'orientation.
Les jours où vous voulez que quelqu'un vous dise quoi faire, où aller.
Mais où est-elle, cette formule magique ?
Eh bien, vous êtes la formule magique.
Vous êtes le plan.
Vous êtes la boussole.
Vous êtes nés avec les directions gravées dans votre âme.
Vous êtes venus au monde avec un ensemble spécifique d'indications engrammées dans votre coeur.
Un moment de silence et vous trouverez votre chemin.
Une goutte d'eau et vous saurez votre vérité.
Un soupçon de chaleur et vous retrouverez vos pas.
Une poignée de terre et vous connaîtrez votre mission.
Accueillez avec joie toutes ces réponses en vous.
Ne cherchez pas de chemin en dehors de votre Être.
Vous êtes la voie/voix que vous recherchez.
Mon corps m'appelle
Mon corps m’appelle
Je pense être immobile,
Mais je ne le suis pas.
Des fourmis dans les jambes,
Les bras qui s’agitent,
Le bassin qui se balance,
La nuque qui tourne en rond,
C’est la vie qui m’appelle.
Et j’accepte l’alliance.
Je murmure des promesses,
À la fois anxieuse et exaltée.
Je m’ancre et je m’enracine
Je prie dans l’eau
Je me perds dans mes contemplations
Je me laisse porter par les éléments.
Mon corps m’appelle à moi même,
Ma vie me rappelle mes faiblesses et
Mon âme se souvient de ma puissance.
Puissions-nous entendre ces messages que nos corps nous font parvenir,
Et répondre le moment venu à l’appel de la vie, lorsque vient le moment de se souvenir.
Cultiver les good vibes
L’art de cultiver les good vibes 😎
Quand vous rencontrez certaines personnes, vous remarquerez qu’elles projettent toujours une fréquence spéciale autour d’elles. Une paix profonde, une bonne humeur permanente, qui part de l’intérieur de la personne, et qu’elle partage avec le monde qui l’entoure.
Je me souviens quand j’ai commencé ma pratique spirituelle il y’a quelques années. Instinctivement, je savais que ce dont j’avais le plus besoin à l’époque, c’était la paix intérieure. J’ai donc « accidentellement » ( je ne savais pas encore comment tout ça fonctionnait vraiment) posé l’intention d’incarner la paix. Pendant un an, dans toutes mes méditations, j’appelais la paix de toutes mes forces. À chaque tumulte, chaque obstacle que me présentait la vie, je faisais tout pour ressentir d’abord la paix.
Cette année là, plusieurs incidents m’ont fait travailler mon rapport avec la colère. À l’époque je ne savais pas que c’est mon intention qui avait provoqué cette séries d’événements pour que j’incarne enfin cette paix tant désirée. C’est lorsque récemment, quelqu’un m’a fait remarquer qu’elle ressentait tellement de calme autour de moi, qu’elle pensait que j’avais de la « chance » d’être aussi calme à l’intérieur comme à l’extérieur, que je me suis souvenue que je n’ai pas toujours été comme ça.
Et j’ai compris. J’ai compris que comme les bonnes habitudes, les bonnes vibes se cultivent et se pratiquent jusqu’à faire partie de nous.
Cela ne veut pas dire que je ne me mets plus en colère ou que je n’ai pas d’autres émotions. C’est juste qu’avec les autres émotions, la paix intérieure fait désormais partie de mes réflexes, je sais où la trouver quand j’en ai besoin, je peux y avoir accès en un claquement de doigts. C’est un travail qui m’a pris plus d’un an, et c’est celui que j’ai entamé cette année pour d’autres émotions telles que la joie.
Cette année, je pratique la joie en toutes circonstances, avec l’intention qu’un jour, elle soit complètement engrammée en moi.
Et toi quel sentiment voudrais-tu incarner ? ❤️
La créativité, notre super-pouvoir
Quand on me demande quelle est notre mission de vie.
Je répond que c’est la Créativité.
La créativité, c’est la réponse que l’Univers envoie à nos questions. Ces réponses, nous les enveloppons dans l’amour et dans le beau, et nous les offrons au monde.
L’être humain est en perpétuelle recherche de sens, d’évolution, de lumière.
Une fois que nous expérimentons la lumière, une fois que nous la laissons pénétrer et traverser nos douleurs et nos traumas, une fois que nos sens sont alignés avec notre essence, les réponses nous viennent.
Chaque rai de lumière est une source d’informations que notre esprit et notre corps vont traduire, pour nous et pour les autres.
Un bouquet de fleurs, un enfant, une entreprise, un sourire, un dessin, un mot, tout ça, c’est la matérialisation de la lumière que nous avons laissé nous traverser et que nous propageons autour de nous. C’est le pouvoir de la création. C’est notre créativité. C’est notre super pouvoir.
La joie, comme méthode de résistance
Franchement, ce que nous vivons en ce moment (et les moments précédents) est une forme particulière de torture. De la folie.
Tout est fait pour que nous pleurions tous les jours. Et c’est ce qui arrive.
Ils veulent nous épuiser. Et ils le font.
Ils veulent que nous nous concentrions sur le combat. Et nous le faisons.
Ils veulent qu'on oublie. Et c'est ce que nous faisons.
Nous oublions le but de la vie. Nous oublions que le but de la vie est de jouir de la vie et de s'épanouir, comme nous le disait Maya Angelou. Nous sommes coincés en mode survie. Nous oublions de respirer. Et c'est ce que le système veut en fin de compte. Ils veulent qu'on oublie notre propre humanité. Ils veulent que nous oubliions que nous ne sommes pas seulement là pour nous battre et survivre, mais surtout pour créer, être heureux et nous épanouir.
L'histoire que je veux écrire n’est pas centrée autour des concepts de résilience et de force. J'en suis fatiguée. Je suis fatiguée de lire des histoires de survie. Vraiment. Nous sommes des personnes fortes et résilientes, je pense que nous l'avons prouvé à maintes reprises.
Je veux écrire et lire sur la fragilité, la facilité, le repos et la joie. Je me sens plus humaine lorsque je suis capable de me connecter à ma joie et à ma créativité. Et ils ne me voleront pas cela. Jamais. Je me connecte au divin quand je me connecte à ma créativité. Et c'est cette joie et cette créativité qui m'apportent la liberté. Liberté financière, liberté politique, liberté sociale. La liberté d'être moi-même. C'est ainsi que je me libère et c'est ainsi que je libérerai mes enfants.
Je serai joyeuse , je serai créative , je serai heureuse . Et c'est ce qu'ils craignent le plus.
Ta colère est précieuse, utilise la à bon escient
Faites attention à ce vers quoi vous dirigez votre colère. Parfois certaines personnes ou certaines situations viendront vous titiller, et vous pousser à dépenser une énergie que vous auriez pu poser sur des choses plus constructives, plus vraies, plus saines et plus joyeuses.
Une des choses qui a tendance à nous mettre en colère et à faire remonter nos blessures, c’est le racisme.
C’est pourquoi c’est important de guérir et d’identifier les blessures que les différentes micro/macro agressions racistes ont créées en nous, pour prendre du recul et éviter de tomber dans le piège de la colère.
“La fonction, la très sérieuse fonction du racisme, est la distraction. Il vous empêche de faire votre travail. Il vous pousse à expliquer, encore et toujours, votre raison d'être. Quelqu'un dit que vous n'avez pas de langue, alors vous passez 20 ans à prouver que vous en avez. Quelqu'un dit que votre tête n'est pas correctement formée, alors vous avez des scientifiques qui travaillent pour démontrer le contraire. Quelqu'un dit que vous n'avez pas d'art, alors vous ressortez tout cela. Quelqu'un dit que vous n'avez pas de royaumes, alors vous ressortez tout cela. Rien de tout cela n’est nécessaire. Ils auront toujours à redire.”
Toni Morrison
Vivre ou consommer sa spiritualité?
Vis-tu ta spiritualité ou la consommes-tu?
🌟Consommer sa spiritualité, c’est suivre les coachs et autres guides sur Facebook et liker leurs publications.
🌟Consommer sa spiritualité, c’est lire tous les livres de développement personnel.
🌟Consommer sa spiritualité, c’est participer à des retraites ou faire partie de groupes de soutien.
🌟Vivre sa spiritualité, c’est faire face à ses démons et à son ombre.
🌟Vivre sa spiritualité, c’est faire face à ses biais et ses déclencheurs émotionnels.
🌟Vivre sa spiritualité, c’est comprendre ses émotions, ses peurs, c’est questionner ses traumatismes et les transmuter en énergie d’amour.
🌟Vivre sa spiritualité, c’est établir un dialogue avec son coeur et son âme, et retrouver sa souveraineté intérieure.
🌟Vivre sa spiritualité, c’est prendre des risques et s’engager envers soi même.
L’élévation intérieure se vit et s’expérimente, parfois dans la douleur. Elle ne se vit pas par procuration, à travers un livre ou un compte Instagram.
Ce travail, c’est la recherche de toute une vie, de tous les instants. C’est ce travail qui mène à l’autonomie, la vraie, celle qui vous aligne à votre « oui » et votre « non », celle qui vous apporte le détachement et le discernement, celle qui vous apporte la guérison.
Reprendre ton pouvoir personnel et vivre une spiritualité autonome et libre ?
Capitalisme et Patriarcat
Cette corde autour de ton cou, c’est celle du capitalisme sauvage et celle du patriarcat.
Womanistes, féminisme, anti/racisme, écologie, tous ces ism et ces luttes que nous portons en nous ont été créés dans le paradigme du capitalisme et du patriarcat.
Mon truc à moi, c’est la spiritualité libre et autonome.
L’un des objectifs de ma vie, c’est de me créer une spiritualité en dehors du paradigme actuel.
Capitalisme et patriarcat ne favorisent pas ma conception de la spiritualité. Je n’ai pas toutes les réponses, mais je suis convaincue des choses suivantes:
🔥Une spiritualité qui sert le capitalisme et le patriarcat n’est pas une spiritualité libre et autonome.
🔥Une spiritualité basée sur la peur n’est pas une spiritualité libre.
🔥Une spiritualité basée sur la honte n’est pas une spiritualité autonome
🔥Une spiritualité basée sur la division et l’intolérance n’est pas une spiritualité décolonisée
🔥Une spiritualité basée sur l’ignorance n’est pas une spiritualité joyeuse
Je te souhaite une spiritualité basée sur l’amour, sur l’empathie, sur la liberté, sur l’extase et le plaisir, sur l’abondance et la joie.
Chaque respiration est un nouveau départ
🧘🏾♀️Chaque respiration est un nouveau départ.
🧘🏾♀️Chaque inspiration accueille la nouvelle version de votre être.
🧘🏾♀️Chaque expiration laisse mourir ce qui ne vous sert plus.
🧘🏾♀️Visualisez celle que vous serez demain.
🧘🏾♀️Soyez reconnaissante envers celle que vous êtes aujourd’hui.
🧘🏾♀️Laissez partir celle que vous étiez hier…
Spirituel et sacré ?
Comment et qui définit ce qui est spirituel et sacré?
Je suis chamane- femme médecine. Au delà des mots, je suis canal entre l’invisible et le visible. Comme tout le monde, me diras-tu. Oui, comme toi, comme elle, comme lui, comme vous.
Je suis chamane mais je ne médite ni ne prie tous les jours. 🧘🏾♀️
Je suis chamane et j’appelle mes guides et les esprits du fond de mon lit, pas du fin fond d’une cabane dans la forêt, ni même de mon tapis de yoga. 🛌
Je suis chamane et je mange de la viande.🍔
Je suis chamane et je bois de l’alcool.🥂
Je suis chamane et je gagne de l’argent.💰
Je suis chamane et je suis chef d’entreprise.📈
Je suis chamane et j’aime faire la fête jusqu’au bout de la nuiiiit.💃🏾
Je suis chamane et je ne suis pas l’image du calme et de la tempérance. 🤬
Je suis chamane et je ne sais pas tout. 🤷🏾♀️
Je suis chamane et mes seuls outils sont ma voix, mon imagination et mes mains. 🙏🏾
Pourquoi je te dis tout ça? Pour que tu lâches la croyance que le spirituel et le sacré doivent avoir une imagerie, une image ou des habitudes spécifiques.
Ton spirituel et ton sacré, c’est toi qui détermine ce à quoi ils ressemblent.
Les habitudes et les rituels que tu pratiques doivent être en alignement avec ton être et refléter qui tu es.
Les rituels sont là pour nous remettre dans le moment présent, et nous rappeler la présence du divin dans nos vies. C’est à toi de définir ce à quoi tu veux croire, ce à quoi vont ressembler tes rituels et pratiques spirituelles.
Il n’y a aucune obligation, aucune certitude.
Il n’y a que de la fluidité, de l’alignement, de l’amour et la liberté d’être toi-même. ❤️
Ma deuxième vie a commencé quand j'ai arrêté d'aller à l'église
Ma deuxième vie a commencé quand j’ai arrêté d’aller à l'église et quand j'ai découvert le divin en moi. Quand j’ai tourné le dos à Dieu et quand j’ai embrassé le Divin.
D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours eu conscience d’être entourée de quelque chose de plus grand que moi. Invisible, certes, mais néanmoins très puissant. Ce n’est certainement pas un hasard que je sois née dans une famille catholique très pratiquante, mes parents étant élevés l’un et l’autre par des religieux et dans la religion.
J’ai eu une conscience à la fois aiguë et latente de l’Invisible très tôt. A huit ans, j’avais lu la bible dans son entièreté, et j’étais fascinée par les histoires relatées par l’Ancien et le Nouveau testament.
Je suis donc née je pense, avec une foi profonde, mais également avec beaucoup de recul par rapport à la manière dont la religion était transmise, au grand dam de mes parents. J’avais fait très tôt la différence entre le mythe et le message.
La première confirmation de cette dissonance s’est révélée à moi à 14 ans, lorsque le livre « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsh m’est tombé entre les mains, et que j’ai pu voir écrit sur papier, cette connaissance diffuse en moi, que Dieu n’était qu’amour et liberté, et que le Dieu vengeur et prompt à la punition qu’on me décrivait pendant les sessions de catéchisme ne faisais pas partie de ma réalité.
J’ai continué d’être catholique pratiquante pendant de nombreuses années, ayant décidé très tôt que je ne prendrais que les messages avec lesquels j’étais en accord, et que j’ignorerais tout le reste. J’avais très vite compris que la religion étais un instrument politique et dans beaucoup de cas, un instrument d’oppression. Sans le savoir, j’avais fait la difference entre la foi et la religion.
Comme cette différence ne s’était pas faite consciemment, j’ai continué de pratiquer ma religion comme on me l’avait enseigné. J’ai longtemps été active dans ma paroisse, et toujours accompli mes prières et mes rituels comme je pensais devoir le faire.
A 32 ans, j’ai fait une dépression.
A l’époque, mon monde s’était écroulé et pour moi, la vie n’avait plus de sens. Je ne savais pas comment avancer, mes seules boussoles à l’époque étant mon mari et mes enfants. J’ai laissé tombé tout le reste, tout ce qui était important pour moi avant. Je me suis laissé tomber, j’ai abandonné famille et amis et…pratique religieuse. J’avais je pense, cette idée que tout cela ne servait rien. Il ne servait à rien d’être croyante, il ne servait à rien d’être pratiquante, il ne servait à rien de m’occuper de moi, il ne servait à rien d’avoir des amis et de la famille. Rien de ce que j’avais fait avant ne m’avait aidé, rien de ce que je tenais pour important ne m’avais soutenu. J’ai donc tout lâché. Me lever le matin et vivre la journée comme elle se présentait, sans me poser de questions, sans chercher à avoir de perspectives d’avenir, c’était ce que mon quotidien était devenu.
J’étais passé d’une personne hyperactive, hyper-focused, proactive, déterminée, à ce que j’appelle aujourd’hui ma traversée du désert.
Ce que je sais aujourd’hui, c’est que cette traversée du désert était nécessaire, pour forger la personne que je suis maintenant.
Parmi ce que j’ai lâché, il y avait ma pratique religieuse. J’ai arrêté d’aller à l’église, j’ai arrêté de dire mes prières et je me suis laissé vivre.
Lorsque je suis sortie de ma dépression, je me suis rendue compte que le fait de lâcher prise et de laisser la vie me mener ou elle voulait, m’avait porté vers les berges de l’abondance et de la paix intérieure. Deux ans plus tard, j’avais trouvé un emploi qui me faisais gagner tout l’argent dont j’avais besoin pour vivre largement, lâcher le contrôle m’avait permis d’entrevoir le sens de l’expression « paix intérieure » aurait pour moi. Et j’avais obtenu tout cela, sans mettre un pied à l’église et sans dire une prière.
C’est ainsi que ma deuxième vie a commencé, c’est ainsi que ma recherche de sens a débuté.
Je me suis rendue compte que ma traversée du désert m’avait libéré de beaucoup de croyances et d’habitudes dont je n’avais plus besoin pour avancer.
J’ai donc commencé à analyser mon rapport à la religion, et j’ai pris conscience que :
La religion est un moyen pour beaucoup, de se déposséder de leur pouvoir personnel. Nous avons plus de pouvoir que nous ne le pensons. En pensant que d’autres détiennent une vérité que nous n’avons pas, nous nous défaisons de notre liberté de penser, de notre autonomie et souveraineté intérieure. Le divin est partout, y compris en nous et notre première tâche est de nous connecter à notre partie divine, celle là même qui guide nos vies. Et c’est à nous de découvrir notre partie divine et notre pouvoir divin, et pour le faire, braver les croyances imposées par divers groupes religieux.
Il n y a aucune obligation. En laissant tomber mes pratiques religieuses, je me suis rendue compte que j’ai laissé tomber la peur. J’ai repris mon pouvoir personnel. Je me suis dit que puisque je ne pouvais compter sur Dieu, il me fallait trouver moi même trouver les réponses à mes problèmes. Je me suis défaite des prières toutes faites, des rituels dont je ne maitrisais pas la signification, de la culpabilité de ne pas faire comme on m’avait enseigné. J’ai compris qu’au lieu de diriger mes prières vers une entité lointaine, je devais me tourner vers moi même pour évoluer. Et cette évolution n’était pas du tout dépendante de mon respect (ou non) de rituels imposés. La fidélité à moi-même est plus importante que ma fidélité à des croyances qui ne me servent plus.
La relation au Divin n’est pas une relation de donnant-donnant. Dieu ne nous doit rien, et nous ne lui devons rien non plus. J’avais cette idée que si j’arrêter de montrer mon attachement à Dieu régulièrement, soit en disant mes prières ou en allant à la messe, quelque part, ma vie allait s’écrouler.
Comme ma vie s’était écroulée malgré tout, et que j’ai tout envoyé balader, quelle ne fut ma surprise quand au contraire, ma vie s’est améliorée avec ce que je croyais être l’absence de Dieu ! Si ce que je percevais comme le bonheur ne dépendait donc pas de mon assiduité aux pratiques religieuses, à quoi servaient-elles donc? Quelle était donc la formule de ce mieux-être que je ressentais, si elle n’était pas basée sur la religion?
Le Divin n’est pas une manière de faire, mais c’est une expérience, une manière de vivre et de voir les choses. Je me suis rendue compte que ma vie avait changé, parce que ma manière de voir et de vivre les choses avaient changé. J’avais arrêté de penser que je pouvais tout contrôler, et j’avais ouvert les bras au lâcher-prise. J’avais entamé un dialogue intérieur qui m’avait relié à mon intuition. J’ai compris que j’avais les réponses en moi, et cette voix que je pensais devoir venir de Dieu, pouvait aussi venir de mon âme, et qu’il me suffisait de savoir faire le silence pour l’entendre.
Aujourd’hui, ça fait des années que je n’ai pas mis pieds dans une église pour prier, mais je n’ai jamais été aussi croyante.
Quand j’ai réalisé que j’étais à la fois un être humain et un être divin, quand j’ai compris le sens du libre arbitre, quand j’ai fait l’expérience du divin en moi, et quand je l’ai ressenti chez les autres, j’ai pris la décision de me laisser guider par cette connexion intérieure et c’est sur cette connexion que je ma base désormais pour créer la vie que je désire. J’ai découvert une spiritualité qui me ressemble et qui me porte.
Ma spiritualité honore le divin en moi.
Ma spiritualité prêche l’abondance et la prospérité
Ma spiritualité prêche ma grandeur
Ma spiritualité prêche l’amour et l’estime de soi
Ma spiritualité prêche la foi en moi et en l’univers
Ma spiritualité prêche la connaissance et la remise en question
Ma spiritualité prêche la liberté et l’autonomie
Ma spiritualité prêche la tolérance et l’empathie
Ma spiritualité prêche le respect des ancêtres et de leurs vies
Ma spiritualité prêche la joie en tout, partout et pour tous
Ma spiritualité est amour 🥰
Much love
Le jour où j'ai arrêté de répondre au téléphone
L'autre jour, la discussion avec une amie m'a rappelé à quel point c'était important de se mettre à la place de l'autre, d'être patiente, et de donner le bénéfice du doute.
Mon amie me parlait de sa relation avec une autre personne avec qui elle avait été très proche, relation qui a été coupée brutalement, l'autre ne donnant plus de nouvelles du jour au lendemain, ne répondant plus au téléphone, rien.
Une relation fusionnelle, interrompue brusquement. Mon amie me faisait part de son incompréhension, de son désarroi, de sa tristesse. "Ghoster" quelqu'un, geste d'une violence inouïe, parce qu'on ne comprend pas, on ne pas s'expliquer, on ne sait pas ce qu'on a fait, ce qu’on n’a pas fait, on reste pour une durée indéterminée dans le questionnement.
J'ai alors confié à mon amie que moi, j'ai été un jour, celle qui n'a pas répondu aux coups de fil. Je lui ai parlé de ces jours où te lever le matin est un effort. Ces jours où répondre au téléphone est un supplice, parce qu'on ne veut pas, on ne peut pas expliquer. On entend souvent "mais il faut au moins prévenir les gens!". Non, on ne peut pas prévenir les gens, la seule prière étant que les gens nous oublient. Un désir profond de disparaitre des mémoires.
On veut juste être capable de se lever le matin, faire le strict nécessaire, se recoucher et recommencer le lendemain. On ne veut pas écouter, ni entendre les conseils, ni les remontrances qui sur le moment n'ont pas de sens, tellement on veut être ailleurs. Puis, on se dit, qu'on rappellera demain, la semaine prochaine, le mois prochain, quand on ira mieux. Un mois passe, deux mois, trois mois, un an. On va mieux à ce moment-là...ou pas.
C'est trop tard de toutes les manières, on se dit. Après la dépression, vient la honte. La honte d'expliquer qu'on ne pouvait pas, que c'était juste impossible. La honte de dire qu'on ne peut toujours pas expliquer. Peut-on passer à autre chose? La honte d'avoir fait souffrir l'autre, de l'avoir en un sens, abandonné. La honte de s’être abandonné, surtout. Et la culpabilité aussi. Parce qu’en plus du mal être, on porte le poids des conventions sociales, le poids du regard des autres et de ce qu’on pense être leur perception de nous.
Je lui ai parlé de cette période qui pour moi, a duré deux ans. Deux ans pendant lesquels je ne savais pas moi même ce qui m’arrivait, à l’époque (je sais aujourd’hui que j’ai fait une dépression). Deux ans pendant lesquels la bonne volonté seulement des uns et des autres n’aurait pas réussi à me sortir de ma carapace. Deux ans pendant lesquels cette dé-pression, ce dépouillement étaient la clé de ma renaissance et de la personne que je suis aujourd’hui.
Je sais que ce texte que j’écris ici n’est pas réjouissant pour ceux et celles qui ont dans leur entourage, des personnes qui se sont retirés de leur vie, et qui sont peut-être en train de passer par ce par quoi je suis passée. Je comprends l’incompréhension. Je comprends la délicatesse de suggérer à la personne de se faire accompagner ( en retrospective, à l’époque me faire accompagner m’aurait peut être fait sortir de cette passe plus vite.) Souvent, comme moi, les personnes ne se rendent pas compte qu’elle sont en dépression, parce que les symptômes dépressifs varient selon les personnes. J’étais ce qu’on appelle « high functioning depressive », ce qui implique que mon état ne m’empêchait pas d’accomplir mes tâches quotidiennes et de le faire même avec succès, ce qui rendait mon mal être pratiquement indétectable.
Si je ne m’étais pas intuitivement appuyée sur mes propres stratégies d’adaptation, ceux qui me fréquentaient (mais ne me connaissaient pas vraiment) à l’époque auraient peut-être remarqué que j’avais perdu la motivation et l’intérêt que je portais à mes activités quotidiennes, que j’étais plus souvent fatiguée, que mon estime de moi avait pris un coup, que je me sentais coupable par rapport à des événements récents, que je me suralimentais, etc. Je l’avais caché à mon mari, je m’étais isolée, j’étais donc seule, et c’est ce que je recherchais.
J’ai expliqué à mon amie donc, que ne sachant pas pourquoi elle avait été « ghostée », si elle le pouvait d’accorder à son amie la grâce de se retrouver, si c’était de cela qu’elle avait besoin. Je lui ai conseillé de faire la paix avec cette situation, avec l’absence son amie, sans rechercher des explications de son côté parce qu’elle se serait torturé pour rien, et la rupture n’était dans tous les cas pas une chose dont elle devait porter la responsabilité. Cette rupture ne devait pas être interpréter comme un échec de sa part, mais comme le signe que à ce moment, cette personne avait peut-être besoin de plus, ou d’autre chose que sa proximité et son amitié.
A tous et toutes, si vous passez par la phased « ghost » ou « ghosté.e » en ce moment je vous envoie tout mon amour et toute la grâce dont vous avez besoin pour dépasser cette étape.
Much love
Pourquoi je vends du rêve
En tombant sur les informations de la télévision française il y’a quelques jours (sur le net), j’ai vu une discussion au sujet du RSA et du fait qu’il allait peut-être être retiré aux 18-25 ans. Les réactions à ce reportage étaient toutes indignées, et elles expliquaient pourquoi quelqu’un âgé de 18-25 ans pouvait avoir besoin du RSA, sans pour autant être taxé de paresseux.
J’ai d’abord eu un mouvement de recul, tellement la réalité décrite était déprimante. De plus, c'était loin d'être ma réalité ! Puis je me suis demandée si j’étais à ce point là déconnectée des choses autour de moi.
J’ai fait la relation avec mon travail et mes enseignements. S'il faut parler finances par exemple, je suis bien consciente que pour beaucoup, les prix que je pratique sont inaccessibles, et que certaines personnes ne peuvent pour l’instant se permettre mes programmes du fait de leur situation financière.
Le questionnement n’a pas duré longtemps, les réponses me sont venues rapidement.
Je me suis souvenue de ma période 18-23 ans justement. Je me suis souvenue que j’ai dû voler dans les magasins pour manger, que j’avais des retards de loyers, que j’ai mangé beaucoup de pâtes pendant un bout de temps, et que j’ai souvent eu un bagel pour tout repas, et que le bon côté que je voyais c’était qu’au moins je prendrais moins de poids.
Je me suis souvenue que pour ma graduation, je n’avais pas suffisamment de quoi m’acheter la tenue de graduation, que j’ai dormi sur le canapé d’une copine pendant trois mois après l’obtention de mon diplôme, que j’avais 2-3 boulots en même temps que les cours.
En tant qu’entrepreneure, j’ai connu l’endettement, les difficultés de couple, la dépression.
Donc non, les situations difficiles ne me sont point étrangères. La galère, je l’ai vécue pendant plusieurs années.
Avec le temps et le recul, j’ai compris que:
- C’est le rêve et l’espoir qui motivent. Les rêves et les espoirs sont nos devises les plus inestimables. Donc je continuerais à vendre du rêve et du pouvoir de l’intention, parce que c’est comme ça en partie que je m’en suis sortie. Je continuerai de parler de l’importance de se projeter, parce que l’espoir est l’un des outils principaux de résilience. C’est par les rêves que nous rentrons en contact avec notre futur, et c’est grâce à nos rêves que nous faisons évoluer l’humanité.
Ce sont mes rêves qui m’ont fait tenir pendant que je dormais sur le canapé de ma copine. Et je sais que je ne suis pas la seule à m’être basée sur mes espoirs pour avancer. Je viens d’une partie du monde où l’impossible n’est pas une réalité, et où l’espoir est l’une des seules monnaies valables.
Si aujourd’hui je suis privilégiée, c’est en partie parce que j’ai tenu à rêver et c’est cette capacité de construction et de résilience que je transmets aujourd’hui.
Le rêve est un outil d’émancipation, et non, je n’ai pas honte de crier que c’est bien ce que je vends. Je vends du rêve, parce que je suis la preuve vivante que étendre son champs des possibles est une réalité.
Je ne vais pas dire par contre, que ça se fait du jour au lendemain. Le secret? Maintenir sa vision. Pour maintenir sa vision, il faut réaliser les choses suivantes:
- Les situations ne sont pas statiques. Certaines situations, même quand elles durent des dizaines d’années, sont amenées à changer. La vie est im-permanence, et c’est ce qui nous pousse à nous adapter à toutes situations et croire en des lendemains meilleurs.
- Nous ne sommes pas toujours impuissants à ce qui nous arrive. Parfois, pour traverser le désert, on peut accepter les petits boulots, les aides et les mains tendues, en gardant la certitude que la situation est passagère.
- Avoir une certaine connaissance de soi et de ses capacités. Durant mes années difficiles, j’ai vendu des glaces, j’ai enseigné le français, travaillé dans des bars, fait du baby sitting, fait du porte à porte pour des organisations non gouvernementales, etc. La réalisation de soi passe parfois la réalisation que nous sommes toujours pleins de ressources.
- Avoir conscience que la réalité des uns n’est pas obligatoirement celle des autres. J’ai toujours su que je pouvais me créer ma réalité, que ce n’est pas parce que tout le monde avait une expérience que je devais avoir la même. Lorsque j’ai décidé de changer d’université, tout le monde me disait que je n’aller pas y être acceptée parce que j’étais noire et qu’ils avaient des quotas serrés. Lorsque j’ai été acceptée, évidemment c’était parce que je remplissais les critères pour les quotas. J’ai été également prévenue que l’université ne donnait pas de bourses aux étrangers, je n’avais donc pas intérêt avoir de problèmes d’argent pendant mon cursus universitaire. Un an après mon entrée dans cette université, mon père a perdu son emploi et devinez quoi ? Je suis devenue la première étudiante étranger de l’université à obtenir une bourse complète pour la durée de mes études. Je garerais pour vivre et me nourrir à côté oui, mais je n’avais pas à payer les 40 000 dollars et quelques de scolarité annuelle à l’époque.
Impossible n’a jamais fait partie de mon vocabulaire. Et c’est cette capacité de créer sa vie, bloc par bloc que je vis au quotidien et que je transmets.
You are limitless. C’est l’essence de mon message.
Much love
Pour une spiritualité autonome
Je suis tombée hier dans mes balades sur internet, sur le profil Facebook d’une personne dont j’ai fait la connaissance il ya quelques années, et dont les capacités extra sensorielles m’avaient donné un coup de pouce à un moment où je cherchais des réponses.
J’ai été un peu surprise, quand j’ai vu que le fil d’actualité de cette personne était rempli de de théories du complot sur les actualités, que ce soit le Covid ou la situation aux Etats-Unis.
Loin de moi l’idée de vouloir empêcher qui que ce soit de partager ses idées, mais mes convictions et ma santé mentale m’interdisent de côtoyer virtuellement ou matériellement ceux et celles qui dont les idéologies extrême et extrémistes remettent mon existence en cause.
Bref, j’ai rompu le lien entre cette personne et moi hier, et cet évènement a provoqué les réflexions qui suivent, et la réaffirmation du message que je porte en moi:
Ma spiritualité prêche l’autonomie.
Il est important de faire la différence entre le message que certaines personnes portent en elles et transmettent, et le niveau de conscience de cette personne.
A travers qui nous sommes et ce que nous faisons, beaucoup d’entre nous sont appellé.e.s à transmettre des idées et des messages d’utilité publique, des messages importants pour notre évolution et celle de ceux qui nous entourent.
Ce que nous oublions, c’est que le porteur du message n’est pas obligé de et/ou n’a pas fait le travail d’élévation intérieure qui lui permettrait d’étendre son niveau de conscience.
On peut donc être prêtre (porteur d’un message d’amour) et raciste.
On peut être un bon coach et être plein.e de colère et d’agressivité
On peut être un bon médecin, mais super hypocrite
Et dans mon cas, on peut avoir de belles capacités extrasensorielles et être complètement inculte. Ce n’est pas parce qu’on apprend à décoder les messages de l’invisible, que l’on acquiert automatiquement une certaine sagesse.
Le soucis, c’est lorsque nous suivons ces personnes et nous nous attachons, nous oublions que comme nous, elle sont pleines d’ambiguïtés et de problématiques que comme nous, elles doivent affronter et dépasser.
Que signifie faire le travail d’élévation intérieure?
Faire le travail d’élévation intérieure, ce n’est pas suivre les coachs et autres guides sur Facebook et liker leurs publications.
Faire le travail d’élévation intérieure ce n’est pas lire tous les livres de développement personnel.
Faire le travail d’élévation intérieure ce n’est pas participer à des retraites ou faire partie de groupes de soutien.
Faire le travail d’élévation intérieure, c’est faire face à ses démons et à son ombre.
Faire le travail d’élévation intérieure, c’est faire face à ses biais et ses déclencheurs émotionnels.
Faire le travail d’élévation intérieure, c’est comprendre ses émotions, ses peurs, c’est questionner ses traumatismes et les transmuter en énergie d’amour.
Faire le travail d’élévation intérieure, c’est établir un dialogue avec son coeur et son âme, et retrouver sa souveraineté intérieure.
L’élévation intérieure se vit et s’expérimente, parfois dans la douleur. Elle ne se vit pas par procuration, à travers un livre ou un compte Instagram.
Ce travail, c’est la recherche de toute une vie, de tous les instants. C’est ce travail qui mène à l’autonomie, la vraie, celle qui vous aligne à votre « oui » et votre « non », celle qui vous apporte le détachement et le discernement, celle qui vous apporte la guérison.
C’est ce travail qui nous permet de faire la différence entre le message et le porteur du message et au besoin, de prendre les distances nécessaires pour nous protéger.
Reconnectez-vous à votre autonomie et gardez-là.
Comment retrouver son autonomie ? En suivant sa boussole intérieure, tout en sachant que l’autre suit la sienne, et que votre vérité n’est pas la sienne.
Nous n’avons pas tous et toutes le même niveau de conscience, et certain.e.s d’entre nous doivent passer par certaines expériences pour apprendre et évoluer, et peu importe tout ce que vous direz ou ferez.
Je parle certes beaucoup de spiritualité, mais ce que je dis ici n’est que ma vérité, qui peut résonner en vous, ou pas.
Ce n’est pas parce que je dis résonne avec certaines personnes, que c’est obligé de faire résonance chez vous également. Ce n’est de la faute de personne, et il n’y a pas de soucis, nous ne sommes même pas sur le même plan de conscience, sur la même fréquence, tout simplement.
Et parfois, nous ne sommes pas sur le même plan de conscience que nos amis, connaissance et famille.
Il n’y a rien à forcer ni à imposer, aucun de nous ne sait ce que les autres âmes ont décidé de venir expérimenter ici, et nous ne pouvons juger de leurs choix, même inconscients.
Dans ma spiritualité, mes lectures et interprétations vont clairement se faire sous le biais de mon education et de ma culture, ainsi que de mes convictions sociales et womanistes.
Mes biais, mes déclencheurs émotionnels et mes valeurs teintent certainement mon travail spirituel. C’est la raison pour laquelle mon message va plus raisonner avec les femmes qui sont sur le même plan de conscience que moi, et dont les réalités sont proches de miennes.
Celles qui n’ont pas les mêmes réalités ne verront pas les choses de la même manière et rien de ce que je dis ne va avoir de résonance dans le vie. Pour ces dernières, même si mon message les interpelle, elles devront suffisamment se connaitre et respecter leur autonomie, pour comprendre que nos biais et nos valeurs ne sont pas les mêmes.
Cette autonomie spirituelle nous encourage à respecter et faire respecter nos choix et nos limites, toujours avec empathie et amour, à avoir le courage de nous honorer et à prendre soin de nous.
Much love
Big Tech: n'avons-nous vraiment pas le choix?
Entre les cris de musèlement de l’extrême droite américaine et les histoires de changement de politique de confidentialité de WhatsApp, 2021 commence dans une agitation numérique qui me fait sourire. Mon opinion, en quelques mots:
1. Tant que Trump sera président, impossible de le museler. Les cris de ses partisans n’ont aucun sens, nous parlons quand même du président des U.S. Il a plein d’outils à sa disposition pour faire passer ses messages s’il le désire. Il suffit d’une conférence de presse et tout les médias se feront un plaisir de relayer ses élucubrations. Il l’ont fait pendant quatre ans et ne vont pas s’arrêter de sitôt. La situation de l’extrême droite américaine n’est en aucun cas comparable au cas de mouvements de libération de peuples dans des pays où ils ont été historiquement muselés.
2. Il nous faudrait réfléchir à la place des réseaux sociaux dans nos vies, si nous estimons que ne plus avoir de réseaux sociaux c’est ne plus avoir de voix, et surtout ne pas pouvoir s’exprimer. Really? Les réseaux sociaux facilitent la communication mais il faut parfois se rappeler que le domaine de la communication a existé avant l’avènement de Facebook et compagnie.
3. Nous vivons dans un monde capitaliste! Nous ne l’avons pas crée, certes, mais à moins d’un effort commun pour faire tomber le système, nous allons devoir composer avec. Quand nous parlons de luttes féministes, womanistes, économiques, politiques, le point commun de toutes ces luttes c’est le capitalisme (et le patriarcat). Tant que nous serons dans ce système, WhatsApp, Signal, Telegram, etc. pourront faire ce qu’ils veulent de nos données. Nous courrons dans le sac du capitalisme. Ce sont des sociétés privées, qui obéissent à la loi du marché libre. Donc tout comme nous qui sommes entrepreneurs, donnent leur business à qui ils veulent et ils le refusent à qui ils veulent, même si c’est le président des states. On ne peut pas embrasser le capitalisme et pleurnicher quand le système se retourne contre nous. Lorsque nous téléchargeons une appli dans nos téléphones, nous signons un contrat. Toutes les entreprises ont des contrats et dans celui que nous signons, il y a des clauses sur nos données personnelles. Nous échangeons nos données personnelles contre l’utilisation gratuite de l’app. Après, les entreprises peuvent décider de garder nos données pour elles, ou de les partager avec d’autres commerçants. C’est la loi du capitalisme, le système dans lequel nous vivons.
4. Donc au lieu de pleurer et de se plaindre, penses à ce que tu vas faire aujourd’hui pour construire le monde de demain. Que vas tu faire aujourd’hui pour construire le monde dans lequel tu veux vivre demain? C’est bien de s’indigner, mais c’est aussi l’occasion de se réjouir du fait que nous soyons témoins de ces moments de bascule dans l’histoire de l’humanité. C’est l’opportunité de renouer le dialogue intérieur pour savoir ce à quoi nous sommes venu contribuer, et ce que nous sommes venus apporter au monde.
Ne laisse pas le développement personnel devenir une prison
Quand la gratitude t’empêche de dire ton envie d’avoir plus et d’être plus
Quand les pensées positives t’empêchent d’exprimer ta rage
Quand les pensées positives t’empêchent d’exprimer tes émotions
Quand on te demande d’envoyer de l’amour et de la lumière alors que tu veux envoyer la personne se faire foutre
Quand les exercises d’introspection te poussent à penser que quelque part, tu as désiré cette situation
Je voudrais te dire que:
Avoir de la gratitude n’empêche pas de vouloir plus. Désirer plus ne signifie pas être ingrat. Sors de cette prison mentale.
Si tu n’es pas là où tu veux être aujourd’hui, ce n’est pas par manque de pensées positives. Parfois, le moment n’est juste pas arrivé. Patiente et reste concentré.
Des fois, des situations merdiques peuvent arriver sans que tu ne les ai provoquées, même inconsciemment. Prends la leçon et laisse tomber la culpabilité.
C’est de ta rage que provient ta raison d’être, c’est de tes blessures que se nourrit ta créativité. Exprime toi et crée.
Tes émotions sont les cris de la partie blessée en toi qui veut guérir. Écoute les, parle leur et rassure les. Les émotions refoulées ont tendance à refaire surface, jusqu’à ce que la vie nous oblige à les confronter. Écouter ses émotions, c’est prendre soin de soi.
Toutes ces injonctions sont les raisons pour lesquelles je me suis toujours refusée à porter la casquette de coach en développement personnel. Je ne suis pas coach( j’ai pas la patience pour ça 😂), et je ne crois pas à la notion de développement personnel telle que le système dans lequel nous vivons nous l’a présenté.
Je ne veux pas d’une gratitude qui me demande de taire les désirs de mon âme et de me faire petite.
Je ne crois pas à la pensée positive qui m’empêche de me rebeller face à des injustices.
Je ne crois pas au “tout est parfait” alors que clairement non, tout n’est pas parfait, tout n’est pas juste. C’est parce que tout n’est pas juste, que justement je me sens appelée à créer cette vision du monde plus juste que mon esprit me fait entrevoir.
Je ne crois pas qu’envoyer de l’amour et de la lumière doivent m’empêcher de poser mes limites et de dire NON.
Je ne crois pas aux notions d’accueil et d’acceptation qui m’empêchent de dire ma vérité et de prendre ma place.
Je ne crois pas à la notion d’amour et de paix qui veux m’empêcher de remettre en cause le statut quo. Parfois la paix des uns s’obtient grâce aux souffrances cachées et au silence blessé des autres.
Je préfère parler de développement spirituel. Spirituel, parce que je préfère développer un dialogue intérieur, avec mon âme, ma boussole individuelle.
Ma spiritualité ne se construit pas dans un cadre, une structure, ou un système. Ma spiritualité me permet de rester autonome et de savoir ce qui est juste et vrai pour moi, sans les couches de croyances imposées de l’extérieur.
Ma spiritualité me guide au delà de dogmes, de rituels ou d’école de pensées. Dans ma spiritualité, la guerrière donne la main à la petite fille, et la petite fille apporte de la joie à la guerrière. Dans ma spiritualité, la guerrière est entourée et aimée par d’autres guerrière. Dans ma spiritualité, la terre est aussi importante que le ciel, le bas est aussi important que le haut, le sexe et l’argent sont des énergies aussi importantes que le coeur et l’esprit. Dans ma spiritualité, l’âme, l’esprit et le corps sont alignés et sont aussi importants les uns que les autres. Dans ma spiritualité, je ne suis pas au dessus de la nature, je fais partie de la nature. Je la respecte, j’aime et j’honore ses enseignements.
La Magie dans ta vie
Quelle place laisses-tu à la magie dans la vie?
Je vais te faire une confidence, un truc que j’ai avoué à ma psy la semaine dernière. Cette période de l’année, Noël, le nouvel an, tout ça tout ça, est la période que j’apprécie le moins dans l’année.
J’ai toujours un sentiment d’angoisse du 1er décembre au 1er janvier. Je participe au festivités avec joie bien sûr, mais le sentiment d’angoisse et l’exaspération latente ne partent jamais vraiment avant le 1er janvier de l’année suivante. J’ai commencé depuis la semaine dernière à mettre des mots sur ces sentiments:
✨je pense qu’intuitivement, je me suis toujours connectée à ce qui me procure de la joie dans la vie. Ma joie, tout le long de l’année, me guide, et je la laisse se manifester dans tout ce que fais. Du coup, voir que pour beaucoup de personnes, la joie se manifeste un mois l’an en mode concentré me rend perplexe et triste.
La fête ne peut-elle pas durer toute l’année? Ne peut-on pas célébrer la famille les amis et se faire des cadeaux tout le temps? On ne peut pas illuminer nos cœurs et nos maisons tout le temps. On ne peut pas être dans la gratitude toute l’année? Cette histoire de jouer son va tout en décembre, et évidemment se plaindre de la janviose le mois d’après, franchement je comprends pas 😂
✨ Et cette histoire de résolutions et de planification? Chaque fois que j’agis ou que je crée, j’essaie d’y mettre une intention. À chaque cycle qui se renouvelle (chaque jour, chaque mois, chaque anniversaire et oui, chaque année), j’émet des intentions (et pas des résolutions) parce qu’ainsi, je laisse l’espace à l’invisible d’agir.
Les meilleures choses me sont arrivées quand j’ai arrêté de contrôler les événements, sans y associer la partie magique de moi, celle qui sait ce que je ne sais pas, celle qui voit ce que je ne vois pas. Si l’année 2020 a confirmé quelque chose pour moi, c’est bien l’impermanence des choses et l’importance de travailler notre capacité à nous aligner avec cette qualité de la vie. Ils sont où nos agendas de 2020 ? En 2020, je n’ai pas eu le temps d’acheter d’agenda mais par contre, toutes mes intentions se sont manifestées.
✨ Pour 2021, je t’encourage à créer une espace pour les belles surprises de l’univers dans ta vie. Avec intention, rajoute une petite case dans un coin des pages sur lesquelles tu vas écrire, dis à la vie “et si tu me surprenais aujourd’hui?”, et laisse-toi porter.
✨ Je te souhaite de vivre comme si c’était Noel tous les jours, je te souhaite d’accueillir la joie et la magie de la vie tous les jours du prochain cycle annuel.
Si nos ventres pouvaient parler
Je sais la vie et son souffle
Je sais l’enfantement et ses déchirements
Je sais la guerre et ses violences
Je sais la perte et ses douleurs
Je sais les deuils et les renaissances
Je sais l’amour et sa légèreté
Je sais l’amour et ses blessures
Je sais les histoires et les transmissions
Je sais les rêves et les désillusions
Je sais la lumière et l’obscurité
Je sais la joie et les désespoirs
Je sais les victoires et les tribulations
Je sais les succès et les renoncements
Je sais ton histoire et tes histoires
Je sais tes espoirs et tes peurs
Je sais tes projets et tes hésitations
Je sais tes victoires et tes peurs
Je sais tes désirs et tes regrets
Je sais tes aspirations et ta détresse
Je sais ton agitation et ton ennui
Je sais tes extases et ta honte
Je sais tes émotions et ton amertume
Je sais tes attentes et tes déceptions
Je sais tes certitudes et tes craintes
Je sais tes séparations et ta solitude
Je sais tes envies et tes abandons
Je sais tes étreintes et tes rejections
Je te sais
Je suis toi
Trois jours dans la vie d'une chamane d'entreprise
Lundi matin, je me mets à ma méditation. Il est 5h du matin, et j’ai prévu d’aller chercher au fond de moi, les réponses dont j’ai besoin pour faire avancer mes projets et surtout le cercle des entrepreneurs que je viens de créer. J’ai besoin de réponses. Les guides et les ancêtres, tout le monde est convoqué. Je me sens coincée dans mon activité, j’ai besoin que des portes s’ouvrent. Je reçois conseils et encouragements et une heure plus tard, ma séance est terminée.
Ma journée peut enfin commencer, je réveille les enfants et notre routine matinale suit son cours normal. Ils partent pour l’école et je me retrouve comme d’habitude, seule à la maison, tranquille pour commencer à travailler. Ma « to do » liste est bien pleine.
Je dois préparer une masterclass gratuite pour le lundi d’après, je dois préparer la page de présentation, la publicité Facebook, et créer la séquence email pour ceux et celles qui s’enregistreront à la masterclass. Je dois également créer les visuels pour la campagne réseaux sociaux que je vais mettre en place avec mes collaboratrices.
En plein milieu du couloir de la maison, je ressens comme une grosse fatigue. Je suis entre mon bureau et ma chambre. Je prends la direction de ma chambre. Il est juste 7h30, je me dis que je vais commencer un peu plus tard aujourd’hui. 9h, 10h, 11h, 14h. J’ai laissé tomber cette idée de travail pour aujourd’hui. Je suis trop fatiguée. Je ne comprends pas la raison de ma fatigue.
Je passe ma journée à traîner. Ma masterclass aura finalement lieu le mardi de la semaine suivante, demain je me sentirai mieux. Au moment d’aller me coucher ce soir là, je repense à ma méditation du matin, et je réalise que cette fatigue de la journée, c’est certainement toute l’énergie que j’ai brassée lors de ma méditation. En général après des soins, je conseille à ce qui me consultent de se reposer, de boire beaucoup d’eau et de faire attention à eux dans les jours suivants. Chose que je n’ai pas moi même appliquée à mon propre cas. Etre canal entre le visible et l’invisible, c’est aussi ça, brasser beaucoup d’énergie, ce qui peut soit donner un boost d’énergie les jours d’après, ou plutôt rendre complètement raplapla. Pour moi, ce fut la deuxième option.
Mardi, ma journée est remplie de rendez-vous. Il faut savoir que je ressens de manière très aiguë les échanges d’énergie lors d’interactions avec d’autres personnes. Je ressens clairement l’énergie que je donne et que je partage quand je discute au téléphone ou en ligne avec des amis, ou quand je suis face à eux, même à travers un écran. Toute interaction est un échange d’énergie, c’est une réalité pour nous tous, mais moi je ressens très fortement cette énergie qui sors de moi pour aller éclairer l’autre et je ressens également celle que l’autre me donne. C’est la raison pour laquelle j’ai un cercle d’amis très restreint. Protéger mon énergie et ne pas la perdre en futilités, est pour moi un style de vie et une réalité quotidienne qui impacte négativement ma vie si je ne fais pas attention. Les résultats se font rarement attendre, lorsque je n’agis plus en conscience et que je m’éparpille. C’est aussi pour cela que je favorise les audios et l’écrit, qui sont des activités qui me permettent de garder mon énergie. Seules Chrystelle et Anthonia savent ce que ça me coute littéralement de faire un live Instagram lol.
Bref, je m’éloigne du sujet. Je parlais donc de ce mardi, qui est rempli de réunions zoom. C’est une chose qui arrive rarement, et je sais que je n’aurais la force de rien faire d’autre de la journée.
Cependant, au cours de la journée, je reçois une belle offre de collaboration pour le Cercle, et deux personnes intéressées par des accompagnements individuels se manifestent. C’est aussi cela, être connecté à soi: cela permet de manifester très rapidement ces rêves et désirs.
Mercredi matin. Cette masterclass prévue pour la semaine prochaine semble s’éloigner. Une fois assise sur mon fauteuil, devant mon ordinateur, je me sens de nouveau mal. Je ressens des courbatures, et mon poignets droit commence à me faire mal. Je n’ai même pas commencé à écrire. En fait, je suis en train d’écrire à la cliente idéale pour le cercle. Depuis lundi que je cherche mes mots et là, quand je pense les avoir trouvé , mon poignet fait des siennes. Ne me dîtes pas que cette journée va encore passer sans que j’ai avancé ! J’ai envie de pleurer. Cette masterclass n’aura jamais lieu à ce rythme là. Je me sens découragée, j’ai envie de crier. Pendant que je me demande quoi faire, mon intuition me souffle rapidement que ce que je ressens, c’est sûrement ce que la participante au cercle doit ressentir en ce moment. Ces douleurs et cette fatigue, ce sentiment d’être perdue et d’avoir envie de lâcher, elle ne m’appartient pas, mais j’ai besoin de la ressentir, de faire corps avec elle, pour comprendre à qui je m’adresse et avoir les mots justes pour lui parler. Voilà ce par quoi je passe, juste pour écrire ces mots qui iront vers ma cliente idéale, à travers une publicité Facebook. A travers mes mots, elle doit savoir et comprendre qu’elle n’est pas seule, et qu’elle n’a pas à créer, et bâtir dans la solitude. Je dois lui faire comprendre qu’elle n’est pas seule et qu’elle a des outils pour dépasser ce qu’elle est en train de vivre.
A l’heure où tu lis ces mots, j’ai fini d’écrire le texte pour ma publicité Facebook, et je n’ai plus mal au poignet. Et j’écris ces mots, pour que tu puisses entrevoir un petit peu, de quoi est fait mon quotidien, cette recherche d’alignement incessante qui certes demande beaucoup d’engagement envers soi- même, mais dont l’impact positif ne fait pas de doute.
Se reconnecter à son corps, pour entamer ce dialogue interne et comprendre ses messages. Mes courbatures et ma douleur au poignet, j’aurais pu les ignorer et continuer ce que je faisais. Mais le fait que j’ai pris cinq minutes pour interroger mon corps, m’ont fait comprendre que ce que j’écrivais n’était ni juste ni aligné, et qu’il me fallait changer de manière de faire et de dire les choses.
Ecouter ses mouvements intérieurs. J’aurais pu ne pas m’écouter et me tenir à la date que je m’étais fixée pour la masterclass lundi prochain. Mais mon calendrier m’appartient, et je crois que les choses arrivent au moment juste. Foi et confiance que tout arrive pour le mieux, et que la vie ne me veut que du bien, sont des croyances que j’entretiens au quotidien. Cette masterclass aura lieu quand Elle sera prête à se manifester, et ce sera le bon moment, c’est ce que j’ai compris.
C’est le retour vers son monde intérieur qui donne les clés pour étendre son champs des possibles. Ce que ma méditation de lundi a mis en mouvement, je ne peux pas encore le dévoiler ici, mais je peux juste dire qu’une porte que je n’avais même pas envisagée s’est ouverte dès mardi, qui me permettrait d’avoir plus d’impact à travers mes activités.
C’est ainsi que je vis et je travaille, et c’est ce que je transmets à ceux qui vivent avec moi ou dans le cercle.