Aisance et entrepreneuriat

Je réfléchissais il y a quelques jours sur la notion d’aisance et de facilité chez l’entrepreneur en particulier, et dans nos vies en général. 

Il s’agit de rendre normale, l’idée qu’à la base, la vie n’est pas quelque chose de difficile, ni de compliqué. Le travail non plus. 

Que l’on soit salarié ou entrepreneur, c’est normal de rechercher l’aisance et la fluidité. C’est la nature humaine, comme si quelque part, notre corps et notre esprit savent que l’état de stress et de difficulté n’est pas un état naturel. 

J'ai eu une conversation avec une amie hier soir qui me disait qu'elle était redevenue salariée pendant un certain temps, et elle avait des doutes par rapport à son choix. 

Je lui ai répondu de ne pas tomber dans le piège qui consiste à penser qu’être salarié n’est pas une solution enviable. 

Je ne comprends pas l'idée que lorsque vous êtes entrepreneur, vous ne pouvez pas être salarié. Pourquoi ne pas l'être ? Être salarié n'est pas un péché, être entrepreneur n'est pas la panacée non plus. L’un et l’autre ont leurs avantages. 

Pouvoir passer de salarié à entrepreneur et d'entrepreneur à salarié est un privilège. Cela signifie que vous avez des choix et que vous utilisez vos possibilités et votre potentiel illimités pour vous faciliter la vie. 

N'est-ce pas cela, la vie ? Pourquoi choisir, si nous pouvons avoir et être les deux ? Nous n’avons pas besoin d'être un entrepreneur acharné qui se moque de tout ce qui est salarié. J'en ai assez de l'image de l'entrepreneur en difficulté qui "travaille dur" pour y arriver. 

Travailler dur, dans tous les cas de figure, n’est pas une situation enviable à mon avis. 

Je veux de la joie dans ma vie, je veux de la facilité et de l’aisance. Et je vais m'assurer d'avoir du plaisir, de la facilité et de la fluidité dans tout ce que je fais. 

Si être salarié va m’apporter cette aisance et fluidité que je recherche pendant un certain temps, pourquoi pas ? Tant que ce statut n’est pas un refuge pour éviter d’accomplir ce vers quoi mon âme me pousse, pourquoi me priver ou me sentir coupable ? 

Soyons réalistes. Certains projets prennent du temps à décoller, et Dieu sait qu'être entrepreneur, c'est aussi être patient. Parfois, en attendant qu'un projet commence à porter ses fruits, un entrepreneur aura pour tâche de maintenir une certaine sécurité financière. Aucune bonne décision ne naît d'un sentiment de manque. Parfois, l’aisance passe par la case salariat. 

J'en ai vraiment marre de cette histoire qui dit que le bon entrepreneur est celui qui travaille dur. Ça signifie quoi travailler dur? Par rapport à qui ou à quoi? 

Travailler beaucoup, par contre, oui ! Un maximum de focus, de concentration et d’énergie est nécessaire pour la mise en œuvre de tout projet. Je vais embaucher et déléguer pour travailler dans l’aisance. Je vais me reposer quand j’aurais besoin de fluidité. Je vais laisser la joie être le fil conducteur qui va me motiver et me permettre d’avancer. 

Je travaille beaucoup, oui, Dieu oui. Mais je refuse de travailler dur. Je veux travailler dans l’aisance, la fluidité et la joie. Qu’est-ce que vous en pensez ?

Se faire accompagner

Ceux qui ne connaissent pas mon parcours, me demandent souvent comment j’en suis arriver à faire ce que je fais aujourd’hui, c’est -à dire, beaucoup d’entrepreunariat, basé sur une bonne dose de chamanisme.

L’une des clés de mon évolution spirituelle et professionnelle est l’accompagnement. 

En 2018, j’écrivais ceci. Et j’ai continué à me faire accompagner par d’autre personnes lumineuses. Des enseignants spirituels et des mentors professionnels m’ont aidé à éclairer ces parties de moi qui avaient besoin d’éclore. Je suis formée, en psychologie clinique, en psycho-généalogie, en « personal branding », en gestion réseaux sociaux (également en administration fiscale et principes macro économiques, mais je m’égare). En ce moment, j’ai une coach business, et je suis suivie par une psycho-nutritioniste, et au quotidien, j’ai deux belles âmes, Chrystelle et Anthonia, qui me soutiennent en terme d’organisation et de stratégie. 

Mon mari m’a une fois donné l’exemple de Séréna Williams, the « GOAT ». Comme beaucoup de sportifs de haut niveau, elle a un agent, un préparateur physique, un entraineur, un masseur, un médecin, un kiné, et d’autres professionnels que je ne connais sûrement pas. II m’a dit (mon mari), qu’on arrive as au sommet tout seul. Tout seul, on galère. On galère à créer, maintenir, diriger. Il faut donc se donner les moyens de son ambition. 

C’est en me faisant accompagner que j’ai découvert mes facultés de Chamane. C’est en me faisant accompagner que j’ai retrouvé le chemin vers moi même. Ce sont mes accompagnements qui m’ont soutenues quand j’ai crée deux entreprises en deux ans, que j’ai organisé un TEDx, tout en ayant un travail à plein temps.

Je sais que je suis privilégiée, parce qu’au fil des années, j’ai eu 

Le temps (qui m’a permis d’avancer à mon rythme)

Les moyens financiers (qui m’ont permis de m’entourer de personnes de qualité)

Peut-être, est-ce ce qui te manque ?

Le temps, parce que tu n’as pas deux ou trois ans pour créer ton entreprise; parce qu’on est à l’aube de 2021 et tu ressens l’urgence de faire sortir ton message, grâce à l’entreprise de ton âme

Les finances, parce que ton contexte actuel ne te le permet pas.

Et si je te disais que j’ai pensé à une solution?

Si tu es prête à investir en toi, je te propose de t’abonner au cercle des Entrepreneurs de l’âme.

Le Cercle des Entrepreneurs de l’âme est un espace dédié aux entrepreneurs qui ont l’intuition qu’il y a une autre manière de créer, de construire, d’être et de produire de la richesse, mais qui ne savent pas par où commencer. 

Le cercle est un mélange savant de thérapie et de consulting, stratégie et énergie.

Il te donne accès à limitless, un programme complet de transformation personnelle et spirituelle.

Il te donne accès à une communauté de personnes qui comme toi, s’engagent à créer des entreprises de l’âme.

Il te donne accès à des professionnels de l’entreprise, qui pourront te donner les clés de développement de ton entreprise.

Si tu veux te connecter à cette partie invisible de toi, mais néanmoins très puissante et très concrète, si tu veux emmener ton entreprise au-delà de ce qu’elle est actuellement, rejoins nous !

2021

2020 nous a appris l’humilité !!! 

Ça m’a frappé hier. Autour de moi, la journée était festive certes, mais sans exagération, sans cette atmosphère de “trop” qui entoure les saisons de fêtes en général. Hier, j’ai passé le réveillon avec mon mari et mes enfants tout simplement, sans artifices. Et c’était...d’une pureté que j’avais rarement expérimenté pendant cette période de fêtes. Nous n’avons pas trop mangé, nous n’avons pas trop bu. Nous avons communié, ensemble, en étant juste nous. 

Et quand ce fût le moment des vœux, en famille, avec les amis, il y avait de l’hésitation dans le “bonne année” parce que nous avons réalisé qu’en tant qu’être humain, nous ne gérons rien en fait. Nous avons réalisé qu’il y’a beaucoup de futilité et de superficialité dans ce rituel de vœux auquel nous nous soumettons chaque année. 

Cette année, pour la première fois, je crois que j’ai ressenti chaque vœux comme une vraie embrassade, même virtuelle. J’ai ressenti la lumière dans les intentions d’amour et de santé pour 2021. L’amour et la santé, la paix l’essentiel. 

J’ai ressenti beaucoup de gratitude également dans les vœux. Pour ceux et celles qui ont passé une super année (nous sommes nombreux dans le cas), il y’a cette réalisation que nous sommes passés à travers les gouttes, que quelque part nous avons su puiser à l’intérieur de nous pour faire ressortir la résilience et l’espoir dont nous avons eu besoin pour traverser l’année qui vient de passer. 

Les vœux cette année sont plus intentionnels, ils ont plus de poids, plus d’énergie positive derrière. 

C’est pour cela que je suis optimiste pour 2021. Parce que tous ensemble, nous avons envoyé nos intentions à l’univers. Et elles provenaient toutes de notre âme. Amour, paix et santé. L’essentiel.

Je vous souhaite l’essentiel pour cette nouvelle année. 

Show up for yourself

Ton message est plus important que ton inconfort. 

C’est ce que mes guides m’ont glissé l’autre jour, alors que je me donnais des alibis pour ne pas faire telle ou telle chose, parce que je ne voulais pas me défaire de mes peurs et me donnais toutes les excuses du monde pour ne pas partager mon message.

Parce que:

« Tu vois ma blessure de rejet? Et beh c’est elle qui me bloque en fait, j’ai déjà tellement souffert bou hou hou »

« Et si personne ne vient ? »

« Mais qu’est-ce que ma famille va penser? »

« Mais je suis qui en fait pour parler de tout ça? »

« Oui mais il y a déjà plein de gens qui en parlent, je n’ai pas besoin de le faire moi-même »

Tout ça, c’est ce que je me suis dit pour ne pas partager mes écrits, pour ne pas faire cette publication Instagram, pour ne pas refaire mon profil LinkedIn, pour ne pas créer le Cercle (eh oui), etc.


Et puis mes guides m’ont rapidement reprise:

“Imagine le monde sans ton message, sans ton projet, à quoi ressemble t’il ? Cette solution que tu as imaginée, si tu ne la matérialise pas, qui va le faire ? Comment, pourquoi pas toi?

Ceux qui devaient entendre ce message venant de ta bouche ne l’auront pas. Ceux qui devaient se découvrir dans ton projet, ceux dont la vie pourrait être améliorée par ton produit, qu’est-ce que tu en fais?

Si ce message ne devait pas passer par toi, si ce projet ne devait pas voir le jour à travers toi, tu ne l’aurais pas imaginé. C’est aussi simple que ça. Si tu l’as imaginé, alors tu es le canal par lequel les choses doivent se matérialiser. Si l’Univers te juge capable de le faire, pourquoi deviens tu toi même l’obstacle de cette vision?

Cette lumière en toi que tu ne fais pas briller et que tu ne partages pas, que veux tu que l’Univers en fasse ? Tu es né avec cette lumière pour éclairer le monde, penses-tu que ton inconfort (qui ne vas d’ailleurs pas durer) doive être un obstacle à ce que tu peux offrir au monde?”

C’est ce rappel qui fait qu’aujourd’hui, je fasse cette publication, et les prochaines. C’est ce rappel qui fait que chaque jour, je fasse au moins une chose, qu’elle soit inconfortable ou pas, pour partager et transmettre. 

Même si tu as déjà entendu les mêmes choses mille et une fois, pour cette unique personne qui va être illuminée, pour cette unique personne qui va être rassurée, qui va se sentir réconfortée, qui va se sentir courageuse pour se déployer à son tour, j’écris ce mot, je fais cette publication.

🎵This little light of mine

Used to be too scared to shine

When mine met yours it would run and hide

But in time I came to find

I wanna shine so bright

It makes this whole world smile

And pay back the beautiful feeling

That allows me to be

Whatever I wanna be

And I am gonna be

Free and easy🎵


🎧My Little Light

Beautiful Chorus🎶

Le cercle

Il y a deux ans, je me suis initiée à la danse Soufie. Cette danse est une pratique spirituelle, qui porte le nom de Samâ ( ou Sema) signifiant « audition spirituelle » en lien avec le soufisme.

L’une des choses qui m’a marquée dans cette mouvance et dans cette philosophie, c’est le symbole du cercle. 

Notre enseignante nous a fait faire un exercice dans lequel elle mettait l’une d’entre nous, dansante et tournante, et autour de la danseuse, nous formions un cercle très serré d’autres danseuses. Le rôle du cercle, était de protéger celle qui dansait au milieu, de l’empêcher de se faire mal lorsqu’elle trébuchait. Et lorsque la danseuse trébuchait, au lieu de se laisser aller à ce réflexe que nous avons de rester debout, l’enseignante nous criait « tombe, tombe, laisse toi entrainer, tombe ». Ce qu’il y avait derrière cette injonction, c’est la connaissance que nous avons le droit de tomber, que nous avons le droit de trébucher et de faire une pause, mais que le cercle est TOUJOURS là pour nous soutenir.

Notre enseignante nous disait « Vous êtes le cercle et le cercle est en vous », pour nous dire que parfois, c’est nous qui sommes au milieu du cercle, et parfois c’est nous qui constituons le cercle.

Le cercle est un symbole clé dans la tradition Soufie, les danseurs tournent sur eux-même, dansent en cercles répétitifs pour imiter le mouvement des planètes dans le système solaire en orbite autour du soleil.

J’ai gardé en moi cette philosophie, et quand j’ai eu l’intuition d’ouvrir un espace pour les entrepreneurs de l’âme, il m’a semblé tout naturel de lui donner le nom de Cercle. Dans le cercle, nous travaillons en groupe.

Travailler en cercle te permet de travailler:

  1. Ta confiance en l’être humain

  2. Te réconcilier avec le concept de sororité qui a été tellement galvaudé 

  3. Confiance en ce que la vie t’offre

  4. L’accueil et la réception 

Qui es-tu et quelles parties de toi veux-tu offrir au monde ?

Entrer dans le Cercle des Entrepreneurs de l’Âme, c’est prendre un moment pour te demander pourquoi tu es née dans ce monde, à cette époque. Parce que tu n’es certainement pas venue en touriste, tu es née avec des possibilités, des potentiels, des cadeaux à offrir au monde.

Imagine, si tu avais autour de toi une communauté pour t’accueillir et pour t’aider à appréhender des potentiels. Imagine si tu étais entourée d’un groupe de femmes qui t’aiderait à découvrir ce que toi seule peut apporter au monde, une communauté qui t’aiderait à faire sortir de toi, ton unique contribution au monde d’aujourd’hui et de demain.

Bienvenue dans le Cercle des Entrepreneures de l’Âme.

Mon type d'entreprise

En général, les entreprises sont par nature opportunistes dans le sens où leur premier objectif est de nourrir ses propriétaires, d’être performantes et de produire de la richesse. La loi de la demande et de l’offre est ce qui guide en général, la création d’une entreprise.

Il existe d’autres types d’entreprises, nées d’un appel du cœur, d’une volonté de transmettre un message au monde et que partager qui nous sommes.

L’entreprise de l’âme n’obéit pas aux lois du marché, elle obéit à la loi de l’accomplissement de notre Être.

1) Une entreprise qui part de l’Ego va nourrir physiquement son créateur et est aligné avec ses besoins physiologiques et de sécurité, et sera prospère le temps que le créateur pourra y mettre de l’énergie. Court terme. (Le succès d’une entreprise de l’Ego est basé sur les opportunités de gains à court terme)

2) Une entreprise qui part du cœur, est une entreprise basée sur une passion du créateur, financièrement prospère et reposant sur la personnalité du créateur, mais son impact global sera limité. Moyen terme. (Le succès d’une entreprise du cœur part de la passion de sa créatrice pour un élément matériel, pas forcément pour le sens profond de cet élément. Par exemple, créer une marque de vêtement parce qu’on aime les vêtements, les couleurs, etc. c’est une entreprise du cœur. Créer une marque de vêtement parce que le vêtement est un outil de découverte pour les personnes, que le vêtement traduit la personnalité d’une personne et améliore l’estime de soi, etc. est une entreprise de l’âme.)

3) Une entreprise qui part de l’âme va aller plus loin et impacter davantage. Elle est alignée avec les missions de vie du créateur, et a le potentiel d’avoir un impact durable et global (le succès d’une entreprise de l’âme est même parfois une surprise pour son créateur, qui répond à l’origine à un appel de son intuition. Le « succès » -à définir- vient à lui, sans qu’il l’ait cherché).

Pour bâtir une entreprise de l’âme, comprendre l’essence de son pouvoir personnel est indispensable.
L’entreprise de l’âme est un projet de vie basé sûr l’unique vibration de son créateur.

Much love !

Elles créent le monde de demain

La semaine dernière, je suis tombée sur une publication d’une amie sur Instagram, illustrant deux nuances de couleurs de peaux noires, qui jusqu’à présent sont très peu représentées dans nos produits de beauté.


J’ai vu, et j’ai pleuré…de joie.


Je le savais déjà au fond de moi, mais cette publication a renforcé ma conviction que ce que nous traversons actuellement et ce que nous ressentons aujourd’hui comme douleurs, sont les prémices du monde meilleur que nous sommes en train de créer, pour nous et pour nos enfants.


Je me suis souvent interrogée sur cette rage que je porte en moi, cette rage face à l’injustice et face à la violence vécues par des générations avant nous, et par nos générations actuelles. Derrière cette rage, derrière cette envie de changer les choses, il y a une peur, celle que mes enfants portent les mêmes blessures.


Mes enfants ont 11 et 9 ans. Une partie de moi veut partager, leur expliquer l’état du monde et sa cruauté, les préparer, comme je l’ai moi même été. Une autre partie de moi hésite à leur faire porter ce fardeau. Qui me dit que mes expériences seront les leur? Qui me dit qu’ils ne peuvent pas connaitre leur histoire, sans en ressentir les déchirements?


En voyant la publication de @rekonekt.official, je me suis remise à espérer…pour eux.

Je me aussi suis souvenue de toutes ces belles âmes dont j’ai croisé le chemin ces dernières années, des soeurs dont j’ai fait la connaissance ou que j’admire de loin, grâce au travail impressionnant qu’elles sont en train d’effectuer.

J’ai compris pourquoi il fallait que je reste optimiste, malgré les heures douloureuses que nous sommes en train de vivre en tant que collectif.

 

Toute cette rage que nous sommes en train de transmuter en solutions, cette connexion que nous avons établie avec le futur, pour que demain ne ressemble pas à aujourd’hui.


Dans quelques années, nos enfants pourront entrer dans une librairie ou une bibliothèque, et avoir accès à leur histoire, à des histoires qui les représentent.

Ils pourront taper dans des moteurs de recherche, et voir leurs corps, leurs couleurs de peau, leurs textures de cheveux illustrés avec respect et dans la diversité.

Ils pourront se présenter à un entretien d’embauche, sans se demander s’ils n’auraient pas dû changer leur nom avant.


À vous toutes qui vous battez pour faire bouger les choses, pour vos enfants, pour les miens, je vous dis merci et je vous envoie plein de force. 


Celles dans le monde des arts et de la culture

Celles qui créent des plateformes en ligne et hors ligne pour que les arts Afro soient connus par la plus large audience.

Celles dans le monde médical pour que nos humanités soient respectées.

Celles dans les nouvelles technologies pour que les algorithmes incluent également les expériences noires.

Celles dans l’éducation, qui se battent pour que notre histoire soient transmise de manière plus complète et plus respectueuse dans les cursus scolaires.

En tant que collectif nous sommes en train de questionner, de bâtir, de construire. Quand on a la tête dans le guidon, c’est difficile de s’en rendre compte mais lorsqu’on prend du recul, on ne peut avoir que de la gratitude pour cette évolution que nous sommes en train de vivre.

Much love,

Arlette

More

Parfois au moment de t’endormir, dans ces moments où la communication avec ton monde intérieur est fluide et facile, du ressens cet appel pour « plus de ». Tout on être t’appelle à plus de liberté, plus d’amour, plus de temps, plus d’espace, plus de paix, plus de toi.

Puis au réveil, tu te souviens que tu ne peux pas demander plus, et tu te sens coupable. On t’a dit que c’est ingrat de demander plus. « N’es-tu pas satisfaite de ce que tu as déjà ? Ne sois pas trop gourmande, il y en a qui n’ont pas ta chance, on est pas bien là quand même ? »
Tu te souviens que ceux qui ont plus, ne sont pas vraiment très « clean », ils n’ont certainement pas dû acquérir tout ce qu’ils ont de manière honnête. C’est bien connu, « l’argent corrompt », « ces gens qui ont plus temps ont sûrement une personne sur qui ils comptent », « mais comment ils ont fait pour avoir autant d’espace dans une si grande ville, c’est pratiquement impossible ! »
Tu te souviens que c’est soit « plus » soit la paix, c’est soit « plus » soit l’amour, c’est soit « plus » soit le temps. « Tu ne peux pas manger à tous les râteliers comprends tu? On ne peut pas tout avoir ma bonne dame ! »

Alors comme on se débarrasse d’une feuille de brouillon, tu enfouis tes désirs dans le coin le plus reculé de ton esprit. Tu es une bonne personne, tu ne veux pas être ingrate envers la vie, de peur qu’elle te retire ce qu’elle t’a déjà donné. Si tu perds tes acquis, alors tu te diras que peut-être c’est parce que tu n’as pas assez remercié la vie, tu n’as pas assez profité de ce qu’elle avait à offrir. Et tu ne veux surtout pas te sentir coupable. Alors tu t’oublies, et tu te confortes dans ta peur du plus.



Ce que tu as intégré, ce sont les souffrances de ceux qui sont qui nous ont précédé, qui ont effectivement galéré pour que nous menions la vie que nous avons. Tu sais à quoi le pire peut ressembler, alors tu t’accroches à ce que tu as oui, effectivement, parce que putain y a pire hein !!!

Tu as intégré les messages moraux et religieux que la société t’a inculqué. Est-ce que Jesus avait « plus »? Ne cherche pas la récompense ici bas, tout est là haut 🤦🏿 ( donc ici sur terre y a rien pour toi ?)

Tu as intégré les messages politiques qui te disent qu’il y en a pas assez pour tout le monde. Il n y a pas assez de logements, il n y a pas assez de nourriture, y a pas assez de temps, y a pas assez d’argent, y a pas assez, y a pas assez. Donc tu es même privilégiée, estime toi heureuse.

Ce que tu oublies, c’est que:

La vie ne te veux que du bien. La vie ne t’a pas crée petite et recroquevillée. La vie ne va pas te punir parce que tu ne t’es pas suffisamment agenouillée pour la remercier. Tu n’es pas fais pour souffrir, tu n’es pas née pour galérer.

Tu peux savourer tes acquis et tes expériences, sans brider ton désir de plus. L’un n’empêche pas l’autre. Ce que ton âme te montre avant de dormir, c’est ton champ des possibles et tes potentiels. Si tu en rêves, c’est que c’est possible. Peut être pas aujourd’hui, peut-être pas demain, mais c’est un potentiel réalisable.

Le pire n’arrive pas toujours, le meilleur peut arriver également. Je préfère parier sur le meilleur.

La confiance inébranlable en la vie inclut l’acceptation de toutes les expériences qu’elle apporte. Te recroqueviller par peur du pire, t’empêche d’étendre tes ailes aussi loin qu’elles peuvent aller, et d’expérimenter tout ce que la vie a à t’offrir.

Il reste très peu de jours avant la fin de l’année. Etant donné le contexte social et politique actuel, je ne peux que t’encourager à tendre la main vers ce plus que ton âme désire. Les messages que tu veux transmettre, les entreprises que tu veux créer, ce livre que tu veux écrire, cette association que tu veux mettre en place, c’est aujourd’hui, c’est maintenant.

Le monde dans lequel nous vivons a besoin de toi, ne reste pas sur le banc de touche et lance toi, il y a de l’abondance pour tout le monde. Prends ta place !

Much love,
Arlette

Life is a fair exchange of energy

Leçon pour les entrepreneurs de l’âme


Aujourd’hui nous sommes le 17 novembre 2020, une journée assez spéciale pour moi parce que j’ai reçu ce matin la première itération de l’application qui est le cœur de ma maison d’édition.
La maison d’édition que je crée est entièrement digitale, pour des raisons que je développerai dans un prochain article.
Une chose m’a particulièrement réjouie: le développeur a réussi à intégrer un logiciel qui rend difficile le téléchargement illégal des œuvres contenues dans l’application.

Ces dernières semaines ont aussi été prenantes car je crée des contrats types pour les auteur.e.s qui signeront avec la maison d'édition.
De plus, je suis en plein dans les projections de chiffres (d’affaire). A savoir, quel pourcentage donner aux professionnels qui se lanceront dans cette aventure avec moi, pour les auteurs, les partenaires d'affaires etc. Je tiens à ce que les auteur.e.s qui travailleront avec moi soient rémunérés correctement, et les chiffres provenant du monde de l’édition en France ne sont pas terribles.


C’est dans ce contexte que j’ai reçu à plusieurs reprises sur WhatsApp des versions PDF du livre de Barack Obama qui est sorti hier.
J’ai été prise d’une de ces colères !

Je ne pense pas devoir faire le speech concernant les droits d’auteurs, les raisons sociales et économiques pour lesquelles ces droits d’auteurs existent.
J’espère ne pas devoir faire un speech concernant les raisons éthiques qui rendent l’acte de distribuer de manière illégale et l’acte de lire des copies piratées de livres est complètement répréhensible.
Nous le savons tous:
Avoir en sa possession des œuvres obtenues de manière illégale, c’est du vol.

Au-delà de ces considérations, il y a la dimension spirituelle du geste :

L’abondance fleurit dans un échange et un partage équilibré


Lorsqu’on achète un livre, un disque ou une œuvre d’art, on achète ce que le créateur de cette œuvre a dans les tripes. On achète le message qu’il/elle veut transmettre, on achète la partie de lui ou d’elle, qu’elle veut bien nous montrer.

L’acte d’acheter quelque chose s’inscrit dans un processus d’échange. Que l’on échange des services, que l’on fasse du troc, que l’on utilise de la monnaie ou du papier, l’équilibre dans l’échange est une loi présente dans tout l’univers. Ne dit -on pas œil pour œil et dent pour dent ? Lors d'un échange, les deux parties impliquées doivent ressentir une certaine justesse et un certain équilibre.

Lorsqu’on acquiert un bien de manière illégale, cette loi universelle d’équilibre est enfreinte.
La loi de l’équilibre, c’est la balance entre le donner et recevoir, entre le ying et le yang. Cette balance permet la libre circulation d’énergie en nous, et autour de nous. L’argent qui rentre dans nos poches et qui en sort, c’est de l’énergie qui circule librement entre nous.
Notre expansion harmonieuse est remise en cause lorsque cette balance n’est pas faite.

L’équilibre entre le donner et recevoir, signifie apporter au moins autant que ce qu'on prend dans une relation. Le tout intégré à un système.
Notre capacité à donner et recevoir est au cœur de notre expérience de l’abondance.
Recevoir et donner sont comme les deux faces d’une même pièce, les polarités d’une même énergie circulante, comme le flux naturel de la vie, comme l’inspir et l’expir. Si l’un des pôles vient à se bloquer ou à prendre une place exagérée, c’est tout le cycle qui est affecté.

Posséder et distribuer une œuvre piratée, c’est introduire le déséquilibre dans le système, et c’est introduire le déséquilibre dans le flux de l’abondance.


Vos croyances créent votre réalité, vos actes encore plus


A partir du moment où l’on cautionne l’acte d’acquérir une œuvre de manière illégale, en se la procurant ou en la distribuant, on fait rentrer ce type d’évènement dans notre univers des possibles. Et il se peut qu’un jour, celle-ci devienne notre réalité.

Dès le moment où une chose est non seulement possible et normale dans votre mental, et que vous en êtes un participant actif et consentant dans la réalité, il ne faudra pas s’étonner si un jour, vous vous retrouvez à la place de la personne dont on pirate le travail.

Lorsqu’on est entrepreneur.e, on est à la base créateur.
Et en tant que créateur, participer au système qui déséquilibre le donner et recevoir pour d’autres créateurs, nous nous rendons vulnérable à cette même réalité. En effet, nous avons fait entrer cette réalité dans notre champ des possibles.

La vie est ainsi faite. Lorsqu’on pense faire mal aux autres ou que l’on heurte les autres, c’est en fait nous-mêmes que nous heurtons.

Votre monde extérieur reflète votre monde extérieur et parfois, les autres sont votre miroir


Vous vous souvenez de « aime ton prochain comme toi-même » ?
Eh bien dans ce genre de situation que cette parole s’applique également.

Lorsqu’on est entrepreneur, qu’on propose des services ou des produits, en général c’est une bonne idée de faire preuve de la même courtoisie envers d’autres créateurs.

Les raisons que l’on donne pour ne pas acheter (légalement) une œuvre, sont les mêmes raisons que nos potentiels clients peuvent donner pour ne pas acheter nos services ou nos produits. Si notre vision de l’acte d’achat et de vente est limitée, nos clients et potentiels clients auront la même vision limitée.

Si vous ne voulez pas investir pour vous-même, pour votre propre plaisir, pour votre propre développement, comment voulez-vous que d’autres investissent dans ce que vous offrez ?
Quand les vibrations que vous émettez font ressentir de la parcimonie, des limitations, du rétrécissement, que voulez-vous que les autres vous renvoient ?

Pourquoi aimer son prochain comme soi-même ?
Parce que les autres sont notre miroir, et lorsqu’on envoie du respect, de l’empathie, de l’amour, c’est la même chose que l’autre va nous refléter.
Parce que les autres sont notre miroir, si nous projetons de la générosité et de l’amour, nous recevrons également de la générosité et de l’amour. Sous forme de relations, sous forme d’argent, ou sous une autre forme dont nous aurions besoin.

Donnons aux créations des autres, le respect que nous voulons que d’autres donnent à nos créations.
C’est par ces actes conscients que l’on crée le monde dans lequel nous voulons vivre.

Much Love,
Arlette

La loi d'attraction- rappel

La loi d’attraction n’est pas une loi statique. Ce qui la propulse, c’est le mouvement. C’est une loi dynamique. Elle ne fonctionne pas dans le vide et l’inaction. Elle demande que ton énergie soit pleinement présente, elle demande du focus.

Ce n’est pas une formule magique, c’est un style de vie. Ce n’est pas "fais a+b et tu auras c"

La loi d’attraction c’est également une philosophie, une pratique spirituelle que l’on acquiert avec la pratique, au fil du temps. C’est un peu comme le yoga. Quand on commence on n’arrive à faire aucune pose. Puis au fur et à mesure on acquiert de la confiance en soi, on gagne en flexibilité et un jour paf, on arrive à se mettre les deux pieds dans le dos.


La loi d'attraction, c’est la manière dont tu vas décider de prendre la vie en général. Ce n’est pas un système d’échange ou de donnant donnant avec l’univers. « Je vais faire ceci pour pouvoir avoir l’argent. Je vais avoir plein de pensées positive pour avoir telle chose ». Non. Les pensées positives, tu les as parce que tu veux évoluer, tu veux faire évoluer ton âme, tu veux vivre et être une meilleure personne. La loi d’attraction, ce n’est pas une histoire d’AVOIR, c’est une question d’ETRE. AVOIR, c’est le résultat de ce que tu Es. Et l’Être, ça se travaille sans relâche.

Sois, puis reçois.

La loi d’attraction, ce n’est pas « donne moi », ou bien je demande à l’univers. L’univers ne te doit rien, et tu ne dois rien à l’univers. Pourquoi ? Je vais te sortir la phrase cliché du dev perso: Tu as tout en toi. Tout est en toi. Du coup, la loi d’attraction c’est comment je vais chercher cette richesse en moi pour la matérialiser dans mon quotidien. C’est qui est-ce-que je dois être, quelle est cette version de moi qui arrive à saisir ce rêve pour en faire une réalité. Parce si tu regardes bien, ce que tu demandes à l’univers, tu l’as déjà en toi. Si tu l’as rêvé, c’est que c’est en toi. La question, c’est « je veux arriver là, qui est-ce que je dois être pour y arriver ? »

La loi d’attraction n’est pas un processus extérieur à toi. La loi d’attraction, c’est (en) toi. C’est toi qui mets en action ton pouvoir créateur. Quand tu vas chercher au plus profond de toi la meilleure version de toi-même, pour créer cette vie dont tu rêves, tu mets en marche ce processus. Ce n’est pas quelque chose qui part de l’extérieur et qui vient à toi. Non, c’est toi qui mets les évènements et les choses en motion par ton attitude. C’est toi le créateur.trice, et non l’univers qui te récompense de quoi que ce soit.


N'hésite pas à me faire signe si tu veux poursuivre la discussion !

Parce qu'il y a urgence

Parfois je me demande si je suis la seule à ressentir cette urgence, cette envie furieuse de me défaire de toutes ces couches, de tous ces conditionnements. Je n’ai pas mis le doigt encore sur tout ce qui m’a formaté, mais le fait de savoir que ces couches sont là me donnent envie de m’en défaire au plus vite.

C’est peut-être le contexte ambiant qui veut ça. Ma blessure d’injustice qui me joue des tours. Tout autour de moi je vois des gens qui tâtonnent, qui cherchent, écrasés sous ces couches. Certains s’en rendent compte, d’autres pas. Et j’ai envie de hurler. De hurler mon envie d’ôter ces carcans. Chez moi, chez les autres. Pour retrouver le souffle, ne plus se sentir étouffé. Oui, être moi-même, c’est respirer. C’est de rapprocher de mon essence et recevoir le souffle de vie.

Certains disent de moi que je suis radicale. Comment expliquer que je n’ai pas le choix. Faire semblant, biaiser, faire des compromis avec mon essence, m’empêche de respirer.

Chaque fois que je me rapproche un peu de cette partie de moi, l’amour que je découvre et que je transmets autour de moi me rappelle que ce n’est qu’en étant moi-même que je peux vivre cette sensation d’alignement, de fluidité et de plénitude.


De plus, à l’aube de l’année 2021, quand je vois tous les enjeux sociaux, économiques, écologiques, féministes auxquels nous sommes confrontés, je suis convaincue qu’on ne peut plus rester sur le côté en attendant que les gens fassent le job pour nous. Fini de se contenter de sa vie pépère. Je ne veux plus me contenter. Fini de faire des compromis. Parce que le fait de rester à ma place et de ne pas faire de vagues, le fait que je ne prenne pas ma place profite à d’autres, jamais à moi, et c’est ce qui m’étouffe.

Oui, d’autres profitent du fait que je ne sois pas moi-même. Que je ne sache pas poser mes limites, que je ne sache pas m’aimer par-dessus tout, que j’accepte ce qu’on me donne sans jamais exprimer mon envie d’être plus, d’avoir plus.

Et cela ne rends pas service à ceux qui viennent après moi, mes enfants, nos enfants. Je veux que mes enfants soit libres. Et pour cela, je veux faire tout ce qui est de mon ressort pour ouvrir les portes. À la limite, tout se résume à ça. Ouvrir la voie et les voix, ce qui implique être résolument moi-même, être radicalement moi, pour honorer ceux et celles qui l’ont fait avant moi, et par respect pour mon essence et par amour pour ceux qui viennent après moi.

Much love !

Ma légitimité

J’ai eu à repenser récemment au concept de légitimité, après une conversation avec une amie.

Elle devait présenter un projet et de préparait à répondre à cette question qu’elle attendait sur sa légitimité.

Ce qui m’est tout de suite venu à l’esprit, c’est que questionner notre légitimité revient à questionner notre identité. “De quel droit occupe t-elle cet espace?”“Pourquoi parle-t-elle de ces choses là?”

“Qui es-tu en fait?” Est la vraie question derrière.

Questionner votre légitimité, c’est questionner votre présence physique ou intellectuelle dans un espace.

Répondre à cette question, c’est intégrer la vision capitaliste du monde, dans lequel la valeur des uns où des autres est mesurée sur une échelle dont les critères et les indicateurs sont bien trop subjectifs.

Je me suis affranchie de l’idée que notre société, guidée par les concepts de performance et de productivité me dit de ma légitimité, c’est à dire de ma capacité à être au top de la production dans un domaine où dans un autre. Réfléchir en ces termes là, c’est réfléchir en termes de limites. Si je prends mon cas personnel, cela voudrait dire par exemple que tant que je n’ai pas lu tous les livres possibles sur l’Afro-féminisme, tant que je n’aurai pas étudié le sujet, passé des tests qui seraient validés par d’autres êtres humains, je n’ai aucune légitimité pour parler de ce sujet?

Pour moi, ma légitimité est celle que je décide pour moi. Ma légitimité, c’est la somme de mes expériences de vie.

Mon expérience de vie de femme noire par exemple, c’est mon doctorat en afro féminisme, avec spécialité Arlette, ce qui signifie que mon expérience de femme noire ne sera pas la même que celle de ma voisine qui elle aussi est une femme noire. Si elle s’appelle Laura, sa spécialité sera Laura mais nous partageons un tronc d’étude commun, une histoire commune.

Certes, je lis, je me renseigne, je discute, et je me confronte à des arguments contraires à mes croyances à ce sujet, parce que je suis investie et engagée. C’est de tout cela que je tire mon droit de me défendre sur ce terrain. Je ne ressens pas le besoin d’aller chercher un diplôme qui me donnerait le droit de débattre ou de donner de ma voix.

Ne vous laissez pas déstabiliser par ces questions qui vous feraient remettre en doute qui vous êtes.
Votre légitimité, c’est votre expérience de la vie, ce sont vos valeurs, c’est votre éducation, c’est l’environnement dans lequel vous vivez, c’est votre parcours professionnel. Votre légitimité, c’est vous.

Une dès leçons que j’ai apprise ces 10 dernières années, c’est que si je m’étais arrêtée sur certains discours sur la légitimité, je ne serai pas où j’en suis aujourd’hui et je n’aurai pas accompli tout ce que j’ai accompli. Je n’avais aucun background dans la mode, quand je suis devenue consultante. Je n’ai pas fait de formation classique de traductrice, et ça fait des années que je vis de cela (et je suis une putain de bonne traductrice😂), depuis bientôt deux ans, je suis thérapeute (et mes clientes sont mes diplômes- elles vous diront😂), et tout récemment, j’ai créé une maison d’édition, et mon moteur principal est mon amour pour la lecture, l’écriture et l’Afrique.

Tout cela ne veut pas dire que je suis complètement outillée pour réussir dans ces domaines là. Évidemment, d’autres facteurs entrent en jeu lorsqu’on entame un projet dans lequel on est pas expert à priori. Ce que je veux dire, c’est la définition de ma légitimité, ma validation et le ok pour entamer une action ou une activité vient d’abord de moi.

Bref, tout cela pour dire que:
1. Oui, les diplômes sont importants mais ils restent un critère comme un autre quand on parle de légitimité. Parfois on en a besoin parce qu’ils renforcent notre confiance en nous, nos connaissances et sont l’étape dont on a besoin pour aller plus loin vers nos objectifs. Mais notre légitimité ne se résume pas à lui.
2. Il va sans dire que l’exercice de la médecine ne rentre pas dans mon expérience de vie. Si jamais la vie me menait de ce côté, soyez certains que je serai la première à retourner sur les bancs de l’école 😂

Much love

Les mouvements de la vie

Reconnaitre les contractions, les mouvements de la vie.

Je me la suis joué Rihanna (celle dont la scène musicale attend le nouveau hit depuis perpet’ et madame est occupée ailleurs) 

Je ne m’en excuse pas, j’en avais besoin.

9 mois. 9 mois d’absence, pendant lesquels j’avais besoin de me retrouver et de me re-créer.

La dernière fois que j’ai donné naissance, c’était il y a 9 ans. Il faut croire que le temps a fait son travail, et que j’ai oublié, ce temps passé à couver un enfant avant sa naissance, cette période bien particulière qui passe à la fois trop vite et trop rapidement.

À bien des égards, à un niveau personnel, cette année 2020 est synonyme de porteuse de vie. 9 mois, 9 mois pour couver, puis accoucher. 

Dé-pression
Début 2020, je me sens perdue. Une fatigue dont je ne comprends pas l’origine, qui m’oblige à arrêter toutes mes activités s’abat sur moi. Je me dit que je fais un burn-out, que j’ai juste besoin de me reposer. Mon année 2020 commence dans le silence, dans l’établissement de limites intérieures, puis extérieures. 

Après plusieurs mois d’expansion personnelle, professionnelle et énergétique version 10X, en janvier, mon esprit et ma tête disent stop au rythme que je que j’avais adopté toute l’année 2019. Quelques jours après le début de l’année, je me laisse envahir par une douce léthargie, qui ne me permet d’assurer que le minimum. Les enfants, le boulot. Et je me fait peur, du moins les premiers moments. La dernière fois que je me suis sentie ainsi, c’était lors de ma dépression en 2012. Puis, je comprends que j’ai effectivement besoin de faire baisser la pression, de lâcher du lest, de me laisser vivre, dans le sens littéral du terme. 

Confinement : Du latin « confinis », qui a la même limite, de « cum », et « finis », fin, frontière.  
Avril 2020, je ne vais pas mieux, et mon entourage le ressent. Le confinement tombe à point nommé, et me permet de me recentrer sur moi. Plus que de me recentrer, je me replie sur moi-même, brusquement, certes, mais c’est plus fort que moi. Le téléphone, les emails, je ressens tout contact avec l’extérieur comme une agression. Je vais à la rencontre de ma vulnérabilité, de mes côtés sombres. Je reste immobilisée. Malgré moi tout d'abord, avec la culpabilité de laisser passer tous les mails et les coups de fils sans réponses, puis dans le lâcher prise et la gratitude.  Gratitude parce que je me rends compte que ces moments de silence sont cruciaux pour mon évolution. J'ai beaucoup expérimenté, vu, appris, testé toute l’année 2019, et j’ai  besoin de temps pour tout intégrer et laisser les choses venir à moi de manière organique et intuitive. Je me réapprends, je me réapproprie mes limites et je trouve un rythme qui me convient mieux. Ces mois de silence et d’isolation sont donc des moments de re-création.

Re-création. 
Juin 2020, la crise du COVID-19 bat son plein, les tensions raciales également. 
Le monde semble être tombé sur la tête, mais quelque chose me souffle que tout cela est positif. Que quelque chose de bien va en sortir. A ce moment-là, je prends conscience que quelque chose de bien va également sortir de moi, très bientôt. 
Je comprends que comme le reste du monde, je suis dans une période de transition, et qu’il va falloir aujourd’hui, plus qu’hier, confirmer mes choix de vie, faire confiance à la vie, faire confiance à la force invisible que je ressens, plus qu’à ce que mes yeux voient et mes oreilles entendent. 

Re-.

Aujourd’hui, je suis re-. Re-née, re-nouvelée, re-posée.

J’ai une nouvelle compréhension de mes périodes de dé-pression, je me les me les approprie et je les intègre désormais comme part de mon évolution.

Much love,

Arlette

Trouver son pourquoi

J’ai traversé il y a quelques mois, une période tourmentée, au niveau business. Ces périodes de vague qui précèdent les moments d’illumination mais qu’on ne perçoit pas comme telles quand on est justement dans le creux de la vague.

Une phrase qu’on répète souvent aux entrepreneurs qui vivent ces moments de doutes et de questionnements, c’est de se souvenir de pourquoi ils font ce travail, pourquoi ils ont créé cette entreprise. En général, ce pourquoi est lié à l’impact qu’ils veulent avoir sur le monde. Un pourquoi relié aux autres.

Je te le dis, pendant ma période de déprime, mon Pourquoi ne m’a pas aidé. Je me sentais tellement dans de basses vibrations que l’idée que je faisais quelque chose pour quelqu’un d’autre ne me motivait pas. Comment vouloir aider quand soi-même on n’est pas bien ?

Il m’arrive de penser « Rien à faire des autres » quand je ne vais pas bien, vraiment ! De me dire que je vais aider quelqu’un d’autre à trouver la lumière quand moi-même je suis dans le noir ? la grosse blague !
On ne va pas se mentir, le chemin de l’entreprenariat est un vrai parcours initiatique, et parfois on se perd dans l’immensité des choses à accomplir et le danger d’oublier pourquoi on a commencé est bel et bien présent.

Pendant que je déprimais donc, je lisais “Mighty Be Our Powers: How Sisterhood, Prayer, and Sex Changed a Nation at War” de Leymah Gbowee*. L’auteur est Libérienne, Prix Nobel de la Paix en 2011. Ce livre m’est tombé dessus, alors que je pensais sincèrement tout arrêter. Il m’est tombé dessus lors d’un moment de faiblesse, quand je me suis demandé à quoi bon.

Leymah a dix-sept ans quand la guerre éclate au Libéria. Cette guerre qui va la détourner de son projet de jeune fille de devenir médecin. Cette guerre qui va détruire le Libéria et son tissu social, des familles entières seront décimées, des générations bousillées. Cette guerre qui va la pousser dans des relations toxiques et destructrices, à tomber dans des situations tellement dégradantes et déshumanisantes que pour en remonter, elle va puiser dans ce qui reste en elle de résilience pour d’abord s’en sortir elle, puis ses enfants, sa famille. C’est en cherchant le meilleur pour elle et ses enfants, qu’elle fédère des groupes de femmes qui vont influencer par la force de leur désespoir et ce qui leur reste d’humanité, les décideurs politiques à signer des accords de paix et à les respecter.

Du fond de mon lit, j’ai été bouleversée et émue par ce livre.
J’ai découvert à travers cette lecture, que ce n’est pas ce que je voulais apporter aux autres qui me faisait avancer. Parce que je ne suis pas leur sauveuse, et qu’ils ou elles peuvent s’aider à avancer eux-mêmes. J’ai compris qu’en tant qu’entrepreneure, c’était important que mon pourquoi soit d’abord personnel et centré sur moi et ce qui m’est proche, avant d’avoir une portée plus globale. Certes, j’ai un message à faire passer à travers toutes mes activités, mais c’est important de se définir un Pourquoi plus intime. C’est ce Pourquoi qui va vous faire vous lever le matin et continuer. Pourquoi vous créez une entreprise ? Pour aider les autres à… Certes, mais en quoi cette entreprise vous aide, vous la créatrice. Qu’est-ce qu’elle vous apporte humainement ? qu’est-ce qui vous fait avancer et ne pas lâcher, si ce n’est les autres? Vos enfants ? Votre famille ? En dehors de l’argent, comment votre entreprise va-t-elle vous aider à évoluer humainement et spirituellement ? Quand je me dis que « peu importe les autres, je ne veux plus me lever pour aider les autres, je veux juste être mieux, me lever pour moi », qu’est-ce qui me fait me lever pour moi ?

Tout le long de ma lecture, j’ai profondément ressenti les esprits de mes deux grands-mères. L’une est décédée, j’ai de la chance d’avoir l’autre en vie. Certaines scènes décrites m’on fait penser à ma grand-mère paternelle, qui m’a raconté certaines scènes de prison, lorsqu’elle s’est retrouvée enfermée avec mon père, alors qu’il venait de naître. La vie de mère célibataire de Leymah m’a fait penser à ma grand-mère maternelle, qui a perdu le père de ses enfants lorsqu’ils étaient en bas âge et qui s’est battue pour que ses enfants aient de quoi se nourrir chaque jour, puissent aller à l’école et avoir une vie d’adulte auto-suffisant, dans un monde qui était en train de changer rapidement. Mes grands-parents ont vécu la colonisation et tout ce qui allait avec. Mes parents également. Ils ont également connu les « indépendances », et tout le contexte socio-économique et culturel qui va avec. Ils ont vécu ces transformations et ces changements de leur monde sur quelques décennies, et se sont adaptés au mieux.

La grand-mère qui me reste a 93 ans environ. Elle s’est mariée vers 15 ans. Je considère sa vie, et celle de toutes les femmes de sa génération comme un témoignage historique, social et culturel qui n’a pas de prix. Elle n’a pas reçu d’éducation à l’occidentale, mais elle a fait ce choix pour ses enfants, c’était le choix à faire pour une vie meilleure (elle n’a pas eu vraiment le choix d’ailleurs). Mes deux parents ont fait des études supérieures à l’étranger. Entre les deux générations, un écart énorme s’est créé, témoin d’une société qui a dû se transformer et s’adapter à une vitesse grand V à de nouveaux défis. Mon frère et moi nous sommes encore plus éloignés des conditions de vie, de la manière de vivre, d’être et de penser de mes grands-parents. Un fossé nous sépare, et pourtant nous sommes UN.

Cette transmission des ancêtres , leur esprit de résilience et d’adaptation, je l’ai profondément ressenti à la lecture du livre de Leymah Gbowee. J’ai également compris que ma raison la plus intime de continuer d’avancer, ce sont non seulement mes enfants, mais également ceux qui sont passés avant nous et qui n’ont pas baissé les bras. Parce que le bond en avant effectué par deux générations, celle de mes grands-parents et celle de mes parents est énorme, je ne peux me dire « ma vie est trop compliquée, j’arrête. ». Je peux avoir mes moments de découragements, mais je ne peux me laisser subir ma vie, parce que ceux qui m’ont précédé m’ont offert ce cadeau immense, qui est de considérer que la vie que je mène est trop difficile.

Le fait que je reste enfermée chez moi à me dire « c’est trop dur », est un privilège et un cadeau que mes ancêtres m’ont transmis. J’ai le choix de laisser tomber, et ma vie va continuer, je vais maintenir mon style de vie et tout ira bien. J’ai également le choix de continuer à créer le monde et la vie que je veux, en acceptant que ça peut piquer parfois. Ce choix est un cadeau.
Après ma période de low vibes, j’ai donc quitté mon lit avec une autre perspective des choses.

Et vous, qu'est-ce qui vous fait avancer?
Much love,

Arlette

Fidélité à soi même

Etre fidèle à soi-même

On parle beaucoup d’amour de soi, en développement personnel. Cela semble être le socle même de toute thérapie ou méthode visant à améliorer la relation que nous avons avec notre être intérieur. C’est quoi S’aimer soi-même, se montrer de l’amour, du love? Est ce que cette notion se cantonne seulement au fait de se faire du bien?

J’ai réfléchi à cette notion quand je suis revenue du Japon avec ma famille l’été dernier. Prendre la décision d’investir une grosse somme d’argent juste parce qu’on a envie, et ce sera maintenant, sans attendre d’être à la retraite. Investir en moi, alors que des proches sont dans le besoin.

Le voyage au japon nous a coûté une somme importante, comme vous pouvez l’imaginer. Quatre personnes, deux semaines, trois villes. Mon mari et moi, depuis plusieurs années, avons décidé d’investir dans les voyages et de partir loin, tous les deux ans, avec les enfants. Ce que nous avons fait. Toutes les destinations ne se valent pas et le Japon est celle qui pour l’instant, nous a demandé le plus financièrement. Qu’importe nous avons choisi de nous faire du bien.

A côté de cela, nous avons des engagements moraux envers certaines personnes, qui comptent sur notre soutien financier pour des raisons diverses et variés.

A un moment donc, j’ai dû dire à ces personnes, que nous ne pourrions pas les assister financièrement pendant quelques mois, parce que tous nos fonds allaient être dirigés vers ce voyage que nous prévoyions en famille.

A ce moment, deux choses se sont passées, auxquelles j’ai du faire face:

Le jugement des autres, pour qui ma raison d’interrompre le flux financier était futile, par rapport aux besoins qu’ils avaient, ou par rapport à ce qu’il percevaient comme de l’irresponsabilité de ma part. « tout cet argent, tu peux le mettre de côté pour les enfants, ton mari et toi pourrez voyager dans quelques années. »

La culpabilité de ma part, parce que oui, il y a des loyers a payer, des scolarités à terminer de payer, etc. Est-ce bien le moment de partir ainsi?

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J’en suis donc venue à méditer sur la notion de fidélité à soi même:. Qu’implique-t’elle réellement?

1. Etre honnête envers soi même- reconnaitre son oui et son non et se défaire de la culpabilité. Dans mon cas, mon oui, c’était clairement mon engagement envers moi même, de mettre ma notion de FUN au dessus de tout et d’assumer ce choix. Nous n’avons pas tous les mêmes valeurs. Tout le monde n’aurait pas fait mes choix. Il n ‘ y a ni bon, ni mauvais choix, il y a des décision qu’on prend selon ce qui est juste pour nous. Une fois prises en toute conscience, les choix sont accueillis, assumés, et accepter. J’aurais pu faire le choix de soutenir d’autres personnes financièrement, mais je sais que ce n’est pas un choix qui m’aurait emmené la paix intérieure, et certainement pas le fun. J’aurais été extrêmement frustrée de ne pas être partie et aurait même pu avoir du ressentiment par rapport à ceux et celles qui comptaient sur moi. Et je perçois également chez ceux ou celles qui commentent mes choix, leur frustration et la non acceptation de leur choix, de mettre la valeur « assistance aux autres » au dessus de celle de « moi d’abord ». Aucun de ce type de choix n’est simple, m’est lorsqu’on a pris l’engagement de s’aimer et de respecter sa souveraineté intérieure, les décisions s’imposent d’elles-mêmes.

Entre parenthèse, il est nécessaire de se rappeler que l’argent est une énergie, qui représente l’amour que vous vous donnez à vous même et celui que vous donnez aux autres. Dans tous les investissements que je fais, dans tous mes échanges financiers, je me suis faite la promesse de ne transmettre que de l’amour. Lorsque je soutiens financièrement, le geste vient de l’amour que j’ai pour la personne. Lorsque ce geste est teinté de frustration, de culpabilité, de résignation, de dépit ou d’énervement, j’évite d’y associer des transactions financières.

2. Responsabilité personnelle: Nos choix et nos actions sont les nôtres, nous en sommes responsables. Nous sommes donc responsables également de tout résultats qui peut en découler. J’aurais pu m’apitoyer sur le fait qu’autant de personnes dépendent de moi pour leurs besoins basiques, mais le fait est que c’est moi qui ai pris la décision de les « assister ». Inutile donc de leur en vouloir maintenant, d’être une charge. J’aurais pu leur en vouloir, de m’eIl m’a fallu également accepter que malgré mon assistance, je n’étais pas responsable de leur bien être, et que cette assistance n’était en aucun cas un dû. Je ne suis responsable que de moi, de mon engagement envers moi même.

3. Respecter ses engagements envers soi même. Cela implique qu’il faille être au clair avec ce qu’on veut vivre pour soi même, les valeurs sur lesquelles on veut construire, maintenir son alignement, nonobstant les croyances, les peurs que les autres peuvent projeter sur nous.

4. Vivre avec courage Etre la première priorité pour soi même. Le courage vous permet de suivre votre oui quand tout le monde vous dit non. C’est le courage qui permet de continuer quand tout vous pousse à vous arrêter. C’est le courage qui a permis à Leymah Gbowe d’initier ce mouvement qui a permit aux femme Liberiennes d’arrêter la guerre dans leur pays.

Au-delà donc de la notion de bienveillance envers nous même et notre être profond, je voudrais parler de fidélité et d’intégrité. C’est quoi s’aimer ? C’est plus qu’aller en vacances et se ménager des moments « feel good ».

En me contraignant à des conventions de bienséance, c'est ma liberté de faire autr ement qui est entravée. Quand ma liberté d'être moi même sera entravé, or mechanisme de fuite où de protection s'enclenche. Parfois je vais m'effacer, souvent je vais dire non, en général je vais être considérée comme une mauvaise personne, mais toujours je vais être moi-même.

S’aimer, c’est être fidèle à ses envies, ses désirs et ses limites. C’est pouvoir et savoir se dire OUI à soi et NON aux autres. C’est respecter sa souveraineté intérieure. C’est quoi ma souveraineté intérieure ?

C’est entre autres Mon Temps- oui, il faut réaliser que votre temps vous appartient, ce n’est pas juste une vague notion de temporalité, ce sont des moments que vous emménagez comme vous l’entendez. Votre souveraineté, c’est entre autres également votre énergie – Vous êtes maitresse de votre royaume, vous dévidez des énergies qui entrent et qui sortent.

Votre souveraineté intérieure, ce sont vos désirs, aussi fluctuant et cyclique que vous êtes multidimensionnelle. Peu importe que les autres comprennent, c’est déjà complexe de reconnaitre sa guidance intérieure, et de se comprendre soi-même !

Much love,

Arlette

Et cette dernière décennie?

Dépouillement et abondance.

Heureuse année 2020 !
 
L’idée de ce billet m’est venue, alors que j’étais en vacances chez mes parents que je lisais rapidement les voeux de bonne année des uns et des autres sur les différents réseaux sociaux. Pendant que je faisais rapidement défiler les images de mes différentes plateformes, ma mère à côté de moi, n’en revenait pas de la conversation que nous venions d’avoir, au sujet de mon évolution et de mes convictions, bref, de celle que j’étais devenue il y avait quelques années. Je venais de lui annoncer que même pour lui faire plaisir, je n’irais pas à la messe avec elle cette année.
 
Vu qu’on était à l’aube de 2020 je me suis donc dit que j’allais faire une retrospective de la décennie, et faire un court résumé de ma transformation. Ce décennie qui vient de passer, sous le sceau du renoncement et de la renaissance.
 
10 ans d’apprentissages en bouteille
 
Il y a un peu plus de dix ans, je faisais le choix de quitter les Etats-Unis, et je m’installais en Tunisie. 10 ans plus tard, je réalise que ce fut là le point de départ de la vie que je mène aujourd’hui. Dés-apprendre, déconstruire, pour mieux rebâtir.
 
De 2009 à 2014, dépouillement et renoncement. Période assez brutale de ma vie
 
En 2009, je suis fraichement arrivée en Tunisie, mon mari et moi ayant pris la décision de revenir en Afrique pour y fonder notre famille. C’est en Tunisie que naissent mes deux enfants. Quand j’arrive dans le pays, mon entreprise a deux ans, et commence tout juste à tourner de manière fluide. Naïvement, je suppose qu’étant basée en Afrique, son développement se fera plus organiquement, plus rapidement. Que nenni. Pendant les années qui suivent, je vois mon entreprise, à laquelle je me suis identifiée, s’effondrer.
Je m’endette, je mets mon couple en péril, j’enchaine les pertes financières, je deviens dépendante économiquement.
Je fais une dépression, je m’enferme, je prends 20 kilos, je me perds, je m’oublie.
Je perds le sens de qui je suis, je me sens fragilisée, je ne sais plus qui je suis, ni ou je vais. Ce que je croyais être vrai ne l’est plus.
Ce à quoi je fais face ces années là: l’ancrage, ma relation à l’argent, ma sexualité, le rapport à mon corps, poser mes limites, le regard que je porte sur moi même, ma relation aux autres-
Je m’éloigne de ma famille, de mes amis, je fais le vide autour de moi, je lâche prise sur l’idée de qui je voulais être, de ce que je voulais montrer au monde. Je lâche prise.
 
 
De 2015 à 2019, conscience, renouveau et transformation.
 
Ma vie prend un nouveau tournant, je vis désormais le moment présent.
Je m’épanouis de nouveau professionnellement
Je reconstruit ma sécurité intérieure
Je me reconnecter à mon corps
Je renoue avec l’abondance financière
Je renoue avec mon enfant intérieur et avec mes rêves
J’expérimente l’ouverture du coeur, je me connecte à mon moi supérieur, j’expérimente l’invisible, je me reconnecter à ma voie, et ma voix.
 
Ce que je réalise aujourd’hui, c’est que pendant ces dix dernières années, je suis passé par un processus de purification et d’harmonisation énergétique, pour être celle que je suis aujourd’hui. Cette période m’a préparé à vivre ce que je vis aujourd’hui, à co-créer avec l’Invisible, à réconcilier ma partie humaine et ma partie divine.
Le cadeau que ces dernières années m’ont offert, tous les enseignements qu’elles m’ont apporté, c’est ce que je transmets désormais. Les leçons, tout ce par quoi je suis passé pour être celle que je suis aujourd’hui.
 
Ce que je vous souhaite pour l’année 2020, c’est d’être de plus en plus vous-même, dans la joie, l’aisance et l’amour.

Ce que le TEDx m'a appris

Hello mes invincibles amazones !

Je voulais vous faire ce petit mot pour vous remercier et vous envoyer beaucoup d’amour.

A l’heure où je commence cette missive, mon séjour Béninois tire à sa fin et cet après-midi, je le prolonge un peu en mettant les pieds dans l’eau et en faisant face à l’horizon.

L’infinité de l’horizon, une belle métaphore pour cette semaine qui vient de passer.

Vous ne le savez pas, mais cette semaine a été révélatrice pour moi à bien des égards.

Je vous l’avoue maintenant, TEDxCadjehounWomen était un peu pour vous, mais beaucoup pour moi. Pour moi, parce que je savais que j’avais des choses à entreprendre et à comprendre avec cet évènement, qui me permettraient de bâtir ma vision pour moi mais aussi pour vous, qui m’avez fait confiance à disant oui à cet évènement.


  1. 1. Ce que j’ai confirmé, compris et intégré


• Nos limites sont celles que nous nous imposons nous mêmes. Je n’ai pas commencé l’année en me disant que j’allais faire cet évènement. J’ai juste suivi une intuition, qui correspond à ce que je crois être, l’une des missions de mon âme. Une fois la décision prise, les questions à se poser n’étaient plus que d’ordre logistique. Les limites que j’aurais pu m’inventer sont devenues des obstacles à gérer, tout simplement. La distance a été gérable, l’expérience ou le manque d’expérience perçue, le manque de temps, le manque de moyens, la peur des autres, la peur d’échouer, la peur du succès, la légitimité, tout cela est venu… puis reparti. Si j’avais peur avant cet évènement de tout ce que je vous ai cité plus haut, ce que nous avons accompli ensemble m’a prouvé que ce n’était qu’illusion.

• Il n’y a pas suffisamment d’espaces crées pour porter la voix de la femme Africaine, traditionnelle et moderne. La parole des femmes doit être entendue. La parole a cette spécificité qu’elle guérit et régénère. Utiliser le pouvoir de la parole, et donner une plateforme pour qu’elle la fasse résonner, qui va porter toutes ces voix au-delà de nos frontières. N’hésitez pas à profiter de toutes les plateformes qui vous sont offertes, n’hésitez pas à construire vos propres plateformes. N’attendez pas qu’on vous ouvre des portes, qu’on vous donne des permissions, des accords. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus attendre que tout vienne des autres. Nos voix, nos idées et nos opinions doivent être entendues et partagées. C’est notre responsabilité de nous assurer qu’elles le sont.

• Le concept de sonorité, plus que jamais est nécessaire pour la femme Africaine. C’est une thérapie, c’est un moyen nécessaire de reconstruction de nos sociétés. Chacune de notre côté, le chemin sera plus long et plus ardu. Nous n’avons plus le luxe de nous ignorer, d’ignorer les difficultés que nous rencontrons les unes et les autres. Ignorer le fardeau d’une sœur, les joies d’une autre, fait le bonheur de ceux et celles qui ne pensent pas que nous n’avons pas, en tant que femmes Africaines, une place dans l’échiquier, une assiette à la table principale, une voix dans la chorale.

• J’ai entendu il y a quelques jours la phrase suivante : « Si vos rêves ne vous font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands ». Au moment où j’ai pensé à cette phrase, elle n’était plus tellement vraie pour moi. Pas que mes rêves ne soient pas assez grands, mais surtout, ils ne restent pas longtemps à l’état de rêves et deviennent très vite des projets. J’ai rêvé de faire le TEDx pendant quelques jours, puis le rêve s’est rapidement transformé en projet, quelque chose de faisable donc. Depuis que je sais que j'ai la capacité de rendre mes rêves réalité, ils ne sont plus de la dimension onirique, mais des projets. Quand tu sais que la chose va se réaliser, de quoi devrais tu avoir peur? Grands par rapport à qui ou à quoi? Ce sont mes projets, point. Je ne les vois ni grands ni petits, ils sont, c'est tout. Les voir grands implique que je me considère petite. Qu'ils sont quelque part inatteignables. Ils ne le sont pas. Dès le moment où une chose rentre dans votre champ des possibles, dans votre imagination, alors elle est faisable. A partir du moment où vous savez cela, rien ne peut vous arrêter. Mon message, je l'ai compris il y a quelque temps, c'est de vous dire que rien n'est impossible. Absolument rien. Et si j'ai vécu tout ce que j'ai vécu avant, c'est pour vous transmettre ce message. Rien n'est impossible, à partir du moment où la simple pensée de cette chose entre dans votre conscience.


Artiste entrepreneure

Je te raconte dans cette article, une histoire que j’ai gardée pour moi pendant longtemps, et que je commence à peine à partager.

Mon aventure entrepreneuriale commence en 2007, lorsqu’après mes études, je me mets à mon propre compte et je deviens consultante en mode Africaine aux US.

Armée d’une petite expérience professionnelle, de fermes convictions et d’une belle fougue (due à ma jeunesse?), je décide de travailler avec les créateurs de mode Africaine pour développer leurs entreprises à l’international. L’aventure dure sept ans. 

De belles années, mais des années difficiles également. Froufrous, paillettes, défilés de mode et fashion weeks font désormais part de mon monde professionnel. J’ai cette sensation d’être dans le juste, le vrai. Je me dis que j’ai trouvé ma voie et je m’accroche pour que mon travail puisse aboutir. Les deux premières années, tout se passe plutôt bien passé. 

En revanche, les cinq dernières années, les choses se corsent. Ma situation familiale change, les obstacles sont plus tenaces. Je m’endette (dettes que j’ai fini de payer il y a juste 3 ans). Je m’associe, pensant que c’est cela la solution, et je laisse la direction financière à mon amie de l’époque, ce qui me coute encore plus de dettes (envers elle) plus une amitié. Cette expérience est celle qui m’a mené aux portes de la dépression.


Pendant ma dépression, je me sens amère, j’ai l’impression d’avoir perdu ma boussole, et je me promets que je ne m’engagerai plus dans des aventures me demandant autant d’investissements financiers. Je me  renferme sur moi-même, je ferme tous mes comptes sur les réseaux sociaux du jour au lendemain, abandonnant ainsi des milliers de followers et d’amis. 

Pendant cette période dépressive, malgré mon mal être intérieur, je ne suis pas professionnellement inactive (rester à la maison sans aucune activité rémunératrice ne me ressemble pas du tout).  

Etrangement, mon aventure entrepreunariale suivante est plus douce au niveau financier. Ayant renoncé à poursuivre mes rêves, j’ai lâché mes grandes idées. Je suis toujours à mon propre compte, gagnant ma vie comme traductrice-interprète. Pour cette activité, je ne fais pas de plans sur la comète, je n’ai aucune intention de conquérir le monde…et pourtant…et pourtant, à l’insu de mon plein gré, je gagne ma vie confortablement, presque sans efforts. Je réussi à me bâtir une bonne réputation dans ce marché, et sans besoin de faire quelque démarchage que ce soit, les clients viennent à moi sans que je fasse d’efforts spéciaux. 


Plusieurs années passent ainsi plus paisiblement pour moi au niveau professionnel. Tout est fluide, mais quelque part, j’ai l’impression d’avoir perdu mon feu sacré, cette motivation, cette envie de changer le monde qui m’a porté quand j’ai commencé en 2007. Et là, presque 10 ans plus tard, commence ma recherche de sens et ma quête de spiritualité. 


Fast forward aujourd’hui. Je suis à la tête de deux entreprises. Ma vision de l’entrepreneuriat s’est modifiée. 

A l’heure où j’écris ces lignes, je me sens Artiste Entrepreneure. Je suis une artiste, mon art c’est l’entrepreneuriat, et mes entreprises sont les toiles sur lesquelles je peins le monde dans lequel je voudrais vivre.

Je suis une entrepreneur de l’âme.

Ne laisse pas le développement personnel devenir une prison

Quand la gratitude t’empêche de dire ton envie d’avoir plus et d’être plus

Quand les pensées positives t’empêchent d’exprimer ta rage

Quand les pensées positives t’empêchent d’exprimer tes émotions

Quand on te demande d’envoyer de l’amour et de la lumière alors que tu veux envoyer la personne se faire foutre

Quand les exercises d’introspection te poussent à penser que quelque part, tu as désiré cette situation

Je voudrais te dire que:

Avoir de la gratitude n’empêche pas de vouloir plus. Désirer plus ne signifie pas être ingrat. Sors de cette prison mentale.

Si tu n’es pas là où tu veux être aujourd’hui, ce n’est pas par manque de pensées positives. Parfois, le moment n’est juste pas arrivé. Patiente et reste concentré.

Des fois, des situations merdiques peuvent arriver sans que tu ne les ai provoquées, même inconsciemment. Prends la leçon et laisse tomber la culpabilité.

C’est de ta rage que provient ta raison d’être, c’est de tes blessures que se nourrit ta créativité. Exprime toi et crée.

Tes émotions sont les cris de la partie blessée en toi qui veut guérir. Écoute les, parle leur et rassure les. Les émotions refoulées ont tendance à refaire surface, jusqu’à ce que la vie nous oblige à les confronter. Écouter ses émotions, c’est prendre soin de soi.

Toutes ces injonctions sont les raisons pour lesquelles je me suis toujours refusée à porter la casquette de coach en développement personnel. Je ne suis pas coach( j’ai pas la patience pour ça 😂), et je ne crois pas à la notion de développement personnel telle que le système dans lequel nous vivons nous l’a présenté.

Je ne veux pas d’une gratitude qui me demande de taire les désirs de mon âme et de me faire petite.

Je ne crois pas à la pensée positive qui m’empêche de me rebeller face à des injustices.

Je ne crois pas au “tout est parfait” alors que clairement non, tout n’est pas parfait, tout n’est pas juste. C’est parce que tout n’est pas juste, que justement je me sens appelée à créer cette vision du monde plus juste que mon esprit me fait entrevoir.

Je ne crois pas qu’envoyer de l’amour et de la lumière doivent m’empêcher de poser mes limites et de dire NON.

Je ne crois pas aux notions d’accueil et d’acceptation qui m’empêchent de dire ma vérité et de prendre ma place.

Je ne crois pas à la notion d’amour et de paix qui veux m’empêcher de remettre en cause le statut quo. Parfois la paix des uns s’obtient grâce aux souffrances cachées et au silence blessé des autres.

Je préfère parler de développement spirituel. Spirituel, parce que je préfère développer un dialogue intérieur, avec mon âme, ma boussole individuelle.

Ma spiritualité ne se construit pas dans un cadre, une structure, ou un système. Ma spiritualité me permet de rester autonome et de savoir ce qui est juste et vrai pour moi, sans les couches de croyances imposées de l’extérieur.

Ma spiritualité me guide au delà des dogmes, des rituels ou d’écoles de pensées. Dans ma spiritualité, la guerrière donne la main à la petite fille, et la petite fille apporte de la joie à la guerrière. Dans ma spiritualité, la guerrière est entourée et aimée par d’autres guerrière. Dans ma spiritualité, la terre est aussi importante que le ciel, le bas est aussi important que le haut, le sexe et l’argent sont des énergies aussi importantes que le coeur et l’esprit.

Dans ma spiritualité, l’âme, l’esprit et le corps sont alignés et sont aussi importants les uns que les autres. Dans ma spiritualité, je ne suis pas au dessus de la nature, je fais partie de la nature. Je la respecte, j’aime et j’honore ses enseignements.

La zone de confort...on l'aime ou on la quitte ?

Je disais dernièrement à une amie que je ne comprenais pas pourquoi on parle toujours de sortir de sa zone de confort, quand pour moi, on ne fait que l’étendre.

Puis, je suis tombée sur ce schéma hier et je me suis dit voilà ! ce que j’essayais d’expliquer, en illustration (j'espère qu'elle sera visible pour vous).

zone de confort.jpg

En gros, il existe quatre types de zones: 

Zone de confort, qui inclut le sentiment de sécurité et de confort,

Zone de peur, où on fait face à nos peurs, croyances et blessures

Zone d'apprentissage, qui est principalement une zone d'action et d'acquisition de nouveaux savoirs

Zone de croissance, pendant laquelle on est cette nouvelle personne et qui pour moi, devient notre nouvelle zone de confort.

 

Je disais à mon amie que je ne croyais pas à cette histoire de quitter sa zone de confort. Je suis humaine, je cherche le confort en tout temps et partout. Hors de question pour moi de quitter ma zone de confort. Je ne suis pas venue ici pour souffrir, ok ?? -mdr-

Ça, c’est dit.

 

Cependant, je ne suis pas contre l'expérimentation de nouvelles choses, j'encourage les réponses aux appels de notre intuition d'aller chercher plus loin, plus haut. Je ne pense pas que l'on puisse grandir en tant qu'Etre Humain, si on n’a pas la curiosité de l'expérimentation. Oui, l'inconnu fait peur. Les sauts vers le futur et vers le nouveau font peur, et nos expériences passées nous floutent la vue. Mais qu'a-t'on a gagner, qu'a-t'on à perdre? Au pire, que peut-il bien se passer?

 

Chaque fois que j'essaie quelque chose de nouveau, je ne fais qu'élargir ma zone de confort. Une fois que mon mental est habitué à la nouvelle situation, je me retrouve rapidement dans ce confort de "savoir où je suis et comment ça se passe".

 

Tout est question d’état d’esprit je pense. Mon exemple: Une fois que j’ai accepté de faire le TEDx qui aura lieu dans 15 jours maintenant, j’ai passé une étape. La zone de peur a duré une journée, je me souviens. J’ai fait une crise d’angoisse et c’est passé. Le deuxième jour, mon intuition m’ a soufflé que ce TEDx ne serait qu’un détail dans quelques années, et que c’est le point de départ de choses bien plus grandes. Puis je suis rentrée dans le rôle de la nana qui organise des conférence TEDx, comme ça, fastoche. C’est maintenant devenu ma réalité, une réalité que je ne concevais pas avant cette fulgurance. Je suis cette nana qui organise des TEDx. Un truc de ouf que je n’ai pas vu venir.

Pareil, voir désormais ma marque perso en magasin, deuxième truc de ouf qui était imprévu. Pour moi, cela fait aussi partie de ma norme.

 

Juste pour vous dire que rien n’est inatteignable. Je suis à la fois la même personne, la même Arlette que vous connaissez. Ces personnes que vous voyez qui semblent être plus riches, qui semblent avoir ce que vous voulez avoir, qui semblent faire de « grandes choses » sont des personnes comme vous et moi qui ont juste décidé un jour de faire le grand saut. Ils ont décidé que leur envie était plus forte que leur peur et ils ont découvert pour finir, ils avaient peut-être accompli ce qu’ils désiraient y mais ils n’en sont pas moins humains, pas moins malheureux ou pas moins heureux.

 

Alors finalement, pourquoi ne pas accomplir ses rêves parce qu’au final, on ne sort jamais de sa zone de confort, on l’élargit juste, on y rajoute des savoirs, des expériences. Une fois passée la zone de peur, les nouvelles connaissances acquises entrent dans la zone de confort pour en créer une nouvelle plus grande. La peur, c’est notre mental qui nous dit de faire attention, que c’est un programme inconnu jamais testé. La peur ne nous dit pas de ne pas y aller, la peur nous dit juste « attention ma cocotte , ici je ne vais pas pouvoir te guider parce qu’on a aucune expérience similaire en banque. » Une fois que tu te plonges dans l’expérience, tu crées de nouvelles bases que ton mental va mettre en banque, pour que ça te serve une autre fois.

Attention donc aux expériences et aux bases que l’on envoie à notre mental. Selon la manière dont vous interprétez votre expérience, il pourra vous dire « la dernière fois qu’on a fait ça ce n’était pas génial, le résultat. T’es sûr que tu veux y retourner ? » ou alors, "c'est vrai la dernière fois ça piquait un peu mais on s'en est remis non ? C'était chouette quand même, on y retourne?".

 

Bref, vous créez vos propres expériences, selon la manière dont vous décidez de traverser les quatre zones si dessus. Quels types d'expériences voulez-vous avoir? Votre zone de confort, on l'élargit ou on la réduit?

Much love,

Arlette