African Propaganda, ou ma raison d'être

Mon obsession pour l’héritage de l’histoire

Certaines personnes sont obsédées par la mort, d’autres par le vide ou par la hauteur.

Moi, ce qui sous-tend mes actions et mes activités, c’est le désir de voir mon histoire et l’histoire de mon peuple rester dans nos mémoires. Se réapproprier nos histoires, les réécrire et les raconter de notre point de vue.

L’héritage de l’histoire. Celui qui m’a été légué, celui que je veux léguer. C’est une histoire de contribution et d’empreinte. Empreinte qu’ils ont laissée, empreinte que je vais laisser.

Cet appel qui me revient souvent, comme une piqure de rappel, au détour d’une conversation ou d’un évènement, et je l’ai ressenti de plus en plus profondément au fil des années.

En 1999, je suis étudiante aux Etats-Unis. Lors d’un cours de géopolitique, je réalise ébahie, que l’histoire de tous les continents soit abordée, et l’Afrique est comme absente de toutes les cartes et de tous les débats. Un continent invisible et invisibilisé. Une histoire tue, absente. Fraichement arrivée de Côte-d’Ivoire, la chose me marque. C’est à ce moment, je pense que j’entends l’appel pour la première fois.

En 2006, toujours au Etats-Unis. Je rentre dans un magasin, pour assouvir mon envie et ma passion de mode et de belles choses. En plein centre commercial, j’ai la nostalgie soudaine des parures de chez moi. A ce moment, je ne suis pas retournée en Afrique depuis trois ans. Je ressens le besoin de me rapprocher un peu de chez moi, à travers mes vêtements et là, la frustration m’étreint de nouveau. Les Pathé’O et autres Alphadi, où sont-ils ? La mode Africaine ne peut-elle pas être partagée, mondialisée, commercialisable, VISIBLE ? Un an plus tard, je suis consultante mode, représentante de créateurs de mode Africains aux États-Unis.

En 2007, je passe la soirée chez une amie d’origine Malgache. Elle est en couple mixte. Nous écoutons de la musique de son pays. Sa fille de neuf ans s’approche de nous, et je lui demande si elle aime bien le son qui passe. Elle me répond qu’elle ne connaît pas vraiment. « C’est la musique de maman » me dit-elle. Je sursaute intérieurement. Et je me dis que si j’ai la chance d’avoir un jour des enfants, ils ne diront pas « c’est la musique de maman ». Je me fais la promesse à ce moment, qu’ils sauront que la musique de maman est aussi la leur. Complètement. Intégralement. Profondément.

2017. Comme beaucoup d’enfants, mes garçons de 9 et 7 ans, sont accros à l’univers Marvel et sa pléthore de supers héros. Superman, Batman, Spiderman et tutti quanti. En plein milieu d’un film mettant en scène l’un de ces super héros, Hugo se retourne vers moi et me demande : « maman, n y’a-t-il pas de super-héros camerounais ? » Cette question, je la reçois en plein cœur. Peut-être parce qu’elle me rappelle que j’ai encore beaucoup à faire dans mon travail de transmission de culture et de valeurs. Valeurs qui permettraient à mes enfants d’être sûrs d’eux-mêmes, d’avancer avec confiance dans un monde où il peut être compliqué de se trouver. Sur le moment, je n’ai pas de réponse claire et immédiate à cette question. Je leur dis « bien sûr qu’il en existe, on n’en fait tout simplement pas des films, comme celui que vous êtes en train de regarder. » Cette scène a pour effet deux choses : la première, c’est que je demande immédiatement aux enfants s’ils veulent que l’on écrive une des histoires que je leur racontais le soir, histoire de créer nos propres super héros. Ils acceptent la suggestion avec enthousiasme. L’autre effet de cette conversation, c’est que je me mets à chercher des livres pour enfants mettant en scène des héros, des enfants venant d’Afrique. Je sais qu’il en existe. Après tout, j’ai lu petite, les grands classiques tel que Leuk le lièvre de Léopold Sédar Senghor, et je les avais lus aux enfants. Je cherchais cependant des histoires un peu plus modernes, plus proches du monde des enfants. De ces deux effets, je mets le second en action tout de suite, et je range le projet de livre dans un tiroir (pendant quelques mois).

Mes recherches de super héros africains m’ont ouvert les yeux sur un monde dont je n’avais pas vraiment idée. J’ai réalisé que d’autres familles, d’autres mamans avaient fait les mêmes constats, et comme moi avait décidé de prendre le taureau par les cornes, d’écrire des histoires pour leurs enfants, pour les miens, pour les nôtres. Des sujets tels la confiance en soi, l’estime de soi, sont des thèmes et des questions universelles pour lesquelles nous voulons tous donner des outils à nos enfants. Dans un monde où la différence est pointée du doigt, il est impératif (à mon sens) de rappeler à nos enfants ce qui nous rapproche plutôt que ce qui nous sépare, leur expliquer que quoi qu’il arrive, la lumière est toujours plus forte que l’ombre, que les différences doivent être vues comme des cadeaux et non comme des bagages.

2019. Il est temps de publier le tome 2 de Kinlam et les animaux de la forêt, livre d’enfants que j’ai publié en autoédition en 2018. Avec Kinlam et les animaux de la forêt, j’avais espéré avoir répondu à la demande de mes fils. J’avais espéré avoir créé un personnage, une héroïne à laquelle les enfants peuvent se reconnaître et s’attacher. J’avais espéré les avoir fait voyager à travers leur imagination, vers un lieu enchanté, magique, où leur âme d’enfant leur aurait permis d’apprendre et de découvrir, de s’étonner et de s’émerveiller. Le bilan était mitigé. Mes enfants étaient heureux, oui. Mais je n’avais pas pu partager l’ouvrage autant que je l’aurais voulu. Les efforts pour commercialiser et faire la publicité du tome 1 du livre me demandaient plus d’énergie que je ne pouvais en donner. Autour de moi, j’avais également fait le constat que pour les mêmes raisons d’autres auteurs jeunesse Afro-descendants, s’étaient essoufflés à être à la fois auteurs, commerciaux, imprimeurs, et relais publicitaires. David contre Goliath. Lorsque certains de ces ouvrages sont portés au niveau national Français, ils se limitent également à un lectorat venant principalement de la diaspora Africaine en Europe.

Quid du lectorat jeunesse Africain ? Sur le continent, la question de représentativité dans la lecture est tout aussi important. L’accès aux auteurs afro-descendants, griots des temps modernes et porte-paroles de l’histoire reste limité. Sur les bancs des écoles des villes et des villages « Martine à la neige » reste populaire. Dans les livres d’enfants, les personnages vivent ailleurs, les références sont autres. A la télévision et sur les panneaux publicitaires, les adultes voient passer des messages qui promeuvent des marques de crèmes éclaircissantes et le soir au journal, on déplore cette jeunesse sacrifiée en Méditerranée.

En 2019, je ne publie pas le tome 2 de Kinlam et les animaux sauvages. Parce que j’entends de nouveau l’appel, très clairement, très succinctement. Parce que j’ai la possibilité de ne pas faire que pour moi et pour mes enfants. Parce que je suis toujours obsédée, c’est le mot par ma contribution au monde, au continent sur lequel je suis née. Parce que j’ai décidé que mon empreinte, ce sera celle-là : African Propaganda, Le labo des faiseurs d’histoires.

D’identité et d’appartenance et de passeport

Beaucoup d’entre vous savent maintenant, à quel point mes projets cet été ont été compromis, pour cause de paperasse, pour cause de pas de passeport, passeport Camerounais. Passeport, ce sésame qui me permet de m’adonner à l’une de mes plus grandes passions, les voyages. Cette période pendant laquelle j’en ai été privée m’a fait réfléchir sur ce que ce passeport représentait pour moi, notamment parce que beaucoup dans mon entourage m’ont toujours encouragé à faire la demande du passeport Européen auquel j’ai légalement droit. C’est une rengaine que j’entends depuis plus d’une dizaine d’années, et l’incident de cet été a remis au goût du jour cette éternelle discussion.

Comme pour beaucoup de choses dans ma vie en ce moment, j’ai pris le temps d’y penser, de méditer dessus, et de m’interroger sur ce que cette histoire de passeport soulevait en moi. Pourquoi cet attachement à un document qui quoiqu’utile, me donne régulièrement plus de maux de tête qu’autre chose.

Ce qui est ressorti de mes réflexions, c’est que ce passeport me parlait d’appartenance, d’identité, de voyages et de liberté. OK. Décortiquons tout cela. Voyages et liberté, oui. Comme tous les passeports. Ceux qui me connaissent savent à quel point ce sentiment de liberté est important pour mon équilibre. Imaginer que je ne puisse pas voyager, me déplacer au gré de mes humeurs et découvrir le monde me donne des sueurs froides et m’angoisse. J’analyserai cette réaction dans un autre article, là n’est pas le sujet du jour. Bref, oui, tous les passeports à priori me procureraient cette sensation de liberté.

En parlant d’identité et d’appartenance cependant, je touche du doigt, ou de la pensée, la raison ou les explications de mon attachement à mon passeport Camerounais. Au-delà des aspects pratiques soulignés par ma famille et mes amis, tels que le fait qu’un autre passeport serait plus pratique, m’ouvrirait surement plus de portes, et que ce n’est qu’un document qui me faciliterait la vie, je me suis rendu compte que mon lien avec mon passeport allait au-delà de simples considérations pratiques.

Mon passeport est synonyme d’ancrage. D’ancrage et de légitimité. Mon passeport représente la relation d’amour et de haine que j’entretiens avec mon pays. Je me faisais la réflexion dernièrement que mes sentiments avec mon pays ressemblaient à ceux d’une personne en pleine relation abusive. « Je souffre, mais je ne laisse pas » comme on dit par chez moi. Je subis sa violence, mais je n’imagine pas une seconde lui tourner le dos. Je subis sa violence parce que j’en rentre déprimée après chacun de mes séjours. Je subis sa violence parce que je le vois dépérir, se mourir de voir ses enfants être enfermés de plus en plus dans un pays qui ne leur offre aucun espoir. Je subis sa violence parce mes parents, nos aînés semblent saisis d’impuissance face à la déliquescence « du berceau de nos ancêtres ». Je subis sa violence, parce parfois, mon passeport me ferme plus de portes qu’il ne m’en ouvre.

Je n’imagine pas une seconde lui tourner le dos, parce que c’est à cet endroit que je me suis ancrée pour la première fois. C’est à cet endroit que mes racines ont commencé à pousser. C’est parce que je me sens tellement bien ancrée en cet endroit que j’ai tellement de plaisir à voyager, explorer le monde, vivre ailleurs. C’est de cet endroit que se déploient mes ailes. C’est de cet endroit que ma créativité prend sa source. C’est vers cet endroit que ma spiritualité me pousse. C’est à cet endroit que je me sens vivante, c’est cet endroit qui attise le feu de la vie en moi. C’est cet endroit qui me permet de transmettre à mes enfants certaines valeurs, une certaine vision de la vie. C’est cet endroit qui leur permet de toucher du doigt d’autres réalités, de s’émerveiller de la diversité du monde, de la beauté dans la pluralité des expériences de la vie. La transmission de la magie de la vie, notion importante pour moi.

C’est également cet endroit qui me donne la légitimité d’aborder certains sujets. Des sujets difficiles.  Des sujets qui me prennent les tripes, qui mettent la lumière sur mes parts d’ombre, qui provoquent en moi des sentiments de violence, de rejet, et de division.

Des sentiments assez complexes me lient donc comme on peut le constater à ces quelques feuilles jaunes.

Alors, obtenir un second passeport voyez-vous…

Mes amis me disent qu’obtenir un deuxième passeport ne m’enlèverai rien de tout cela. Que tout ça n’est que papiers.

Pour moi apparemment non, ce n’est pas si simple. Admettons qu’ils aient raison, mes amis. Qu’est-ce qui pourrait m’assurer la sécurité de mon ancrage, à part ces bouts de feuilles. Ma famille ? ma foi ? Je me suis également demandé si un autre passeport s’il ne m’enlève pas mon ancrage, me donnerait d’autres racines. Puis-je créer d’autres racines, avoir d’autres racines. Oui ? Non ? Peut-être ? Serais-je toujours légitime ? Qu’en serait-il de ce que je considère comme une partie de mon identité ? Quelle est mon identité ? Je suppose que ne n’aurais pas de réponse à ces questions tant que je n’aurai pas ce deuxième passeport.

Me poser ces questions m’a aussi rappelé mon message, mes valeurs de fraternité, d’inclusion et d’Ubuntu. Est-ce que ces deux passeports ne représenteraient pas également l’intégration de ces valeurs d’ouverture au monde ? Les deux passeports me donneraient-ils des ailes plus grandes, me permettraient-elles de voyager plus vite, plus loin ? M’aideraient-elles à porter le message plus loin ? Me permettraient-elles de m’enraciner plus, mieux ? Plus j’ai de racines, mieux c’est ? Non ? Moi qui me targue d’être une Multi-tout, deux (ou plusieurs) passeports ne seraient-ils pas le signe matériel cette facette de moi ? Encore une fois, je ne sais pas. Je ne sais pas quand je saurai ou si je saurai. Cette réflexion sur mon passeport et ce qu’il représentait ne m’a pas apporté les réponses à ces questions en tout cas.

Ce que je sais, c’est que je suis dans mon année des OUI. Oui aux expériences nouvelles. Prendre des décisions motivées par l’amour, plutôt que par la peur. Motivées par mes valeurs, plutôt que retenues par peur du manque, par peur d’absence ou par peur de perte.

Sur ce, dans les mois qui viennent, je vais donc aller tester mes valeurs de fraternité et d’amour avec différentes administrations. La nouvelle expérience et les nouveaux apprentissages donneront sûrement vie à d’autres dialogues avec Moi-même, d’autres articles. Comme d’habitude, je vous tiens au courant 😊

Comment je fais pour tout mener de front

I have high standards, and I am realistic

Hello mes étoiles, j’espère que tout se passe dans la paix et la joie chez vous.

Je suis personnellement dans une période de rush, les choses s’accélèrent à plusieurs niveaux, mais j’essaie de garder la tête hors de l’eau. J’ai réalisé l’autre jour que je suis en train de poser les bases de ce que seront de mes prochaines activités dans les mois qui viennent. Je suis rentrée je pense, dans ma dimension de bâtisseuse, et le profil de ce que j’ai commencé à bâtir commence à être plus précis. Je vis donc en ce moment une période de labeur assez intense, mais super épanouissante.

Dans tout ça, j’entends souvent deux choses : « Ne t’éparpille pas » et « comment tu fais pour tout faire ». Je réponds dans ce mot doux à la deuxième remarque, je répondrai à la première dans un autre billet.

Les cinq choses qui me permettent de tout mener de front :

  1. Je n’essaie pas de tout faire toute seule. Je m’entoure de « badass ». Je sais quelles sont mes zones de génie et quelles sont les zones où je suis confortable et dans lesquelles j’ai des connaissances. C’est très facile de confondre les deux, de penser que parce qu’on a des compétences en une matière, on peut le faire de façon professionnelle. Avec le temps, j’ai appris à identifier toutes ces zones et j’avance plus vite, parce que j’ai avec moi des nanas qui avancent aussi vite dans leur zone de génie. Depuis début octobre, je travaille avec Chrystelle et Anthonia qui s’occupent de la stratégie et de la communication de tout ce que je fais. Parce que je ne peux pas être partout de manière efficace et stratégique, j’ai eu de la chance d’avoir Chrystelle et Anthonia qui petit à petit, deviennent les piliers de mon organisation. Côté évènementiel, je travaille avec Inès et Ginelle. Le TEDx et autres évènements dont je vous parlerai plus tard, ils ne se font pas non plus tout seuls 😊 Voili voilà, ce sont mes Dora Milaje, celles qui voient en moi ce que je ne vois pas, celles qui me font confiance et celles avec qui je partage la même vision du monde.

  1. Je dors 7 à 8 heures par nuit. Le mythe de la personne qui ne dort pas et travaille sans relâche pour atteindre ses objectifs, je ne le nourris pas. Je prends le temps de dormir, et je prends le temps de ne rien faire. C’est important pour mon processus créatif, de ne rien faire et de créer le vide pour accueillir ce qui vient. J’avance plus vite quand je prends le temps. Ça peut prendre contradictoire, mais c’est ainsi que ça fonctionne pour moi. Je passe 80% de mon travail à travailler mon état d’esprit, à débusquer mes croyances limitantes et mes peurs. Derrière la peur, se cache en général une action ou une intuition qui va me propulser et me faire faire des pas de géants vers ce que je veux atteindre. Je passe donc 80% de mon temps de travail à chercher l’alignement, 20% à agir.

  1. J’ai l’immense capacité de savoir me détacher des gens et des choses. J’ai eu du mal à l’expliquer pendant longtemps mais maintenant, j’arrive un peu mieux à mettre les mots sur cette manière que j’ai de fonctionner. Je m’attache et me détache facilement parce que j’ai compris très jeune (je pense être née avec ce programme déjà installé en moi) que la vie est un jeu, et qu’il fallait prendre les choses à leur juste mesure, et tout garder en perspective. Cela ne veut pas dire que les choses ne doivent pas être faites correctement, au contraire. Je suis très exigeante sur la qualité de ce que je produis et j’ai la même exigence avec ceux et celles qui travaillent avec moi. J’ai également l’extrême conviction que tout ce que nous faisons peut disparaitre du jour au lendemain, et que ce qui est important pour moi l’est aujourd’hui et ne le sera peut-être pas demain. De plus, ce qui est important pour moi ne l’est pas forcément pour les autres, « so who cares ? ». Du point de vue de l’univers, les actions que nous faisons au quotidien, nos entreprises sont des gouttes d’eau dans l’immensité de l’intelligence universelle. So really, je ne vais pas me prendre la tête, ni celle de mes contemporains pour des éphémérides.

  1. En termes de leadership comment cela se traduit ? Je suis à la fois d’une grande flexibilité, et d’une exigence extrême. Je suis flexible sur ma manière dont mes collaborateurs fonctionnent. Chacun sa vie, chacun sa manière de faire et de voir les choses. Je n’ai pas d’horaire de travail définis, mon rapport au temps ne rentre pas dans la norme. Je suis également flexible sur la quantité de travail effectué. Tout le monde n’a pas la même capacité de travail, et si on s’est mis d’accord dès le départ, la quantité de travail est un concept subjectif à mon avis. Quelqu’un qui ne connait pas mon système de travail, serait par exemple ébahi par les 20% d’action dont j’ai parlé plus tôt. Ce sur quoi je suis exigeante, c’est la communication et la qualité du travail rendu.

  1. La confiance en moi et au fait que d’une manière ou d’une autre, les choses vont se faire. Je n’hésite pas dans l’action, et j’essaie de ne pas résister lorsque les choses ne se passent pas comme je l’avais envisagé. Le lâcher prise je pense, est là ce qui me permet de tout faire sans perdre mes cheveux par la même occasion.


Voilà donc, mes étoiles, comment je gère mon travail, le TEDx, la maison d’édition, la famille, mon activité de thérapeute, les enfants et tout et tout 😊


Je vous embrasse et vous dis à très bientôt.

Un TEDxWomen à Cotonou

De thérapeute à chef d’entreprise, chronique d’une année de folie

 

En discutant avec une amie hier, je me suis rendu compte que je n’avais pas vraiment mis sur papier et expliqué, comment cette histoire de TEDxWomen à Cotonou est née.

C’est une question qui revient souvent, et je vais écrire en quelque mots, la genèse de l’évènement.

Rien n’aurait pu me préparer, rien ne présageait encore il y a quelques mois, que j’entamerais cette aventure avant la fin de l’année 2019. Cela n’a jamais été un souhait, ni une vision, que j’avais pour moi-même. Quand j’ai commencé l’année je me suis focalisée sur la mise en place de mon activité de thérapeute. J’avais décidé de créer une entreprise, basée sur ma nouvelle vie de femme spirituelle et connectée.

Je suis passé et je passe toujours, par des phases de questionnements, de remises en cause, de doutes sur les processus et procédures à entamer, à accomplir pour se faire connaitre, pour acquérir des clients, pour se construire une marque, etc. Bref, le quotidien de l’entrepreneur quoi !

 

L’entrepreneur spirituel, dans ces moments de doutes, interroge son intuition et utilise sa connexion avec « là-haut » pour rechercher l’alignement qui va lui permettre de laisser venir les réponses à ses questionnements.

Rechercher l’alignement, c’est 80% du travail de l’entrepreneure qui travaille sa vibration et qui recherche des actions alignées.

 

À un certain moment donc, je me suis sentie en désalignement complet par rapport à ma stratégie de communication. Elle manquait de fluidité, je cherchais les outils qui me correspondaient, les choses me semblaient denses, lentes. Je me sentais enfermée dans une manière de faire les choses qui ne me correspondait pas, comme enfermée dans un sac, avec une impossibilité totale de déployer mes ailes.

 

C’est dans cet état que je me suis endormie un soir. Avant de m’endormir, j’ai demandé à mes guides de me montrer le chemin. Je leur ai dit « vous me soufflez le mot conférence depuis un certain temps, mais je ne vois pas à quelle conférence je peux assister pour augmenter ma visibilité ». Le mot conférence me revenait sans cesse à l’esprit depuis plusieurs semaines. Je savais en effet, que des conférences étaient dans mon énergie et allaient se manifester, mais j’étais perdue quant à la matérialisation de ces conférences.

C’est dans cette frustration que je me suis donc endormie un vendredi soir d’avril 2019.

Le lendemain au réveil, le premier mot qui m’est venu à l’esprit, c’est TED. Comme le prénom, comme la conférence. Le temps que j’ouvre les yeux, la pensée qui a suivi c’est « n’attends pas que les portes soient ouvertes pour toi, ouvres tes propres portes ».

 

À ce moment, j’ai su. J’ai su au fond de moi, que c’était la réponse à ma question de la veille.

Il m’a fallu quelque secondespour comprendre que j’avais eu la une piste pour ma prochaine action. TED, comme une conférence TED. Pas en tant que speaker, en tant qu’organisatrice. Il fallait que j’ouvre moi-même les portes, que j’ouvre la voie pour moi, pour d’autres.

 

Mon premier réflexe, ne fut pas de reculer ou de contrer cette pensée par des peurs de je ne sais quoi. Après plusieurs années de co-création, j’avais appris à travailler avec cette voix en moi, j’avais donc une confiance complète aux messages que je recevais.

 

Mon premier réflexe a été de commencer à faire des calculs financiers, en me demandant combien cela coûtait d’obtenir une licence TED, et si j’allais pouvoir me le permettre. Je ne m’étais jamais posé la question, je n’avais jusqu’alors, pas eu besoin de le faire. Une recherche rapide sur internet, et je fus fixée. La licence d’organisation d’une conférence TEDx s’obtient par candidature, et elle est gratuite.

 

Imaginez mon choc. Je n’avais qu’à remplir le dossier de candidature, et attendre d’être acceptée. C’est tout ?

 Il était 8h du matin ce samedi, quand j’ai appellé mon amie Danielle. Danielle est habituée à ma manière de fonctionner, elle sait que je me laisse guider par mon intuition et ma guidance.

Je lui ai dit : « Danielle, réveille-toi. On va organiser une conférence TEDx ».

« Say What ??!!! Depuis quand ? » qu’elle me répond.

« Depuis ce matin ». Je lui dis que c’est ma prochaine action, c’est mon message, la réponse à ma question de communication et de visibilité.

Ok, elle me dit. Je lui dis mais vu que cette année est déjà bien entamée, nous allons la faire en 2020. Et elle de me répondre « ah parce qu’on fait quoi en 2019 ? ». Donc c’est décidé, nous allons organiser une conférence TEDx (Women évidemment) en 2019. Il reste 8 mois dans l’année, je n’ai pas encore posé ma candidature, et le processus d’acquisition de la licence peut prendre trois mois.

 

« On va faire ça où ? » je lui demande. « Au Bénin », elle me répond. Tout naturellement Pour elle et moi, le Bénin est une destination symbolique. Symbole de cette Afrique que nous aimons, jeune, battante, historique, spirituelle, tout ça tout ça. Bref, nous allons organiser une conférence TEDxWomen en 2019 au Bénin.

 

Je passe la journée à me documenter, à faire des recherches.

Le lendemain, surprise : attaque du mental. L’état d’euphorie est passé, et a laissé la place à une crise de panique et d’anxiété qui ne fait que grandir au fil des heures. Je ne vais pas y arriver. Pour qui je me prends ? Pourquoi moi ? C’est trop tôt, c’est trop de pression, c’est trop tout. Je n’ai jamais demandé tout ça. Pourquoi ? Je ne vois pas ce que ça va m’apporter en fait. Peut-être que j’ai mal compris le message, peut-être qu’en fait je dois chercher à être speaker à un TEDx. Non, finalement ce n’est pas une bonne idée. Je ne ferais pas de TEDx.

J’appelle Danielle : « finalement, on ne va pas faire le TEDx. C’est trop, je ne suis pas prête. ». Elle me dit « Ok. D’accord. T’as raison, on peut annuler aussi ». Et au fil de notre discussion pendant laquelle je lui explique pourquoi le TEDx ne se fera pas, je me rends compte que je suis en train de laisser la peur prendre le dessus. Une attaque de mental bien orchestrée par mes peurs, qui a bien failli me faire reculer. Comme d’habitude, Danielle et moi restons des heures au téléphone. La crise est passée.

 

Je me sens envahie d’une paix profonde. Tout va bien se passer, j’en ai l’intuition et la conviction. Je ne sais ni comment, ni pourquoi. Si j’accepte de me laisser porter et de me laisser guider, les résultats obtenus pourront dépasser mon imagination.

 

Dans les jours qui suivent, je comprends que cette conférence ne sera qu’un outil pour moi, pour d’autres. Ouvrir la voie et les voix, c’est la raison de cette conférence TEDx à venir.

 

Le processus de candidature se mets alors en marche. Je me prépare psychologiquement à attendre 3 mois pour avoir la licence. J’ai une réponse au bout de 3 semaines. Pas la réponse finale. Une réponse temporaire, qui me demande de travailler le nom, l’endroit, et d’autres détails qui rajoutent 3 autres semaines à la sauce.

 

Au bout de 6 semaines, fin mai 2019, j’ai ma licence TEDxCadjehounWomen, pour le 14 décembre 2019 à Cotonou. Le thème ? « Heal » comme ma guérison, comme la guérison du féminin. Par la parole, par la sororité.

 

Et c’est ainsi que je me retrouve à organiser cette conférence dans quelques mois.

 

Si j’avais suivi un business plan classique pour mon entreprise de thérapeute, je n’aurais jamais inclut de conférence TEDx. Pourquoi ? Jusqu’à présent, la raison logique est un peu tirée par les cheveux. Acquérir des clients ? Il y a des moyens plus rapides et moins risqués non ? La visibilité ? pourquoi ne pas augmenter ma présence sur les RS ? Toutes des réponses classiques, évidentes, logiques et raisonnables. Je n’ai rien contre, je les utilise également, bien sûr.

 

Seulement, travailler avec mon intuition me permet d’aller au-delà du visible et du connu. Cela me permet d’aller où je ne suis pas attendue, ni par moi, ni par d’autres. Avec mon intuition, je ne vais pas « outside the box », je vais « wayyyyyy beyond the box ». Bien au-delà de là où ma logique et mon mental peuvent m’emmener.

 

Je vais là où seule mon âme sait où je dois aller, où je suis capable d’aller et de me déployer.

Lorsqu’on n’a plus peur, lorsqu’on se connecte à sa vibration intérieure, on se connecte également avec son potentiel inexploité, avec confiance. Et les pas que l’on prend deviennent des pas de géants.

C’est à ce moment-là que la foi rentre en jeu. Quand on sait que quelque chose de plus grand que soi est en train de se mettre en place, mais on n’a ni les tenants, ni les aboutissants de la chose. On réalise alors qu’on est canal de quelque chose de plus puissant que notre petite personne et notre mental.

 Je ne connais pas les enjeux de ce TEDx pour moi. Peut-être que ce sera un flop, peut-être que ce sera un succès, je n’en sais rien. Je sais juste que je dois passer par là pour suivre l’appel, et que je vais certainement en ressortir avec d’autres leçons. Ma seule intention c’est que tout se passe bien et que tout le monde en ressorte inspiré pour faire avancer les choses à son niveau, c’est tout. Je n’ai pas d’objectifs chiffrés, je n’ai pas d’indicateurs de succès, parce que je n’ai pas d’attentes. Je n’ai même pas pour objectif de répéter l’expérience une deuxième fois, je me laisse porter par mon intuition et je navigue à vue, dans la foi et dans la joie, parce qu’avouons-le, je m’éclate !

Lors d’un autre épisode, je raconterai la genèse de la création de ma maison d’édition.

Comment en l’espace de trois mois, je deviens organisatrice d’une maison TED et directrice d’une maison d’édition.

 

Tout cela à la base, parce que je voulais devenir thérapeute. J

Ciel, mon intuition !

Je l’ai écrit, je pense la semaine dernière : Ce mardi 8 octobre, je serai en live sur FB pour parler de l’intuition. J’en parle beaucoup dans mes écrits, et c’est un outil derrière mes choix et derrière l’expansion que je vis actuellement.

Pour la petite histoire :

Mars 2016 : L’une de mes amies possède un salon de coiffure. Un jour où je la rejoins pour me faire coiffer, je la trouve en train de manger et j’ai une pensée qui n’a rien à voir. Je pense soudainement à feue ma grand-mère qui quand elle nous voyait souvent engloutir de la nourriture nous demandait « ne serais-tu pas enceinte par hasard ? ». En rigolant, je demande donc à ma copine : « toi, tu ne serais pas enceinte ? ». Ma copine ouvre de grands yeux et me fait chut d’un air paniqué. Je découvre qu’elle a appris la veille qu’elle était enceinte, et que pour l’instant je suis la seule à le savoir. Qu’est-ce qui m’a poussé à l’instant à prononcer cette phrase ???

Quelques jours plus tard, au boulot :
Mon entreprise participe à un évènement dans une autre ville. Je ne veux pas y aller. Quand je dis je ne veux pas y aller, je me sens physiquement malade à l’idée de partir. « Quelque chose » me dit de ne pas y aller. Je prends la décision de ne pas partir mais comme j’ai peur qu’on me reproche de n’avoir envoyé personne à un évènement auquel nous participons, je demande à mon collègue et qui veut bien y aller. Il y va donc, et son séjour se passe moyennement bien, les boss sont furieux. Moi, je vois ce à quoi j’ai échappé, et je reste sur le cul !

En quelques jours ce mois-là, mon intuition est tellement forte, et des épisodes tels que ceux que je viens de te raconter sont tellement fréquents, que je n’ai pas d’autres choix que d’y prêter attention.

N’étant pas de celles qui laissent le doute planer sans se poser de questions, je me suis mise à la recherche d’informations sur ce qui m’arrivait. J’ai commencé par la piste de l’intuition. Mon intuition se faisait remarquer. Pourquoi ? J’ai trouvé des réponses à foison sur le net (Google is my friend), et beaucoup d’exercices pour jouer avec son intuition. Je m’y suis mise, je trouvais ça rigolo. Deviner la forme qui se cache dans une enveloppe ? Fun, fun, fun ! Il s’agissait d’écouter cette petite voie à l’intérieur de moi, ce chuchotement à mon esprit, avant que le mental n’en reprenne le contrôle. Je me suis faite également accompagner, j’ai voulu augmenter le son de ma voix intérieure. De fil en aiguille, mon amusement s’est transformé en vrai questionnement, mes sens se sont aiguisés. Que m’arrivait-il ?

J’ai continué de chercher à en savoir plus. Cette intuition qui se faisait fortement ressentir, je voulais savoir d’où elle venait, et pourquoi se manifestait t’elle aussi fortement soudainement. Mon côté curieux a pris le dessus. J’ai fait la connaissance d’autres personnes qui avant moi, étaient passées par là et vivaient les mêmes choses. L’énergie, les vibrations, la physique quantique, etc. Un autre monde s’ouvrai à moi. Grande curieuse devant l’Éternel j’ai voulu en savoir plus.
Je me suis donc lancée dans ce monde que l’on qualifie aisément de spirituel. La spiritualité, mot que j’utilise avec des pincettes, ayant l’impression qu’il est mis à toutes les sauces, utilisé pour expliquer ces phénomènes de l’esprit qu’on ne comprend pas. Pour moi, il a pratiquement remplacé le mot religion. Je considère que tout le monde est spirituel, parce que tout le monde à une âme. Bref, c’est un autre débat, je digresse.

Je préfère ici utiliser le sens étymologique du mot, qui signifierait « souffle, souffle l’âme ». Je préfère parler d’éveil de l’esprit, d’éveil de l’âme. Parce que clairement, avec le recul, je pense que c’est ce qui m’est arrivé. Cet éveil de mon âme, m’a confronté aux émotions que je croyais enfouies, que ne savais même pas exister. Elle m’a confronté à mes croyances, beaucoup de croyances limitantes, et d’autres qui se sont renforcées. J’ai revu mon histoire, mon passé. Regarder en face mes expériences, et me pardonner. J’ai dû regarder de plus près mes croyances religieuses, mes croyances sur moi-même, sur les autres. Beaucoup de blessures sont (re)montées à la surface, avec toutes les peurs et les émotions qu’elles ont entrainées. Je travaille encore sur elles, le chemin de guérison est long. Tout ce chemin est long en fait. Parfois, je me demande où ma vie serait en ce moment, si je n’étais pas allé chercher des réponses si loin. Et puis je me dis que non, cette recherche est en fait si révélatrice et gratifiante, que je ne me vois pas retourner à celle que j’étais avant.

Aujourd’hui, je ne fais rien sans interroger ma petite voix.
La dernière fois que je ne l’ai pas écoutée, il y a quelques mois, j’ai perdu de l’argent.
La dernière fois que je l’ai écoutée, la semaine dernière, j’ai embauché la bonne personne au travail. L'autre personne que j'hésitais à embaucher, s'est retrouvée à engueuler notre responsable RH au téléphone. Cela m'a confimé que j'avais fait le bon choix, ouf ! Je me suis dit qu’encore une fois, ma petite voix avait tapé en plein dans le mille.

Aujourd’hui, mon intuition est ma boussole, et ma vie se construit en alignement avec qui je suis à chaque instant.

Etre multipotentielle et travailler avec son intuition

Une amie m’a demandé dernièrement :« Comment tu fais, concrètement, pour incarner toutes ces femmes ? ». La question revient sans cesse, depuis que je parle de tous mes rôles.

J’ai répondu : « Je m’aime ». Mon amour pour moi, implique de me respecter et de m’honorer. De n’ignorer aucune partie de moi. De me célébrer, de célébrer toutes celles que je suis, en les matérialisant, d’une manière ou d’une autre, en faisant de la place pour elles dans ma vie.

Et elle m’a demandé : « comment tu fais pour t’aimer, concrètement ? ». J’ai répondu : « Je m’écoute, je m’apprends, je fais connaissance avec moi même. J’écoute mes mouvements intérieurs, mon intuition si tu veux. Ces mouvements me parlent de moi, me disent ce que j’aime, me parlent de celles que je suis, de celles que je pourrais être. Et ce que me montrent ces mouvements, est tellement beau, que je n’ai pas d’autres choix que de tomber amoureuse et d’aimer l’incarnation de moi, vers laquelle mon intuition me porte ».

Alors j’ai comparé mon expérience de l’intuition avec les cours de chant que je prends en ce moment. Ces cours de chants qui sont la métaphore de ce travail avec l’intuition.

« Comment je fais ? » Je me sers de mon intuition et de mes mouvements intérieurs pour me guider. Je me sers de mon intuition pour rester alignée, comme je me laisse guider par la musique pour chanter juste.
Alors qu’ai-je appris de mes cours de musique ?

La pleine conscience, tout le temps. La pleine conscience nous permet d’être présents à nous même, d’être totalement attentifs à ce que nous vivons, de prêter attention à ce qui nous entoure, et à ce qui bouge à l’intérieur de nous. La pleine conscience quand je chante, signifie ne pas m’évader dans ma tête, rester présente et me laisser porter par la musique pour éviter de chanter faux ou de louper un temps, une pause.

L’authenticité : J’ai eu du mal avec cette notion au début de mes cours. Mettre ma voix sur la musique était un vrai supplice, parce que je n’aimais pas ma voix. Je n’aimais pas ce qui sortais de moi. Ma prof a dû me faire écouter plusieurs « covers » de chansons connues, plusieurs reprises pour me montrer que toutes les voix sont différentes, que chaque voix a un timbre bien particulier et que sur la même musique, on pouvait apposer une multitude de rythmes, de timbres, de registres et de tessitures. Et que je n’avais pas à me comparer à ce que j’avais l’habitude d’entendre. Ma voix n’avait pas à être comparée, elle était elle, elle était moi et c’est tout. J’avoue que j’ai pris une claque ces semaines là. Moi qui pensais me connaître et m’aimer ! J’ai fait du chemin depuis. J’ai apprivoisé ma voix, j’ai pratiqué beaucoup, pour habituer mon oreille à l’entendre. J’ai arrêté d’avoir envier de sonner comme tel ou telle. J’ai accepté de sonner comme je sonne. Au moment où j’écris ces lignes, je pense être en train de tomber amoureuse de ma voix. La vraie, celle qui sort de mes cordes vocales. Je commence à aimer cette dimension de moi.

La respiration. La clé, quand on se lance dans le chant, c’est de savoir prendre sa respiration. Avec la pleine conscience, la respiration permet de savoir quand il faut faire une pause, quand il faut aller plus vite. Prendre une grande inspiration, pour nourrir l’action à venir, pour donner de la force aux cordes vocales, pour permettre à la voix de porter. Savoir écouter sa respiration, savoir prendre sa respiration m’apprend qu’il y a un temps pour tout. Il y a un temps pour se replier sur soi, pour faire le calme, pour prendre des pauses. Puis il y a un temps pour faire porter la voix, pour agir, pour se faire entendre. Pour connaitre ces moments, il faut savoir gérer son souffle.

D’autre part, pour que la voix puisse porter et pour ne pas s’essouffler, le souffle doit venir non pas des cordes vocales, en surface, mais de l’abdomen, donc des tripes. C’est une respiration profonde, qui donne de la force et de la portée à votre message. Cela me fait dire que tout ce que j’entreprends, étant donné que mon objectif ultime c’est l’impact sur le long terme, doit partir de mon centre, de mon essence, de mes tripes, de toutes celles que je suis.

Et l’intuition donc ?

L’intuition, c’est ce savoir inspiré, qui vient d’en haut et qui vous guide.
Travailler avec son intuition, en une phrase, je le définis comme ceci : j’écoute et je suis mes mouvements intérieurs.
En deux mots: Inhale, Exhale. J’inspire et j’expire. J’inspire, je crée de l’espace pour que l’information me parvienne. J’expire, je matérialise l’information, je me mets en action.

Travailler avec l’intuition, c’est demander (lancer des appels à l’Invisible), entendre le message, répondre à l’appel et s’abandonner.

Travailler avec mon intuition me permet de chercher l’alignement de l’action juste pour moi.

Grâce à mon intuition, je sais quand c’est oui ou quand c’est non. Chaque oui, chaque non, chaque inconfort du « je ne sais pas » me donne une information sur la personne que je suis à l’instant T, sur mes valeurs, sur qui je veux être. C’est ainsi que j’apprends à me connaitre, et à m’aimer, à aimer celle que j’étais, celle que je suis et celle que je serai.
Grâce à mes mouvements intérieurs, je sais à l’instant, l’action à effectuer. Quand je ne sais pas, je fais de l’espace pour cette incompréhension, qu’elle me donne le message que je dois comprendre et qu’elle me guide vers là où je dois aller.

Avec mon intuition, j’ai la conscience d’être à ma place…ou pas.

Et parce que je respecte qui je suis, je m’efforce d’honorer mon oui et mon non. Le chemin que j’ai choisi ne s’accommode pas de compromis qui vont m’éloigner de moi-même, me faire perdre de vue mon être.

Avec le temps, j’ai appris à reconnaitre quand il y a quelque chose en moi qui crie, ou qui veut se manifester. Je sais comment je me sens, à tout instant. J’ai la main sur mon pouls intérieur, à tout moment. Les montées et les descentes d’énergie, je sais d’où elles proviennent. Si je ne sais pas, alors je m’arrête et je (m’)écoute. Quand la réponse tarde, je pose une intention d’y voir plus clair, et j’attends.

Alors parfois, je suis dans en mode « IN », comme Inspiration. Un état très subtil, pendant lequel je sais que mon corps physique est en train de recevoir des informations. Je sens les changements de vibrations, je sens que je m’élève, ou que l’Invisible se rapproche. Un souffle, une chaleur externe ou interne (des fois j’ai l’impression de ressentir ce souffle, mais après je réalise que c’est juste la clim 😊 !). Parfois, ça dure un instant, quelquefois ça dure plusieurs jours. A ce moment là, je sais qu’il me faut patienter, qu’il me faut faire le silence à l’intérieur et être attentive. Je sais que dans les jours qui viennent, je vais avoir la réponse à une question que j’ai posée, ou une intention que j’ai posée.

A d’autres moments, comme en ce moment, je suis en mode « EX », comme expiration. Je me tourne vers le monde à ces moments là. Dans un mouvement de l’intérieur vers l’extérieur, je ressens le besoin impératif de matérialiser les informations reçues. J’ai de la chance, que ma personnalité soit très pragmatique. Cela me permet de ne pas rester la tête dans les nuages. J’ai comme nous tous, beaucoup de faiblesses. Celle que je n’ai pas, c’est celle de ne pas me mettre en action. Plutôt l’inverse. Comment expliquer que je ne peux pas dormir si j’ai une idée en tête et que je ne les mets pas en œuvre. J’ai plein, plein d’idées dans la tête. Pour qu’elles me sortent de la tête, il faut qu’elles soient matérialisées. Sinon, elles ne me lâchent pas.

Sinon concrètement ?

Un exemple : J’ai posé l’intention un jour de recevoir des indications sur la manière de rendre mes activités plus visibles. La réponse n’est pas venue tout de suite. Quelques matins après que j’ai posé cette intention, après une nuit très inconfortable, la pensée qui m’est venue dès le réveil c’est : « n’attends pas que les autres créent des opportunités pour toi. Crée tes propres opportunités ». La deuxième pensée : TED. Comment je sais que c’est mon intuition ? parce que cette idée est tombée comme un cheveu dans la soupe. Je n’avais pas envisagé jusqu’à la veille, de faire moi-même une conférence. Une idée qui me vient comme ça, sans queue ni tête, je savais, dans ma chair, que ça venait de plus loin.
Et pourquoi une conférence TED ? En quoi l’organisation d’une conférence TED va m’aider pour mes activités ? Je n’ai pas encore la réponse. Tout ce que je sais, c’est que je me suis sentie comme propulsée. Je ne me suis pas posée mille et une question. Mon mental m’a demandé dans les secondes qui suivait comment j’allais financer tout ça. J’ai rapidement trouvé la réponse sur le site de TED, la licence est gratuite. Et c’est ainsi que les choses se sont mises en marche. Un éclair, une fulgurance, une évidence et voilà !

Un autre exemple : Je me lamentais il y a quelques mois, d’être dans une situation financière difficile. Mon compte bancaire dans le rouge, encore une fois, j’ai lancé une bouteille dans l’espace, à l’univers. HELP ! SOS ! besoin de fric, merde ! Au matin, comme une évidence, une prise de conscience inexplicable : Je suis source d’abondance, est l’une de mes premières pensées au réveil. Pourquoi m’inquiéter, je suis source d’abondance, pour moi et pour les autres.
« Bon ! » je me dis que j’en saurais sûrement un peu plus tard. Me voilà qui vais au boulot, toujours plongée dans mon train-train quotidien. Ce jour là, comme sac à main j’ai à mon bras un cabas fait de tissus achetés au Cameroun, vestige de l’époque où j’étais consultante mode. Une collègue, fraichement embauchée, voyant le sac, me propose non seulement de l’acheter, mais me donne l’adresse de fabriquant d’accessoires et de magasins qu’elle connait, qui seraient très intéressés d’avoir ce genre d’accessoire dans leurs magasins. Elle me donne les adresses, les appelle immédiatement et tout. Bon. Univers, j’ai compris le message, je suis source d’abondance. La réponse à mes soucis financiers m’a été apporté sur un plateau d’argent.
Et c’est ainsi mesdames, qu’en suivant mes passions et mon intuition, je me suis retrouvée avec toutes ces casquettes, ces dimensions, ces rôles qui disent à la fois tout et rien sur moi.


PS : L’intuition est là pour nous faire bosser.
Une chose à savoir sur l’intuition, elle ne mène pas toujours vers la joie. C’est une croyance je pense, qui est propagée par les milieux du pseudo développement perso et contre laquelle je m’insurge (et ce n’est que mon expérience, évidemment). Il ne faut pas penser, que parce qu’on suit son intuition, tout va être rose, qu’à tous les coups, la mer va se diviser en deux pour nous laisser passer.
Les choses seront peut-être plus fluides un moment, mais suivre son intuition n’empêche pas de rencontrer des difficultés sur notre chemin, qui ne sera pas toujours bordé de pâquerettes. Il y aura beaucoup de pâquerettes, certainement, mais s’il y en a moins qu’on ne pensait, cela ne signifie pas que notre intuition nous a trompé. Nous intuition ne nous trompe pas. Elle n’est juste pas là pour nous éviter les écueils et nous brosser dans le sens du poil, elle est là pour nous montrer le chemin de l’apprentissage. Ce fameux chemin qui est plus important que la destination vous voyez ???? Voilà ! L’intuition n’est pas là (je pense) pour nous donner un aller sans retour vers la destination, en survolant la case difficulté ou en passant son tour, mais plutôt pour nous mettre sur le chemin des expériences que notre âme a décidé d’avoir.
Donc si vous avez suivi votre intuition et que vous vous êtes planté.e.s sincèrement et royalement, prenez du recul si c’est possible, et essayez de voir ce que l’expérience vous a apprise. Il y a surement un truc que vous avez intégré, croyez-moi. Perso, sept ans de plantage (en apparence) et deux ans de dépression m’ont appris beaucoup et m’ont permis d’écrire cet article avec conviction. C’est du vécu, je vous le dis !

Qui suis-je ?

Coucou

J'ai longtemps hésité à parler de toutes mes facettes. Il m'a fallu déjà admettre que j'en avais plusieurs, et qu’elles devaient toutes être honorées. Sur cette plateforme, la facette de moi que je montre, est celle de la thérapeute. La plupart d’entre vous, connaissent ce rôle là de moi, la thérapeute.

Pourtant la facette que je voulais montrer en m'ouvrant à travers cette newsletter ou sur les réseaux sociaux, et en décidant de partager un peu de moi, c'était celle de l'auteure. Quand j’ai écrit mon premier livre pour enfant, j’ai eu envie de partager ma vie d’écrivaine.
Certaines d’entre vous ont été témoins de ces mutations, ou plutôt de ces évolutions. Plus le temps est passé, plus je me suis ouverte à toutes les femmes que je suis.

Pourquoi je n’ai pas beaucoup parlé de cette particularité à laquelle on a donné le nom de multi-potentialité ? A cause de croyances et peurs qui étaient bien ancrées en moi : la difficulté que j’éprouvais jusqu’à récemment, c’est celle de partager toutes ces parties de moi, sans paraître comment dire …éparpillée, dans tous les sens. Cette croyance qui m’a longtemps maintenue dans le silence, que je ne serais pas prise au sérieux si je parlais de toutes ces parties de moi. « Tu veux être thérapeute, mais de l’autre côté, tu nous parles de sacs à mains et tu nous lis des livres pour enfants. Choisis une voie et garde là. ». Cette petite voix là, je commence tout juste à lui dire de se la fermer.

Pourquoi ? Parce que plus le temps passe, plus je me sens dans ma vérité. Et ma vérité, c’est que je suis thérapeute, mais pas que. Et plus le temps passe plus j’ai besoin de partager avec le monde toutes mes facettes, pas seulement celle de la thérapeute et de l’auteure.

Je suis Arlette, je suis maman, je suis femme, je suis sœur, je suis fille, je suis thérapeute, j’écris, je chante (c’est tout nouveau ça, je vous en parlerai), je crée des accessoires, j’édite des livres, j’organise des conférences, etc. Certaines de ces activités sont financièrement rémunératrices, d’autres pas. Le fil rouge entre elles : elles disent toutes quelque chose de moi, de mes passions, de ma manière de voir la vie. Elles partent toutes de mon cœur, ou de mon plexus.

Les premières réponses quand j’en parle, c’est « comment tu fais ? » Je n’arrive pas à y répondre en un mot. Je n’arrive pas à expliquer que toutes mes facettes, toutes mes dimensions sont importantes pour moi, pas juste en termes de hobby. Toutes mes dimensions sont des créations, mes créations.
Mon rôle de mère, je le définis et redéfinis chaque jour. Mon rôle de thérapeute, je le réinvente à chaque instant. Mon rôle de femme, est source de découverte perpétuelle. Je donne de l’énergie à tout ce que je suis. Pas la même énergie, pas toujours en même temps, mais je les nourris toutes. Je les nourris d’amour, d’action et de détachement.

Toutes les femmes que je suis, tous mes rôles sont conçus dans l’Amour. Ma naissance, celle de mes enfants, celle de mes entreprises, celle de mon couple. Amour de moi, pour moi et pour les autres.
Pour développer tout ça, j’y mets toujours de l’amour, toujours de l’action, de l’évolution…et je me détache. Oui, je me détache. De mes rôles, de mes entreprises, de mon couple, de mes enfants, oui.

Je suis tout et je ne suis rien.
Je suis toutes ces dimensions, mais je ne suis rien de tout ça.

Je m’explique : Il m’est venu comme une évidence ces derniers temps, que mon engagement, l’engagement de moi à moi, c’est d’être heureuse telle quelle.

My duty is to be happy as is.

Je suis tout et je ne suis rien.
Thérapeute et maman, écrivain et femme, éditrice et communicatrice, etc. Je ressens profondément toutes ces identités en moi. Je les ressens viscéralement et profondément. Je suis profondément thérapeute. Je suis une excellente thérapeute (demandez à mes clientes). Oublier cette partie de moi, serait comme m’amputer d’une partie de moi-même. Pareil pour l’écriture. J’écris chaque jour. Quelques phrases, dix pages. J’écris ma vie, tout le temps. Je ne saurais faire autrement. Mon amour et ma passion pour la lecture et pour mon continent, ont été l’impulsion pour la création de ma maison d’édition. J’ai intégré tous ces rôles en moi, ils font partie de moi. Je ne serais pas moi, dans mon essence, si je ne faisais pas tout ça, et si je n’étais pas toutes ces femmes.

En même temps, ce que je fais, les rôles que j’ai, ne me définissent pas. Ces rôles ne sont pas des certitudes ou des états immuables, ce qui me permet de m’en détacher. Après tout, je n’ai pas toujours été thérapeute, ni écrivain !
Ces rôles ne me définissent pas et je ne m’y attache pas, parce que ce ne sont que des dimensions et des expressions de mon immensité. Ça aussi, je le sais.

Face à mon immensité, ces dimensions ne pèsent pas lourd. Elles n'ont à la limite pas de valeur parce qu’elles ne sont qu'une infime manière pour mon âme de s'exprimer. Elles ne sont qu'une manière pour mon âme de se matérialiser et d’expérimenter ce qu'elle est venue expérimenter. Donc je ne m’identifie pas à ses rôles et à ses dimensions. Mon âme est infinie. Si ce n'est pas de cette manière qu'elle s'exprime, elle le fera d'une autre manière. Parce que c'est mon engagement envers moi même. Laisser s'exprimer mon âme. J'écoute mes passions, mes désirs et mes envies, qui ne sont que des moyens d'expression de mon âme, des expériences.

Demain si je perds mes capacités extra sensorielles, je serais vraiment et tellement heureuse d'avoir expérimenté le Divin de si près. Cela aura fait partie de mon chemin, et je ressentirais pour cette expérience une énorme gratitude. Je saurai en même temps que la vie veut me diriger ailleurs, me montrer autre chose, me faire expérimenter autre chose. Alors je ne m'identifie pas à ce rôle particulier, et j'ai de la gratitude pour les portes qui s'ouvrent et qui se ferment, parce que chaque porte me fait découvrir de nouvelles dimensions de moi que je dois expérimenter. Et j'adore ça. Se dépouiller, pour se remplir de neuf et de nouveau, pour à nouveau se dépouiller, et ainsi de suite.

Qu'est-ce-que j'aime la vie !

Renaissance

Septembre 2019

Hier et avant-hier, mes réseaux sociaux étaient saturés d'images de rentrée et de reprise de boulot. Je me suis fait la remarque qu'à l'intérieur de moi ça travaille tellement et en permanence, que je n'ai pas la sensation de reprise ou de rentrée dont tout le monde parle. Je vis un processus de nettoyage intérieur continu depuis plus de deux ans, qui fait que je n'ai pas l'impression de m'être arrêtée. Quand on commence, c'est un processus que l'on ne met pas sur "pause" une fois commencé. Pourquoi, parce que malgré les secousses, les montées en vibrations et les prises de conscience qui en résultent n'ont pas de prix.

En revanche, cette "rentrée" m'a renvoyée à celle de l'année dernière, presque jours pour jours.
Ma rentrée 2019 est synonyme de renaissance.

Mon année 2018-2019 a été chaotique…de l’intérieur ; un chaos qui a altéré profondément la personne que j’étais. Ce chaos, c’est un nettoyage de croyances, de peurs, de pensées, d’états d’être que je pensais m’appartenir mais qui n’étaient en fait que le résultat de plusieurs années de conditionnement.

En un an, j’ai le sentiment d’avoir effectué un changement profond, d’être devenue une autre, profondément. Je pense me connaître un peu mieux, un peu plus. J’ai la sensation d’avoir déployé mes ailes.

Je ne suis pas celle que je pensais être.

Au moment où j’écris ces lignes, je me sens pleine de légèreté ; je suis maintenant parcourue comme d’un frisson de de tranquillité, de gratitude, parce que je sais.

Je sais que je suis.
C’est tout, ce n’est pas plus compliqué que cela.

Aujourd’hui, je comprends ce par quoi je suis passée, c’est la confusion et le bouleversement qui précèdent les phases de croissance et d’évolution, comme un accouchement qui précède nos plus belles créations. Ces douze derniers mois étaient nécessaires, malgré le fait d’avoir l’impression d’être passée dans la machine à laver (processus qui continue d’ailleurs, mais je le prends avec plus de philosophie).
De remises en cause à remises en question, les attaques du mental, les frustrations, les conversations et les négociations avec le côté invisible de la force, ces moments de luttes intérieures, d’hésitation, de résistance…pour en arriver à cet instant de gratitude qui me confirme que oui, il faut faire confiance.

Oui, il y a bien quelque chose là-haut qui nous guide. Oui, se laisser guider…

J’étais une chrysalide qui s’ignorait, qui ignorait qu’elle existait, qui ignorait son potentiel. Maintenant, je laisse la chrysalide se déployer. Je ne sais combien de temps durera la mue, je suis juste heureuse de ce chemin qui m’attend.

Voili voilou, on est en plein milieu de semaine et j’espère que ces jours se passent comme vous le souhaitez ! N'hésitez pas à me donner de vos nouvelles.

Savoir prendre des pauses

Texte écrit en Juin 2018

Ça vous intéresse l’astrologie ? Si vous êtes comme moi, ça doit vous intéresser de loin, vous prenez quand ça vous arrange et vous ignorez quand ça vous arrange moins. Il y a une époque de ma vie pendant laquelle je m’y suis un peu penchée, sur mon thème astrologique, tout ça tout ça. Je suis tombée sur une description de mon caractère (bélier) qui me ressemblait beaucoup, et à laquelle j’ai adhéré. Elle disait : « L'action pour l'action », voilà qui pourrait être votre devise de vie. Vous ne vous sentez bien dans votre peau et ne pouvez-vous réaliser qu'en vous livrant à l'action.

C’est une description qui me correspondait assez, dans le sens où je suis toujours dans l’action. Etre dans l’action me donne l’impression que je suis en train d’avancer dans ma vie, que ce soit dans le domaine spirituel, professionnel ou personnel. Je multiplie les activités, les lectures, les voyages, les formations. Et effectivement, dans ces moments-là, j’avance, j’apprends sur moi-même, je fais des progrès. Le printemps dernier fut à l’image de ce trait de caractère. Il a été rempli d’abondance. J’ai publié mon premier livre enfant, je me suis jetée dans sa promotion, j’ai voyagé au gré de mes humeurs, j’ai établi une belle connexion avec mes guides spirituels, tout ça en l’espace de quelque mois.

Puis, vint l’été. La connexion avec les guides étant établie, il me suffisait maintenant de l’entretenir, la phase d’apprentissage étant terminée. La promotion perpétuelle de mon livre commençait à me fatiguer, j’ai compris que je devais confier cette tâche à d’autres. Au boulot, tout fonctionnait comme une machine bien huilée. Au niveau personnel, j’avais prévu trois voyages, dont une formation. Je ne voyais pas l’été comme ne période de non activité. L’été pour moi signifie plus de temps pour faire autre chose en dehors du boulot, plutôt une période pendant laquelle le côté professionnel est mis de côté.

Ce fût un petit caillou de rien du tout, qui vint arrêter la machine. Un petit souci administratif, qu’on imagine se régler rapidement, et qui prend une ampleur imprévue. Quelques semaines avant de rejoindre ma petite famille en vacances, je me rends compte que je suis privée de passeport. Bon après une journée de déception, je me dis au fond de moi, tout arrive pour le mieux, j’ai toujours le moi d’août pour partir. Je confie cette déception au Très-Haut et lâche prise. Cet état de lâcher prise comprend non seulement, mon histoire de passeport, mais aussi le fait que ma recherche d’éditeur pour le livre semble stagner, mon « community management handler » me lâche avant même d’avoir commencé à bosser, et que j’ai la paresse de me mettre aux autres tomes du livre. Me voici donc d’un côté, me disant que tout cela va bien se régler à un moment donné, mais mon côté bélier s’impatientait, frustré de devoir attendre, frustré de ne pas être dans l’action. Mes guides continuaient de m’envoyer des messages positifs, encourageants. Je leur répondais « j’entends bien que je suis sur la bonne voie, que tout ira pour le mieux. Mais comment puis-je attendre des résultats positifs, si je ne suis pas dans l’action, si je ne fais rien ? » S’en suivit une discussion et un éclairage, dont je vous fais part ici :

Moi : Quelle est la différence entre le lâcher prise et l’inaction ?
Mes guides : Le lâcher prise te permet de créer un espace dans ton cœur, un espace pour nous (les guides), pour que nous puissions agir avec toi et pour toi. Avec le lâcher prise, tu prends notre existence près de toi en compte, tu réalises qu’il y a cette force et ces énergies autour de toi, qui te permettent d’avancer, d’agir dans ton incarnation, vers ta mission de vie. Lâcher prise fait partie du processus de cocréation, c’est accepter que vous n’êtes pas tout seuls, que vous appartenez à quelque chose de plus grand. Lâcher prise, c’est une action dans la cocréation. C’est nous passer la main pour que nous puissions vous guider vers le meilleur, vers ce à quoi votre âme aspire vraiment. Lâcher-prise, c’est faire place à l’Univers dans ta vie.

L’inaction n’est pas la non-action, ce sont deux choses différentes (à noter que je n’avais as pensé à la non-action, merci les guides pour la précision). La non action, c’est un peu comme le lâcher prise, c’est un peu comme nous dire « tiens, c’est votre tour, faîtes votre job ». C’est nous passer la main, en conscience. La non-action, c’est prendre le temps de se reposer pour mieux repartir. La non action, c’est méditer pour mieux se rapprocher de nous, c’est observer, regarder, dans le calme. C’est être consciemment en notre présence. C’est toi en ce moment, c’est toi qui réfléchit à ta prochaine action, c’est toi qui nous demande de l’aide et des signes. C’est toi qui attends de comprendre nos signes avant de continuer.

L’inaction, c’est la paresse. L’inaction, c’est se trouver des excuses pour ne pas avancer, c’est ne pas se mettre en route vers soi-même, vers son âme. L’inaction, c’est penser que c’est nous (les guides) qui devons effectuer tout le travail. L’inaction, c’est ne pas prendre la responsabilité de votre part du travail, c’est attendre que toutes les réponses viennent de nous. L’inaction vous mène vers de basses vibrations, elle ralentit vos vibrations et ainsi, vos désirs se manifestent plus difficilement. L’inaction rend le dialogue plus difficile avec nous, parce qu’il n’y a pas de mouvement, l’énergie est moins fluide.

Nous nous rapprochons de vous quand vous êtes dans l’action, parce que vous vibrez alors plus vite, plus haut. Maintenez l’énergie de l’action, c’est alors plus facile pour nous de vous faire parvenir nos messages, pour votre intuition de remonter. Votre intuition vous guide mieux lorsque vous êtes dans l’action. C’est comme un GPS. Lorsque vous êtes à l’arrêt, elle ne sait pas où vous voulez aller, elle ne peut donc rien vous souffler, sauf vous dire « démarre, avance, peu importe la voie que tu prends, je pourrais toujours te diriger ». Avec votre GPS intérieur, tant que vous avancez, tant que vous êtes dans l’action, même si vous vous trompez de route, même si vous prenez des détours, votre intuition trouvera toujours le moyen de vous ramener sur votre voie.
Pour résumer, lâcher prise va avec accueillir et accepter. La non-action, c’est observer, écouter. Rien ne se passe dans l’inaction.

Ce que mes guides voulaient donc me dire, c’est que ces temps de pause sont nécessaires, la non-action est nécessaire. Après la période riche en production que je venais de traverser, j’avais besoin de m’arrêter, de laisser les acquis infuser, les nouvelles énergies faire leur travail et mon corps se reposer. Mes guides, ayant bien vu que je ne comptais pas utiliser l’été pour farnienter complètement, m’ont en quelque sorte mis sur le banc de touche. Quelques jours après avoir réalisé cela, j’ai de nouveau appris que la production de mon nouveau passeport allait encore prendre plus de temps. Et me voilà en train de devoir penser à annuler mes deux autres voyages. Sacré banc de touche ! Pendant ma période de non-action, je me rends compte que je suis en transition. En transition, parce que l’ancien Moi est en train de me quitter et je dois prendre le temps d’accueillir le nouveau Moi, même si je ne sais pas vraiment qui il est (j’ai hâte de faire ma connaissance !). En transition, parce que pendant cette période, je peux pratiquer ce qui est acquis, ou ce que je pense acquis : mes dialogues avec mes guides et mon âme, maîtriser mes pensées, savoir observer mes réactions et les sentiments qui me traversent, me reconnecter à la petite fille en moi, ainsi que d’autres points sur lesquels j’ai travaillé ces derniers temps. Pendant ma transition, je fais face à des situations qui me permettent de savoir si oui ou non, ces notions sont intégrées en moi.

Transition, c’est le mot clé pour moi, cet été je pense. Avec tout ce que j’ai appris et vécu ce printemps, j’ai certainement gagné en maturité spirituelle. Cette période de pause me permet d’apprendre la patience, le lâcher prise, la confiance et d’apprécier ces moments de transition pendant laquelle mon âme m’aide à m’ajuster à ma nouvelle vibration, en attendant la prochaine montée.
Je vais être honnête, ce n’est pas simple à accepter. J’essaie de ne pas paniquer, j’essaie de ne pas voir cette période comme une période d’occasions manquées. Je continue de dialoguer avec mes guides, qui m’ont envoyé ce matin, le mot « confiance ». Aies confiance que tout est parfait, toujours et en tout lieu. Je vais donc m’efforcer de profiter de cet instant de pause, et envoyer ma gratitude à mes éclaireurs pour ces leçons de vie, pour ces dialogues quotidiens, pour ces petits bonheurs et cette paix que je vis au quotidien.

Mon corps, ce héros

J’ai écrit ce mot il y a un peu plus d’un an, aujourd’hui, je sais enfin pourquoi

Mai 2018 :

Dans cet article, je voulais aborder le rapport que nous avons parfois, nous les femmes avec notre corps. Ce corps que parfois nous rejetons, et d’autres fois nous embrassons.

J’ai en général toujours aimé ce à quoi je ressemblais physiquement, et j’ai rarement eu des problèmes d’estime de moi liés à mon apparence physique. Cela ne veut pas dire que mon rapport à mon physique a été toujours été joyeux, au contraire. J’ai souvent eu une attitude passive-agressive avec ce corps qui n’a pas toujours été conforme à l’idée que je me faisais de lui.

Adolescente, j’étais très très mince, voir maigre. Comme beaucoup de filles de mon âge, on m’a très vite appris à me cacher, à ne pas me montrer, à ne pas trop prêter attention à ce à quoi je ressemblais. Ce que j’avais dans la tête était bien plus important, il paraît. Ce qui n’est pas faux en tant que tel, sauf que je pense que l’importance de l’intellect n’a pas être mis en opposition à l’image du corps, que l’on remplit à ce moment-là de sentiment de honte et de culpabilité.

Bref, j’ai commencé à prendre du poids bien après l’adolescence, lorsque j’étais loin de mes parents. Étant donné que l’on ne m’avait pas appris à m’occuper de mon corps à part les règles d’hygiène de base, c’est - à - dire que je n’avais pas de notions de nutrition ou d’exercice physique, j’ai rapidement pris beaucoup de poids, en très peu de temps et de là est née une relation plus compliquée avec mon corps. Je me suis rendue compte à ce moment-là qu’il fallait que je m’occupe de lui, et que cela allait me demander des efforts ! Efforts que j’ai fourni tout le long de la vingtaine, avec un nouveau poids que j’avais accepté bon gré mal gré.

Lorsque j’ai eu mes deux garçons, et après une période de dépression et de traversée du désert, je me suis de nouveau retrouvée avec un corps que je ne reconnaissais pas, que je ne maîtrisais pas.
Je ne pouvais littéralement plus me regarder dans la glace, je ne pouvais plus me voir en photo. Une partie de mon corps spécialement m’obsédait: mon ventre. Ce ventre que je désespérais de perdre, qui était devenu plus imposant que ma poitrine, et qui commençait à me miner le moral.
A l’époque, je n’ai envisagé que la solution drastique, la chirurgie esthétique. Lorsque j’ai pu me le permettre financièrement, je suis passé par la phase liposuccion et abdominoplastie. Cette opération était tellement essentielle pour moi, que je n’ai pas réfléchis aux risques que je courrai avant de l’effectuer. Je ne vais pas te mentir, la récupération ne fut pas un moment facile à passer. A l’époque, j’étais tellement mal que si le prix à payer était celui de l’opération, et beh ainsi soit-il ! La guérison fut longue et très douloureuse, et l’opération a laissé des traces indélébiles sur mon corps. Ce n’est pas une opération bénigne, et je dis souvent que ce n’est pas quelque chose que je ne recommanderai pas facilement. Je pense qu’il faut bien y réfléchir et je pense qu’il faut être sûre des raisons pour lesquelles on le fait.

Néanmoins, je ne regrette pas mon choix. Si c’était à refaire, je referai le même. Tout simplement parce que cette opération m’a donné l’impulsion dont j’avais besoin pour remonter la pente, ma santé mentale valait en valait la peine, c’est bien l’expression à utiliser. Je me suis retrouvée physiquement et j’ai pu entamer, avec la guérison physique, une guérison psychologique.

Aujourd’hui, j’ai toujours une relation complexe avec mon corps. Depuis mon opération, j’aime de nouveau l’image que me renvoie le miroir. Par contre mon corps est toujours synonyme de travail et d’efforts. Je n’ai pas encore entamé le travail psychologique qui consiste à analyser notre relation et à comprendre ce qui se cache derrière, je suis sûre qu’il y aurait beaucoup de choses à dire.
En attendant, je me pèse tous les jours, je me surveille tout le temps. J’aimerai bien arriver à cette période où je pourrai manger un repas, sans compter les calories, sans me demander ce quel exercice physique je devrais faire pour rembourser le crédit calorique. Je voudrai pouvoir faire confiance à mon corps, et me dire que je n’ai pas à m’inquiéter des jours où je ne me pèse pas, qu’il ne va pas me trahir. Vivement ce jour!

Et toi? Quel rapport entretiens-tu avec ton corps?

Vers quoi portes-tu ton énergie

Hello mes étoiles,

J’espère que vous vous portez bien et que l’été est au beau fixe.

Moi ça va ! Je viens de rentrer d’un voyage de deux semaines en famille au Japon, une parenthèse bien méritée après ces derniers mois. Une pause bien méritée, qui m'a remis certaines idées en place.

Je vous donnerai le lien vers le blog voyage une fois que mon chéri aura fait le tri dans les photos. 

Comme vous avez du le comprendre de ma dernière newsletter, ces derniers mois ne furent pas de tout repos, j’ai jonglé entre mes différentes activités.

Ce que ces derniers mois m’ont appris ? C’est que c’est le jardin que j’arrose qui porte des fruits. Là où je mets mon attention et mon énergie, c’est également là où je vais récolter le plus de fruits.

Comme je vous le disais dans mon dernier mot doux, j’ai passé plusieurs semaines à recevoir. Recevoir des messages pour moi, sur mes prochaines étapes, sur qui je voulais être. Plusieurs semaines d’introspection et de repli sur moi donc, qui m’ont éloigné de vous et de plein d’autres choses.

  • Ces derniers temps, je n’ai pas mis mon attention sur ma communication (dont cette newsletter). J’ai été un peu plus régulière sur Instagram, et encore…

  • Ces derniers temps, je n’ai pas mis mon attention sur mes finances (Aie !!!)

  • Ces derniers temps, je n’ai pas mis mon attention sur mes amis (les vrais comprennent et ne m’en veulent pas).

Juste avant de partir en vacances, je me suis retrouvée frustrée par cette situation. Par ces fruits que j’aurais voulu que le jardin que je n’avais pas arrosé produise. Frustrée par les coups de fil de mon banquier, frustrée parce que mon activité de thérapeute n’allait pas dans le sens où je voulais qu’elle aille.

Puis, je me suis demandée quelle énergie et quel type d’énergie j’avais mise dans toutes ces choses. Notez bien que je ne parle pas ici de temps, ni forcément d’attention. Je reste dans le vague, parce que mettre de l’énergie dans quelque chose ne veut pas forcément dire y passer du temps. Cela ne veut pas non plus dire y focaliser toute son attention. Mettre de l’énergie dans quelque chose pour moi, c’est tout cela à la fois. Créer un espace pour cette chose (aussi petit soit-il), y poser de l’attention et de l’intention. Le temps passé à le faire dépend entre autres, de l’intention qu’on a pour cette chose.

Et moi, n’ayant pas vraiment fait tout cela, je me suis sentie insatisfaite pas le manque de résultats d’activités vers lesquelles j’avais mis peu d’énergie, voire aucune énergie.

 

Ce qui m’est venu avec cette frustration, c’est le message suivant: Ce vers quoi tu portes ton énergie s’amplifie. Ce vers quoi tu portes ton attention se déploie. Et si ton intention pour ce vers quoi tu portes ton attention correspond à un vrai désir de ton âme, alors ton jardin portera ses fruits.

 

Je me suis souvenue également que je n’étais pas une victime des évènements. Mon attention et mon énergie, j’avais choisi de les mettre sur d’autres choses qui elles, ont porté leurs fruits. Tout ce que j’ai reçu, provient de choix que j’ai fait. Choix temporaires certes, mais choix quand même. Mes priorités, c’est moi qui me les suit fixées…et chaque chose en son temps.

 

  • Je me suis souvenue que je vais là où je me sens appelée sur le moment, laissant l’énergie du jour guider mes priorités. Mes priorités ces derniers temps, c’était de:

  • Mettre en place ma société.

  • Revoir mes accompagnements thérapeutiques. Je vous parlerai des offres qui vont venir dès le mois de septembre (l’une des prochaines newsletters y sera certainement consacrée. La pause estivale étant passée par là, j’ai revu l’organisation des accompagnements)

  • Travailler sur la conférence TEDx que j’organise. C’est un gros morceaux qui va me prendre beaucoup de temps dans les prochains mois, mais j’ai hâte. Je vous ferais un article complet dessus courant Septembre.

  • Pareil, je crois avoir mentionné la maison d’édition ? Cela se précise également. Tous ces projets méritent un article à eux tous seul, je vais m’atteler à vous mettre au courant.

Ma pause de quinze jours m’a permis de mettre tout cela en perspective. Dans mes prochaines missives, je vais vous parler de mes nouvelles offres, de ma nouvelle manière de travailler. Je vais également partager avec vous mes intentions pour la maison d’édition, ce qui se dessine pour moi à ce niveau. 

En attendant, nous allons reprendre la fréquence habituelle d’articles, à savoir au moins un tous les quinze jours. Vu que vous n’avez rien reçu depuis un bout de temps, à mon avis les premières semaines, ce sera un peu plus que ça. 

 

Bref, je vous embrasse et vous dit à très bientôt.

Much love, 
Arlette


PS: Une pensée pour Toni Morisson, cette grande dame de la littérature que nous avons perdu récemment. La citation ci-dessous que j'utilise dans mes mots doux, vient d'une de ces oeuvres, "Song of Somomon" qui, comme ces autres livres, ont marqué mon parcours personnel.

Nous sommes tous des sorciers. Sagesse Africaine ép. II

Une chose qui ne m’est jamais arrivée depuis que je suis inscrite au réseau social Facebook (plus de dix ans je pense), je me suis fait virer d’un groupe, un groupe de spiritualité, un groupe de chamanes apparemment (j’en ris encore, rien que d’y penser).

Je vous raconte : Alors un de ces chamanes raconte son expérience au Gabon. Il y est allé pour une cérémonie de l’Iboga*, et sa publication consistait à expliquer à l’audience sa mauvaise expérience en Afrique, comment les guérisseurs là-bas sont des sorciers en fait, comment ils ne sont pas dans la lumière, comment ils ne pensent qu’à l’argent et au pouvoir, et il déconseillait à tout le monde d’y mettre le pied.

Héééé. Ceux qui m’ont pour « amie » sur ce réseau savent à quel point j’en suis pratiquement absente. Je ne commente que très rarement les publications que je vois passer, même quand elles m’irritent, mais là !!! Mais là !!!! J’ai tourné autour pendant plusieurs heures avant d’y aller.

Je l’avoue, je n’ai pas pu me retenir. J’ai traité ses propos de colonialistes (ils l’étaient selon moi), je lui ai demandé s’il leur avait apporté lui, sa lumière, etc. Bref je ne l’ai pas loupé et next thing you know, I am out, chassée lol. Je n’ai pas dû y aller de main morte, mais il m’avait trop énervée.

Je lui ai rappelé que lui, enfant perdu en France, y était bien allé pour chercher la lumière, des solutions à sa vie de merde non ? surtout qu’il était passé par L’Amérique Latine avant, donc le problème venait peut-être de lui en fait ! Et il les accusait d’être sorciers, je lui ai également répondu que sa publication pouvait également être considérée comme sorcellerie. Oui monsieur, la médisance c’est comme un sort que tu envoies, on nage en pleine sorcellerie là (vous comprenez pourquoi on m’a chassé mdr, je me suis un peu énervée).

Cette altercation a réveillé ma blessure d’injustice (que j’entretiens d’ailleurs consciemment et je ne fais rien pour régler parce que quelque part, elle est également mon inspiration). Et deux choses qu’il a dites me sont restées en travers de la gorge, surtout venant de quelqu’un qui se considère « éveillé » : 1) Ils ne sont pas dans la lumière et 2) surtout que personne n’y aille.

Ce que je reproche à la communauté soi-disant spirituelle occidentale, c’est de perpétuer le mythe de l’Afrique, ce continent sombre, où rien de beau ne peut se passer, ces habitants sombres dont on ne peut rien apprendre (et d’aller derrière ça se faire un trip à l’Iboga quand tout le reste a loupé).

Quand je me suis lancée dans l’énergétique, tous les apprentissages proposés étaient de tradition asiatique en premier (Reiki, Qi-jong, acupuncture, etc.), et puis j’en ai aussi vu quelques-uns provenant d’Amérique Latine (mêmes s’ils étaient moins nombreux).

Lorsque j’ai commencé, les préceptes enseignés m’ont donné une impression de déjà vu ou de déjà entendu : les 5 préceptes Reiki**, les 4 accords Toltèques** par exemple, sonnaient comme une révision des préceptes basiques de vie observés dans ma famille depuis un bout de temps (on en a parlé la dernière fois, mes parents n’ont pas attendu les 4 accords toltèques pour me faire prendre conscience de la puissance de mes pensées et de mes paroles). Pour moi, ne pas se mettre en colère, respecter le vivant, faire attention à sa parole et tout et tout, euh… c’est nouveau pour vous tout ça ? (C’est la question que je me posais dans ma tête lors d’une formation). Et quand j’ai ouvert la bouche pour l’exprimer, on m’a renvoyé à Mamadou qui guérit toutes les maladies et qui ramène l’être aimé pour une somme modique et à la sorcellerie. Bien.

De plus, je ne comprends pas pourquoi mystifier des pratiques qui franchement sont accessibles à tout le monde ? Donner des noms bizzares aux pratiques, y mettre un gros soupçon de mysticisme, pourquoi?
Mamadou le sorcier, ce que personne ne dit, c’est qu’il utilise les mêmes pratiques que le druide occidental ou le chamane d’Amérique du Sud. Tous « manipulent » l’énergie et les plantes. Quand c’est dans le positif, c’est à des buts thérapeutiques et quand c’est à dessein négatif, c’est de la sorcellerie. Simple. Les outils sont les mêmes ce sont les intentions qui diffèrent.

Je vais prendre pour exemple ma pratique de soins énergétique et de canalisation. On me demande souvent comment je fais, je vais donc décortiquer ce processus qui je le répète est accessible à tout le monde. Avant, je vais énumérer certains principes ou postulats de base (croyances de base pour moi, pour effectuer mon travail de thérapeute) :

  • Nos âmes sont venues sur Terre (se sont incarnées) pour expérimenter des choses, des défis à relever, à dépasser. Nous sommes sensés apprendre des choses de nos expériences sur Terre. Toutes nos expériences, positives comme négatives, sont des choix de nos âmes pour progresser. Une enfance difficile, les deuils, les mariages, les accidents, les naissances, les amitiés, vraiment tout. Comme ce n’est pas toujours joli joli, on a souvent du mal à comprendre la leçon derrière, ou le blocage à dépasser. Merci le cadeau empoisonné, vie de merde, que j’entends souvent !

  • La bonne nouvelle, c’est que nous sommes également venus avec l’antidote aux poisons de notre vie. Si, si, croyez-moi, nous avons l’antidote et la capacité et le potentiel de dépasser pas mal de choses.

  • Nous venons tous du même endroit (Dieu, Allah, la Source, etc). Cette Intelligence Suprême, cette Energie Divine, fait de nous des êtres divins, tous connectés les uns aux autres (comme l’exprime la philosophie de l’Ubuntu ou de l’effet Papillon).

Bon. Maintenant que les bases sont posées, voyons voir le processus :

  1. Etant donné que nous sommes tous connectés, je demande à être connectée à la personne qui l’a demandée. Ce n’est pas une connexion mentale, c’est une connexion de cœur à cœur. Vous avez sûrement dû remarquer ce phénomène chez des amis très proches ou des amoureux qui finissent les phrases l’un de l’autre, ou qui savent ce que l’autre pense sans avoir rien dit, ou qui font les mêmes choses au même moment, à distance. Voilà, c’est une connexion de cœur à cœur, elle ne passe pas par le mental. Donc, je demande à distance ou en présentiel, à votre cœur de s’ouvrir au mien.

  2. Je demande à votre âme la permission de transmettre les messages et protection. Oui, vous serez peut-être venu vers moi en me demandant d’aller y voir dans votre petit cœur, si vous n’avez pas été honnête avec vous-même sur la démarche, si vous ne croyez pas du tout à ce que je fais, si je ne demande pas la permission de votre Soi Supérieur et si je n’ai pas la protection du Mien, au mieux je ne vais avoir aucune info, au pire je vais me prendre une sacrée claque. Oui, sachez-le, personne ne peut venir voir à l’intérieur de vous ou faire quoi que ce soit si vous ne leur avez pas donné la permission expresse de le faire, ou si vous n’avez pas ouvert de brèche. Totalement inutile donc, d’avoir peur des sorciers (c’est en générale la peur même des sorciers qui ouvre la brèche. Si vous vibrez sur la peur, c’est que vous pensez l’éventualité possible. Et une fois qu’on ouvre le champ des possibles…).

  3. Dans un lâcher prise total, je laisse venir à moi les idées, les intuitions, les images. C’est ici que ça se corse pour moi. Il me faut me faire confiance, ne pas écouter mon mental qui me demande d’où je sors ces bêtises. Je me base sur mes ressentis physiques, sur mon intuition, sur les images que je reçois, pour retranscrire votre portrait énergétique, les messages de votre inconscient et les messages de votre âme pour pouvoir avancer. Exercice périlleux, parce que je ne me base sur rien de tangible, et je suis en général en étant de stress en attendant confirmation des « consultants ». Pendant ces canalisations de messages, je perçois également les schémas inconscients que je fais remonter, pour que vous puissiez les conscientiser et travailler dessus. C’est dans cette étape que je vais vous aider à trouver votre antidote.

  4. Les outils que j’utilise pendant les soins et ce qui fait qu’ils fonctionnent : La Foi, La pensée et la parole. Ce sont mes pensées qui me permettent de « voir » vos schémas, c’est par mes pensées et les paroles que je prononce que j’enclenche votre processus d’auto-guérison. Evidemment à la base de tout ça, il me faut une foi et un lâcher prise inébranlable, sinon la sauce ne prend pas vraiment.

Voilà, c’est de manière basique, comment je procède pendant les soins à distance.
Ce que je fais, les autres thérapeutes travaillent grosso modo sur les mêmes bases, les chamanes, les guérisseurs…et ..et les fameux sorciers également. La différence est dans les intentions. Le reste, le matériel utilisé, n’est que symbole ou support n’ayant que la valeur qu’on lui donne.

Je le répète donc encore, tout le monde peut le faire (la foi, la pensée et la parole sont à la portée de tous), mais tout le monde ne le fait pas. Pourquoi ?

  • Personnellement, cela est venu chez moi petit à petit, sans vraiment que je fasse grand-chose. Cela étant, j’ai eu beaucoup de cobayes, ce qui m’a permis de prendre confiance en moi. J’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup pratiqué.

  • Tout le monde ne s’y intéresse pas. Oui, ce n’est pas parce qu’on peut potentiellement faire quelque chose que ça nous intéresse forcément. Je prends l’exemple de mon mari avec qui j’en ai beaucoup discuté. Autant il comprend ce que je fais (étant musicien, c’est d’ailleurs lui qui m’a parlé de l’effet des vibrations en premier), autant il ne s’y intéresse pas du tout ! Ce n’est pas son truc.

  • Ce n’est pas votre antidote, cela ne fait pas partie des potentiels que vous avez à développer dans cette vie. C’est la raison pour laquelle cela va vous sembler accessible pour certaines personnes et pas pour d’autres qui vont devoir travailler un peu plus pour avoir les mêmes résultats. Nous n’avons pas tous les mêmes antidotes, et tous les chemins mènent à Rome. Là où certains vont être thérapeutes, d’autres vont être musiciens, maçons, cuisiniers ou enseignants. Nous avons tous en nous le potentiel de faire ces métiers, mais nous n’en avons pas tous envie, et ça vient plus naturellement chez d’autres.

Ici aussi, je vous invite donc, encore une fois, à faire attention à vos pensées et vos mots, les sorciers ne sont pas toujours ce qu'on croit.

Je vous embrasse,

Arlette, grande sorcière devant l'Eternel

*L’Iboga en Afrique Centrale, comme l’Ayahuesca en Amérique latine, sont ce qu’on appelle des plantes maitresses, celles qui nous enseignent la vie et répondent à nos questions. Les deux plantes sont classées comme psychotropes très puissants, traditionnellement utilisées dans par les guérisseurs et autres chamanes lors de cérémonies et rituels mystiques. L’ingestion de l’une de ces plantes vous met en contact direct avec votre esprit (ou votre âme) et ainsi d’avoir accès aux réponses provenant de votre inconscient. Selon certains chercheurs et d'anciens pharmacodépendants, elle aurait, par ailleurs, la particularité de guérir les addictions aux drogues telles que l'héroïne, la cocaïne, mais aussi l'alcool et les anxiolytiques. Dans un cadre rituel approprié, elle permettrait également une forme de psychothérapie intensive et radicale.

Cette parole qui construit l'estime de soi. Sagesse Africaine I

Une chose qui revient souvent lors de mes discussions avec mes clientes, ces lumières qui se connectent à moi pour un (gros) coup de pouce dans leur vie, c’est l’amour de soi, l’estime de soi, ou plutôt le manque d’estime de soi.

Je suis effarée de voir à quel point beaucoup d’entre nous ont une opinion négative d’elles-mêmes. Et de ce manque d’amour de soi-même découle tout un tas de comportements qui freinent la personne dans son épanouissement. Je vois des lumières qui parce qu’elles n’ont pas l’estime d’elles-mêmes, ne savent pas à quel point elles brillent. Elles s’empêchent de prendre leur place dans leur propre vie, elles s’empêchent de dire leur vérité, elles remettent leur légitimité en question, etc.

Je me suis dit que j’allais donc en faire le sujet d’un de ces mots doux que j’aime bien vous envoyer de temps en temps. C’est un vaste sujet, je vais donc commencer par ce que j’entends par « estime de soi »:

Amour ou estime de soi : C’est le regard ou la vision positive que l’on porte sur soi-même, ses capacités, ses potentiels, sa personnalité, etc. C’est le sentiment d’amour et de respect inconditionnel pour soi, dans le meilleur comme dans le pire. C’est savoir et reconnaitre que chaque personne est unique, chaque personne a des attributs spécifiques, une destinée spécifique et unique à elle.

Le jugement n’entre pas dans l’estime de soi. Dès le moment ou on juge ou on se compare, alors on rentre soit dans le sentiment de supériorité, soit dans le complexe d’infériorité.

L’estime de soi n’est pas la confiance en soi. On peut avoir une excellente estime de soi et ne pas se sentir en confiance dans un contexte ou dans un autre.

Exemple que je prends sur moi :
J’ai une bonne estime de moi. Je suis une très bonne écrivaine. Je le sais. C’est une capacité intrinsèque à mon être. Je peux l’affirmer, l’accepter, m’en réjouir même, et le célébrer. En disant cela, j’affirme quelque chose qui fait partie de moi, quelque chose que je suis. Je m’affirme et clame ma vérité.

Note ici que je n’ai pas dit que je suis la meilleure. « La meilleure » signifie que je rentre dans la comparaison, dans le jugement et je suis « borderline » arrogante. Je sais aussi que d’autres écrivent peut-être moins bien. Mais on s’en fout, on ne parle pas des autres, on parle de MOI, MOI, MOI !

Je sais que je suis une très bonne écrivaine, mais je peux manquer de confiance en moi dans un concours d’écriture par exemple, parce que là, je me heurte au jugement des autres, et nos égos respectifs nous empêchent dans ces cas-là de voir qu’autant nous avons nos capacités, les autres ont également les leur qui leur sont propres et qui ne souffrent pas de comparaison.

Cette bonne estime de moi me permet également d’apprécier les talents d’écrivains d’autres personnes, parce que je sais que leurs capacités n’enlèvent ni ne rajoutent rien aux miennes. Elles ne sont ni plus, ni moins, elles sont, tout simplement, dans leur splendeur et dans leur singularité.

Bon. Je pense que nous sommes d’accord sur la définition ?

Je vais maintenant te relater deux anecdotes qui peuvent expliquer comment s’est construite mon estime de moi.

La première : Je devais avoir environ 12 ans quand un jour mon père m’emmène à l’école et sur le chemin, nous croisons une autre fille qui porte les mêmes ballerines que les miennes. Je montre à mon père qui, en rigolant et faisant des grimaces me demande « qui est cette personne qui ose porter les mêmes chaussures que ma fille? Ce n’est pas possible, comment elle ose ???! » on rigole bien et il me dépose. Pour moi, ça s’arrête là. En venant me chercher à la fin de la journée, à ma grande surprise, mon père m’emmène acheter une nouvelle paire de chaussures, parce que oui, je ne pouvais pas porter les mêmes qu’une autre petite fille mdr. Au-delà de l’anecdote -j’avais peut-être juste besoin d’une nouvelle paire de shoes-, j’ai retenu deux choses de cet épisode :

  • On n’a jamais trop de chaussures, merci papa ! 😊

  • La construction de l’estime de soi commence dès le plus jeune âge- Une enfant qu’on encourage et qu’on valorise devient en général une adulte sûre de qui elle est.

La deuxième : Ma cousine et moi fraichement arrivées de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, dans notre chambre d’étudiantes. Nous sommes devant une émission de télé, et le sujet c’est le manque d’estime de soi. Ma cousine et moi regardons éberluées, estomaquées cette jeune fille à la télé, qui explique ce que son manque d’estime d’elle-même a eu comme impact négatif dans sa vie. Ah bon ?? Il y a des gens qui pensent vraiment tant de mal d’eux-mêmes ? Il nous semblait à ce moment impensable de penser « je suis trop nulle, je suis trop moche, etc. » C’était je t’assure une découverte pour ma cousine et moi. Le manque d’estime de soi. Concept intéressant…

Je me suis rendu compte évidemment plus tard, des tenants et des aboutissants de cette histoire d’estime de soi, de ses causes et de ses conséquences.

Tout cela m’a fait me demander ce qui dans mon éducation, avait contribué à construire cette image, cette estime que j’ai de moi-même. Et j’ai trouvé une explication : LA PAROLE.


Là d’où je viens la parole est sacrée, sacralisée même. Les mots qu’on « envoie » sont pesés et soupesés. Voici les phrases de ma mère qui ont baigné mon enfance :
« Les paroles, c’est comme l’eau que tu verses. Une fois versée, tu ne peux plus la remettre dans le verre »
« La bouche qui bénit, c’est celle-là même qui maudit. »
« Ne dit pas de mal des enfants des autres, tu n’as aucune idée de ce à quoi vont ressembler les tiens plus tard »

Le but n’était pas de me faire taire lorsqu’elle me disait tout cela. L’objectif était que je réalise à quel point les mots que j’utilise ont le pouvoir de blesser ou de consoler. Partant de ce postulat, mes parents ont rarement eu à mon encontre des paroles négatives. Je me souviens quand je me faisais gronder pour mes mauvaises notes, mon père disait des choses telles « je ne comprends pas qu’une fille aussi intelligente puisse avoir des notes aussi médiocres ». Mon intelligence n’était jamais comparée à celle des autres. Elle était déclarée, tout simplement dans son individualité.

Cette manière de dire les choses m’a permis de construire une image positive de qui j’étais et de qui je pouvais être, sans sombrer dans le complexe de supériorité. Dans ma famille, traiter un enfant de con ou de stupide ou d’idiot est impensable, c’est considéré comme une malédiction qu’on envoie à son enfant. Petite, je ne réalisais pas le poids et la portée de cette croyance. (Ah mes parents ! ils ont été bien maladroits à plein d’égards, mais sur cette façon de faire les choses, je leur dis merci.)

Du coup, le pouvoir de la parole est une croyance avec laquelle j’ai grandi et qui m’a construite.

Aujourd’hui quand j’entends même un adulte dire de lui-même qu’il ou elle est trop bête ou trop nulle, même en passant et sans y penser vraiment, j’ai un sursaut de recul. Je comprends qu’on puisse dire : « Zut, j’ai oublié. J’ai été maladroite. Je n’ai pas fait attention. Je me suis trompé. J’ai mal agi. J’ai fait une bêtise. » Mais faire des bêtises ne fait absolument pas de nous des gens bêtes ou nuls !
Dieu sait que je ne réussis pas toujours ce que j’entreprends, mes moments de découragement et de blues sont plus ou moins fréquents, il m’arrive également de me décevoir moi-même. Dans ces situations il ne m’est jamais venu à l’idée de me dire que je n’avais aucune valeur en tant qu’être humain (« nulle », selon Le Larousse, signifie : 1) Qui n'existe pas, qui se réduit à rien, qui égale zéro. 2) Qui est dépourvu de mérite, d'intelligence, de valeur.)

Euh…faites gaffe quand même à ce que vous dîtes de vous-même les gars !

Pour parler de manière plus générale, il y a également dans certains pays la tradition du griot, garant dans beaucoup de traditions Africaines, du pouvoir de la parole.

« […], c'est surtout en tant que gens de la parole que les griots se spécialisent. De simples musiciens, ils deviennent l'incarnation même de la mémoire que la société a de son passé et de son histoire. C'est surtout en tant que gens de la parole qu'ils remplissent leurs diverses fonctions d'informateurs, de porteurs de traditions religieuses et profanes (avec le forgeron), de généalogistes, de biographes et de philologues, d'acrobates, d'animateurs des veillées, d'imitateurs. » Source : https://www.erudit.org/fr/revues/jeu/1986-n39-jeu1069377/28610ac.pdf

Les griots font partie intégrante de cérémonies traditionnelles, pendant lesquelles, en tant que témoins et gardiens de l’histoire d’une société, ils vont chanter les louanges et raconter la vie d’un peuple, d’une famille ou d’une personne. Lors d’un mariage par exemple, le griot va relater en chanson, la vie des jeunes mariés, leurs parcours et leurs accomplissements. Le griot va faire la liste littéralement de toutes les qualités et toutes les choses positives que la personne aura accompli jusque-là. Les familles vont se réjouir de ce que deux personnes pleines de valeur s’unissent. Dans ces sociétés, chaque personne bénéficiera au moins une fois des louanges du griot : à la naissance, au mariage, lors d’un rituel de passage ou d’un décès.

Cela montre que peu importe qui on est, il y a quelque chose en chacun d’entre nous que nous pouvons célébrer. Pour celui qui est enseignant ou formateur, qui transmet son savoir et ses connaissances, le griot va citer les élèves sur lesquels cet enseignant aura eu un impact positif, les trajectoires qu’il aura positivement influencées en transmettant ce qu’il savait. Pour celle qui est coiffeuse ou couturière, le griot va mentionner toutes ses personnes qui sont sorties du salon ou de la boutique la tête et le moral hauts, fiers de l’image physique que leur renvoyait désormais le miroir. Pour le cuisinier, le chanteur, les artistes, le griot louera l’amour et la joie qu’ils mettent dans le cœur de ceux qui sont touchés par leurs œuvres. Et ainsi de suite.

Tu vois ? Nous avons en chacun de nous ce petit truc, qui va au-delà d’un simple titre professionnel, ce petit truc qui n’appartient qu’à nous. Honorons cela en commençant par l’accepter.

Ma mère dirait : « Dieu n’a pas fait d’erreur en nous laissant venir au monde. »
S’effacer et affaiblir sa lumière, c’est agir comme si notre présence sur terre était dûe à un pépin technique dans l’univers. Alors mes cocos et mes cocottes, assez de cette faible estime de soi. Redressez la tête et les épaules, votre vie n’est pas un hasard.

La construction de l’estime de soi se fait donc en famille, en société, dès le plus jeune âge. Reconnaître ses capacités, les parts positives et négatives de sa personnalité, aide à poser les bases d’une certaine sécurité intérieure.

Tout ça pour te dire que penser et dire du bien de soi-même, entendre dire du bien de soi-même, dès le plus jeune âge, contribue à se construite une saine estime de soi, et une solide sécurité intérieure.

Sans grande surprise, j’utilise beaucoup le pouvoir de la parole dans mes suivis et accompagnements parce que oui, le verbe est créateur. Chaque mot transmit dans les canalisations, les méditations ou les mantras, est un réservoir d'énergie, tout comme les sons. Lorsqu’on ajoute à cela le pouvoir de la pensée et de l’intention qui est en chacun de nous (et la Foi inébranlable), nous créons ensemble, une autre réalité.

Ce que tu dis a une puissance,
Ce que tu dis a un effet,
Ce que tu dis a une conséquence.

Pour conclure donc, pour (re)construire ton estime de toi, tu peux utiliser ta parole. L’exercice que je donne souvent est le suivant :
Pendant 21 jours, devant un miroir, trois fois le matin, trois fois le soir, répète-toi à haute voix et en conscience, les affirmations positives suivantes :


Je suis un être unique et merveilleux
Je suis bien telle que je suis
J’aime ce que je vois en moi
Je m’aime et m’accepte totalement

Au début, l’exercice paraît étrange parce qu’on n’a pas l’habitude de se dire des mots doux, de s’envoyer des « je t’aime » régulièrement, donc on se trouve un peu empoté devant son miroir. Tu ne trouves pas cela bizarre ? D’envoyer des mentions « j’aime » à tort et à travers virtuellement et parfois dans la vraie vie à nos enfants, à nos compagnes et compagnons, à nos amis, mais quand il s’agit de se dire « je t’aime » à voix haute, aucun son ne sort ?

J’insiste sur le fait de le faire devant un miroir, parce qu’on se regarde rarement vraiment en conscience. On regarde nos défauts physiques ou nos vêtements. On se regarde, mais on ne se voit pas. Avec cet exercice, tu te regardes en conscience, tu te vois, dans ton entièreté et tu réalises que l’âme dans cette enveloppe corporelle, c’est toi. Les mots négatifs que tu te lances parfois, la sévérité avec laquelle tu te juges, tu n’as pas toujours la même pour les autres, parce que tu les vois, eux. Alors qu’est-ce qui fait que la personne dans le miroir, tu sois aussi virulente avec elle ?

Le but de l’exercice, c’est qu’à ton tour, tu puisses affirmer sans faux semblants, ce à quoi tu es super bonne. Sans faux-semblant, sans fausse modestie, sans comparaison, sans fausse humilité.

Je pourrais te dire « Tu es une super dessinatrice, une super pâtissière, une super cordonnière, une super enseignante », et tu accepteras le compliment avec le sourire et avec gratitude, sans essayer de diminuer la portée du compliment genre « meuh non arrête, c’est rien », parce que non, ce n’est pas rien. La manière dont tu cuisines, tu enseignes ou dessines est unique à toi et si je suis touchée par ta manière de faire les choses, alors nous pouvons célébrer et honorer ce truc que tu as en toi, qui fait que tu es toi, qui est une part de toi.

Tu accepteras le compliment parce que tu n’auras pas honte de dire qui tu es, tu n’auras pas peur de ce que pensent les autres (encore une fois, on ne parle pas d’eux ici), tu ne te diras pas qu’il faut être humble (cette fausse humilité qui vient de l’égo et qui est utilisée pour rabaisser les gens, style soit humble et tais-toi – j’en ferais un autre article, de l’humilité et de la modestie- -être humble ne signifie pas se rabaisser ou rabaisser les autres-), tu ne seras pas embarrassée parce qu’on t’a toujours dit qu’il ne fallait pas se mettre en avant (je ne te dis pas ici te présenter automatiquement par ton nom et tes capacités, genre « salut je suis Arlette et je suis douée pour l’écriture ». C’est pas cela le but de l’exercice mdr. Le but c’est de reconnaitre et d’accepter qui tu es).

Au final, je désire pour toi que le fait de dire que tu es super bonne à telle ou telle chose soit aussi naturel pour toi que de dire que tu as deux pieds qui fonctionnent. Déjà, tu ne le cries pas sur tous les toits parce que c’est ta normalité, et même si le voisin a deux pieds également et qu’il court même plus vite avec ses deux gambettes, tu es contente pour lui mais tu en as un peu rien à faire, parce que tes jambes à toi te plaisent et elles sont formidables telles qu’elles sont !

Bon. Dieu que ce billet est long ! Bravo à toi si tu l’as lu d’une traite, et je te remercie de ta patience.
Si tu fais l’exercice ou si tu as des questions, envoie-moi un message et surtout, fais-moi savoir comment tout ça a fonctionné pour toi.

Me, myself and money. Part II

Dans l'épisode précédent, je te racontais mes aventures dans le monde professionnel, en tant que salariée et à mon propre compte, qui avaient fini par me faire croire que je ne savais pas pas vendre, ou gagner de l'argent.

Et le phœnix renaît de ses cendres

Maintenant que je me mets de nouveau à mon propre compte, comment je vends ? comment je décide de faire de l’argent pour cette entreprise nouvellement créée ?

Réponse toute simple : je ne vends pas, c’est simple. Article suivant. NEXT !

Bon bon… ce n’est pas aussi simple que ça tu peux te l’imaginer.
Alors ça fait un mois que c’est officiel, j’ai un site internet tout nouveau tout beau (jette y un coup d'oeil par ici), le bouche à oreille fait son petit bonhomme de chemin. Cette fois-ci, je construis mon entreprise sur moi, sur mes valeurs, sur mon rythme, sur mes intuitions. Ma nouvelle initiative fait partie de celles qu’on commence à appeler communément les entreprises de l’Invisible. Pourquoi ? Parce que tout est basé sur mon intuition, sur ma capacité à utiliser mon énergie féminine pour faire passer mon message. Pour ce type d’entreprises, des stratégies, certes, mais point de plan marketing. Ma stratégie se base sur mon énergie, sur l’énergie que je mets dans mes mots, dans mes interactions. Ces mots que tu lis, le cœur que je mets à les écrire, font partie de ma stratégie qui fera qu’un jour, cela va résonner à l’intérieur de toi et tu te diras, pourquoi pas ?

Sur mon site internet, point de fenêtre pop-up incitant à acheter ou à s’inscrire. Point d’incitation à s’abonner en contrepartie d’une vidéo ou d’un livre. Mes newsletters, aussi irrégulières que mes humeurs, n’ont aucun calendrier de publication. Mes réseaux sociaux, idem. Parfois je publie du contenu régulièrement, puis plus rien pendant plusieurs semaines. Mes humeurs, je te dis, mes humeurs!!!!

Voilà. Alors cette manière de faire les choses, à contrecourant de tout concept marketing et vente est cependant celle qui me ressemble le mieux et celle qui convient à la personne que je suis. Nice does not cut it ? Sorry. Je suis une nice personne, et je ne peux pas travailler autrement. Nice fait partie de mon ADN, je ne veux pas mettre le masque d’une personne « not nice » pour « attirer le client », je ne vais pas tenir longtemps ainsi, de toutes les façons. C’est sûr, du coup je n’ai pas mille et un followers, ni mille et un abonnés, mais ce n’est pas le but non plus de ce que je fais.

Donc en gros, ma stratégie, c’est : si mes mots, ma manière de faire les choses résonnent en toi, alors fais-moi signe. Sinon, c’est que ce que je propose n’est pas pour toi, ou alors ce n’est pas le moment. Simple.
C’est ainsi que je mène la partie marketing de l’entreprise. La partie vente est une autre paire de manches. La stratégie énoncée ci-dessus fonctionne pour moi, je te l’assure. En ce moment, j’accompagne trois personnes dans leur guérison intérieure. Elles sont venues vers moi soit par recommandation ou après avoir lu mes mots.
Donc, bilan au bout d’un mois d’entreprenariat :

  • Site internet et présence en ligne : C’est fait.

  • Stratégie marketing ------ Acquisition de nouveaux clients : en cours

  • Stratégie vente ------ Acquisition de nouveaux clients PAYANTS : oh merde ! Je t’avais dit que je ne savais pas vendre n’est-ce pas ?

Dès les premiers jours de l’officialisation de mon travail, je me suis heurtée à ma relation avec l’argent. Avoir des clients n’est pas le plus compliqué je pense pour l’instant. Qui ne veut pas guérir ? Pendant un an, j’ai fait tout le travail de guérison gratuitement, parce que je n’étais pas sûre de moi, parce que je me testais…et surtout parce que je n’avais jamais imaginé que l’une de mes voies pouvait se trouver là ! Au fur et à mesure que des personnes se présentaient à moi, je prenais de l’assurance. Je vivais avec ces personnes de belles aventures de belles découvertes, de formidables libérations.

Bref, je disais donc que très rapidement, je me suis heurtée à mon rapport avec l’argent. J’avais ma feuille de route marketing (comment mon plan marketing m’est venu ici), y avait plus qu’à la mettre en place n’est-ce-pas ? Pas si évident ! Trouver des clients implique aller vers les autres (hum), se déplacer, parler de soi et de ce qu’on fait (hum hum) et surtout, demander rémunération juste pour moi. Je crois que j’avais été trop gâtée par mon expérience en tant que traductrice-interprète, pendant laquelle je n’avais jamais vraiment eu à démarcher le client et du coup, j’avais oublié que je ne savais pas vendre !

Maintenant que je me suis lancée dans une autre activité, mes vieux démons sont remontés à la surface. Va-t-on me prendre au sérieux ? Qui va payer pour ce que je propose ? Quand je me suis souvenue que mon expérience d’entrepreneur n’avait pas toujours été négative, je me suis demandé ce qui avait fait que je sois aussi prospère en tant que traductrice-interprète et pas en tant que commerciale ? Qu’est-ce que j’avais fait de différent ? Je fais ci-dessous la liste de ce que je pense ont été les facteurs qui ont fait la différence pour moi, et que je compte bien continuer d’appliquer :

  1. Le lâcher prise. Je me suis détachée du résultat, je voulais juste profiter d’une activité que j’aimais beaucoup, sans me prendre la tête, profiter de l’argent que ça me rapportait avec ma famille, sans plus. Je ne suis jamais allé à une conférence ou je n’ai jamais traduit un texte en m’inquiétant du résultat. Quelque part, je savais que tout irait toujours bien, et s’il y avait quelque chose qui n’allait pas, tant pis, je passais à autre chose. Pour cette activité, je n’avais pas de business plan, je n’avais pas planifié la chose sur les cinq prochaines années, je ne regardais pas la concurrence, je prenais les choses comme elles venaient sans me poser de questions. Lâcher prise m’a aussi permis d’être ouverte à toutes les opportunités autour de moi, tout simplement parce que je n’avais aucune attente spéciale. Ce qui avait permis ce lâcher prise ?

  2. La confiance en moi. Les langues ont toujours été un de mes point fort, ça fait longtemps que je manie aussi bien l’anglais que le français. La traduction et l’interprétation sont des capacités qui sont venues naturellement et que je n’ai jamais remis en cause. Honnêtement, je n’ai pas fait d’études de traductrice, ni d’interprète. C’est un métier qui m’est tombé dessus, dans lequel je me suis découverte et que j’ai la chance de beaucoup aimer. Je ne me suis pas posé la question de ma légitimité, mes compétences parlant pour moi.

  3. Être moi-même. Je ne le savais pas quand j’étais commerciale, mais le fait que j’ai la boule au ventre en allant travailler signifiait que quelque part, le travail ne me convenait pas, ou plus. Ce qui était demandé de moi ne collait pas avec qui j’étais à l’intérieur de moi, et tous les millions du monde ne m’auraient pas rendue plus heureuse à ce poste. 13 ans plus tard, je me rends compte que le fait qu’on m’ai viré de ce poste était en soi une bénédiction.

  4. L’écoute de mon intuition. En tant que consultante mode, j’étais tellement focalisée sur les résultats que je désirais que j’ai complètement mis mon intuition au placard. J’ai fait les mauvaises associations et j’ai ignoré tous les signes qui me demandaient de ralentir ou de m’arrêter. Je me souviens bien tous ces moments où tout semblait s’écrouler autour de moi mais je persévérais, persuadée que cela faisait partie de l’entreprenariat et que je devais quand même foncer (une autre croyance limitante à mon avis).

  5. Last but not the least, l’argent n’est pas ma finalité. Non, non. Ma finalité, c’est la liberté de toutes ces femmes qui viennent me voir, et le plaisir que je prends à les guider vers cette liberté. Ma finalité, c’est l’impact que j’ai sur toutes les femmes qui se tournent vers moi. Chaque fois que l’argent a été la finalité dans une de mes activités, je me suis cassé le nez. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas là où je m’éclate le plus. En revanche, cela ne signifie pas que je n’ai pas d’aspirations financières. Évidemment que j’ai des aspirations financières qui sont même très ambitieuses. Les résultats financiers seront donc la conséquence de l’impact que j’aurais eu sur mes clientes, mais pas l’objectif principal.


Me voici donc, au départ d’une nouvelle aventure, d’un nouveau chapitre de ma vie. Mon égo me rappelle parfois que je sais bien que je ne suis pas vendeuse. Qu’est-ce qui me dit que cette fois ci ne sera pas différente ? Mon cœur, lui me répond que la dernière fois ça ne s’est pas si pas mal passé n’est-ce pas ? Pourquoi est-ce que la magie ne se reproduirait pas ?

C’est trop tôt aujourd’hui pour vous dire si cette « stratégie » de vente, aux antipodes de ce qu’on nous a toujours appris fonctionne dans ma nouvelle aventure. Ce que je sais c’est que c’est celle qui me convient le mieux. Rendez-vous à la fin de l’année pour la troisième partie de cette série ? Nous verrons bien comment l’argent et moi nous aurons réussi à nous entendre.


Arlette, qui te souhaite tout plein d'argent pour cette année 2019

Me, myself and money. Part I

Il y a quelques vies, j’étais directrice commerciale dans l’industrie du luxe. Je travaillais pour une filiale de Procter et Gamble, distributeur de parfums et de produits de beauté de luxe. Je vivais à Miami, j’étais jeune, belle, je vivais la high life (rires). J’ai travaillé plusieurs années dans cette industrie à plusieurs postes, mais mon aventure de commerciale a été très brève et c’est avec elle que mon expérience dans cette société s’est terminée.

Avant d’être directrice commerciale dans cette même société, j’étais l’une des directrices de formation Amérique Latine & Caraïbes. Je ne m’étais jamais autant éclaté, je n’avais jamais autant voyagé. Je m’étais trouvé une passion dans la formation, j’avais 24 ans et la vie ne m’était jamais parue aussi belle.

Cependant…cependant…dans cette société, le graal (du moins à mes yeux), c’était le poste de direction commerciale. Il me semblait à l’époque, que cette position, ce statut était plus valorisé, et à mes yeux c’est là où je devais aller. Dès que j’en ai eu la possibilité, j’ai donc postulé dès qu’un poste s’est libéré et j’ai été prise. Là a commencé ma descente dans les abimes professionnels. Ce poste que j’avais insisté pour avoir, je ne m’étais pas rendu compte du niveau de responsabilité requis, ni du stress qu’il y’avait derrière.

Je t’explique : En tant que formatrice, ma responsabilité était de former. Je le faisais très bien, mais une fois la formation terminée, je pouvais profiter de mes voyages, visiter l’île ou le pays dans lequel je me trouvais sur le moment, au frais de la reine bien sûr.
En tant que commerciale, j’étais devenue responsable des chiffres provenant des points de vente dont dans ma zone géographique. Tout à coup, j’avais un objectif financier à atteindre. Mon premier objectif, plus d’1 million dollars US en une année. Dans la fougue de la jeunesse, je pensais que je pouvais le faire, sincèrement. J’ai abordé cela comme j’abordais tous les défis de ma vie, avec excitation et joie. Bien sûr que je pouvais le faire !

L’euphorie n’a pas duré longtemps. Je me suis rendu compte, que demander de l’argent ne me venait pas aussi naturellement que les autres aptitudes que j’avais apprises sur le tas. Je n’aimais pas mettre la pression sur mes responsables de vente, j’étais totalement empathique à toutes leurs histoires à faire pleurer dans les chaumières, aux difficultés qu’ils avaient pour faire leurs chiffres. J’ai commencé à aller au travail à reculons, la boule au ventre. Mon expérience dans la « corporate america » était presque devenu un supplice, je n’aimais plus mon travail.

Ce qui devenait arriver arriva. Au bout de plusieurs conseils et avertissements de mes patrons, je me suis fait virer. Je n’avais pas réussi à faire mon chiffre, good bye. Je me suis retrouvée, comme dans les films, avec un carton contenant toutes mes affaires dans les bras, les larmes aux yeux, à la porte.

Avec le recul, je me rends compte que les leçons que j’ai tirées de cette expérience ont créée en moi des croyances limitantes, des peurs avec et sur lesquelles j’ai construit les expériences professionnelles qui sont venues après.
Je me souviens toujours de ma patronne à l’époque qui m’avait dit « Nice does not cut it ». Comme on dirait au Cameroun, « on ne mange pas ça ». Le message : range ton empathie au placard, ce n’est pas ça qui fait les ventes. Tu as besoin d’être plus agressive, de pousser plus.
Deuxième croyance limitante avec laquelle je suis sortie de là et dont je commence tout juste à me défaire : Je ne suis pas une vendeuse, je ne sais rien vendre, plus jamais je ne prendrais un poste pareil, j’ai bien appris ma leçon. Je ne sais pas vendre.

Après cette expérience, j’ai obtenu mon master et je me suis mise à mon propre compte, j’étais devenu consultante mode, j’avais décidé de travailler avec les créateurs de mode Africaine pour développer leurs entreprises à l’international. J’ai commencé en 2007. L’aventure a duré sept ans. De belles années, mais des années difficiles également. J’ai frôlé des grands noms de la mode africaine, organisé des défilés de mode, assisté à des fashion week. J’avais cette sensation d’être dans le juste, le vrai, j'accomplissais ma mission, ce pourquoi j'étais faite. Je me suis démenée, malmenée pour que mon travail aboutisse. Les deux premières années, tout s’est bien passé. De Miami, j’ai assisté à des salons professionnels, j’ai placé des vêtements de clients en boutique.
En revanche, les cinq dernières années furent un cauchemar financier. Je me suis endettée (dette que je continue de payer jusqu’aujourd’hui où j’écris ces lignes – je fini les paiements à la banque cette année - yay !). Je me suis associée, pensant que c’était cela la solution, et j’ai laissé la direction financière à mon amie de l’époque (je ne sais pas vendre, comprends-tu), ce qui m’a couté encore plus de dettes (envers elle) plus une amitié. Cette expérience est celle qui m’a mené aux portes de la dépression.
Je me suis dit que décidément, la gestion de l’argent et moi ne faisions pas bon ménage et que désormais, je ne m’engagerai plus dans des aventures me demandant autant d’investissements financiers. Cette deuxième activité avait fini par sceller les conclusions de la première, me confirmant que oui effectivement, je ne sais pas gagner d’argent. Je me suis renfermée sur moi-même, j’ai fermé tous mes comptes sur les réseaux sociaux du jours au lendemain, abandonnant ainsi des milliers de followers et d’amis. Du jour au lendemain, j’ai arrêté de répondre aux coups de fil de ma famille, de mes amis. Je n’ai littéralement parlé à personne d’autre que mon mari, mes enfants et mes voisins en Tunisie pendant deux ans. Je me suis laissée aller physiquement, j’ai pris 20 kilos.

Pendant cette période dépressive, malgré mon mal être intérieur, je n’étais pas professionnellement inactive (rester à la maison sans travail ne me ressemble pas du tout).

Etrangement, mon aventure entrepreneuriale suivante fut plus douce au niveau financier. J’avais renoncé à poursuivre mes rêves, j’avais lâché mes grandes idées. J’étais toujours à mon propre compte, gagnant ma vie comme traductrice-interprète. Pour cette activité, je ne faisais pas de plans sur la comète, aucune intention de conquérir le monde…et pourtant…et pourtant, à l’insu de mon plein gré, je gagnais ma vie confortablement, presque sans efforts. J’avais réussi à me bâtir une bonne réputation dans ce marché, et je n’avais pas besoin de faire quelque démarchage que ce soit, les clients venaient à moi sans que je fasse d’efforts spéciaux. Avais-je réussi à (me) vendre au final ? A l’époque je n’y pensais même pas.

Bref. Pourquoi je te raconte tout cela ?

Eh bien parce que je suis de nouveau à mon propre compte ! je reprends l’aventure de l’entreprenariat, alors que j’avais juré il y a quelques années qu’on ne m’y reprendrait plus.
Ah la vie ! Bon cette fois-ci, je me dis que ça va mieux se passer, que ça va être différent, que je suis plus mûre, je me connais un peu mieux, j’ai plus d’outils à ma disposition, n’est-ce pas ?
Cette fois ci, comme lorsque j’étais traductrice-interprète, la magie va opérer, n’est-ce-pas ?

La suite de mes aventures commerciales, et comment je compte gagner de l'argent dans ma nouvelle aventure au prochain épisode qui ne va pas tarder, c’est promis.

Why

Why are sisters around me mentally breaking down?

Our mums learned the hard way and taught us that this was a man’s world, ans in order to make it, we had to become one.

We had to fight, to defend ourselves to have a place in this world.

We had to show the world that we could do it all and be it all.

We had to be as good as men, so we became one.

We learned to achieve and to excel at everything.

All around me, I have this picture of women who have it all and who are striving. They are striving, they are leaders of their profession, they are multi achievers. They have climbed the professional ladder step by step, after earning multiple diploma.

When they are self employed, they usually strive to be the best in their industry.

They have families, partners, children.

They are making their families and their mothers pride.

See mom, I am doing this. I made it.

I am living the dream you had for me. I am a mom, I have money in the bank.

I am fighting and I am winning.

I am independent. Yes, I won my independence from men.

I am one of the guys now. Respected, listened to. I made my way.

Really ?

I am independent

But am I free?

Why is it that I don’t feel fulfilled?

Why do I feel like something is missing?

Why do I feel like I am missing a piece of myself?

Why is my hair falling of?

My is my skin breaking out?

Why does my breath suddenly hitches?

Why is my throat beginning to itch?

Why can’t I hear the message?

Why can’t I hear myself?

Why can’t I see myself?

Where am I?

Who am I?

I am woman

I am wife

I am mum

I am daughter

I am sister

I am friend

I am

Yes, of course.

But who am I?

Can we really do it all and be it all?

Where does that idea come from anyway?

Do I really want to be it all?

Do I really want to do it all?

Why is it important for me to show people how strong I am?

What about when I am not strong?

Why would I be considered less because I am not all?

Am I weak because I just want to stay home and sleep when I am on my period?

Am I weak because frankly, some days I want to stay in bed and let my husband do it all?

Am I weak or lazy because I am seldom the cooking for my kids?

Am I weak because I barely know how to take care of those kids that I have?

Am I weak because I don’t want more responsibilities at work or at home?

Am I weak because I don’t want kids?

Am I weak because I am happy where I am and just want to enjoy this moment?

Am I weak because I do not want more?

Am I weak because I want to stop running?

Am I weak because I want to stop fighting?

Am I weak because I want to stop doing?

Am I weak because I just …am?

Can I make it in this world if I just stop doing and I just be?

I just want to be

I just want to breathe

I just want to feel

I am not working

I am creating

I am not doing

I am being

I am not saying

I am listenning

I am not making it

I am living

I am not giving

I am receiving

I am not screaming

I am whispering

What's my superpower ?

What’s my superpower? I WILL FREAKING CHANGE YOUR LIFE. I am awesome that way.

J’ose enfin, l’écrire, le dire, l’assumer.

Ce n’était pas facile, mais je l’ai fait. Il aura fallu du temps pour que je me l’admette, enfin. En écrivant ces mots, j’ai même comme un poids qui s’ôte de mon cœur, de mon corps. Enfin, j’assume qui je suis, ce que je fais.

Un mois que je me suis installée en tant que thérapeute, un mois que je pataugeais dans le flou total de comment j’allais structurer et monétiser tout ça. Il y a quelque chose qui clochait, je savais vaguement ce que c’était mais ne voyais pas comment y remédier.

Les retours des premiers clients étaient les mêmes. « Arlette, je ne sais pas ce que tu fais. Arlette, ce n’est pas clair. »

Une session de coaching avec Clarisse Libene m’a fait mettre le doigt dessus. Si j’avais du mal à articuler mon travail, comment convaincre d’autres personnes de me suivre. « Il n’y a pas de mots pour décrire ce que je fais Clarisse. Je travaille avec l’Invisible, comprends-tu. Pas possible d’écrire clairement ce que je fais et ce que j’apporte. »

« Travaille ton pitch, énonce clairement en quoi consiste ton travail », elle m’a répondu. Puis, elle m’a dit « Tu ne te rends pas compte, Arlette. Tu ne vois pas assez loin, assez grand. Pense à l’impact que tu as sur la vie de ces femmes. » Oui…Bon. J’ y ai pensé vite fait mais jusque- là, je ne me rendais pas vraiment compte.

Puis ce weekend, j’ai déjeuné avec Jihène. « Tu as changé ma vie », m’a-t-elle dit-elle dans la conversation.

Et hier soir, j’ai eu comme d’habitude, quatre heures de conversations avec Dani. « Tu ne te rends pas compte, m’a-t-elle dit. Tu as changé ma vie. »

Et là, la prise de conscience à commencer à se matérialiser.

Je change des vies. Je change des putains de vies les gars !!!!

Je n’avais jamais osé me l’avouer jusque-là. Je n’avais jamais osé assumer les résultats de mes accompagnements, je n’avais jamais osé me les attribuer pleinement.

A chaque début d’accompagnement, je préviens les femmes : « Ce n’est pas moi qui agis, ce sont nos équipes lumineuses là-haut ». Je ne promets rien, je ne garantis rien d’autre qu’une amélioration générale. Mes outils clés : la foi et l’intention. Je me suis longtemps cachée derrière l’intangibilité de tout cela pour ne pas pleinement assumer mon travail et les résultats qui en découlent.

Pourquoi ? Parce que cette voix, toujours très forte en moi, me demandait qui je suis pour penser changer des vies. Et si demain la magie ne se reproduisait plus ? Qui je suis pour promettre un tel changement ? Pour qui je me prends ? Un peu d’humilité ce serait pas mal non, ça va les chevilles ? Tu penses que tu es la seule ? Tu n’es pas médecin que je sache ?

Jusqu’à hier soir c’est cette voix qui m’empêchait d’endosser clairement et fermement mon travail, ce que je fais, ce à quoi je suis putain de bonne !!! Changer des vies, reconnecter les femmes à leur puissance, à leur essence. Voilà ce que je fais, et je le fais même très bien.

Comme me l’ont martelé Dani et Clarisse, ces femmes dont tu as soulagé les douleurs des règles, les douleurs de l’endométriose, ces femmes qui ont compris les symptômes de leur dépression et qui aujourd’hui la gèrent beaucoup mieux, ces femmes qui ont retrouvé la joie de vivre, la joie d’être, ces femmes qui ont retrouvé une connexion amoureuse, ces femmes qui peuvent de nouveau envisager d’avoir des enfants. Ces femmes qui sont désormais bien dans leur vie, dans leur peau, dans leur maison, dans leur boulot, TU AS CETTE LEGITIMITE, TU PEUX PRENDRE LE CREDIT DE CES TRANSFORMATIONS !!!

Et pourtant…et pourtant. Tout cela n’est qu’une partie de ce qui est accomplie lors de mes accompagnements.

Moi, par pudeur, par fausse humilité, par peur du jugement, je n’en ai jamais parlé, je n’ai jamais aussi accepté pleinement les mercis reçus ! « Oh ça va, ce n’est rien ». En minimisant mon travail, je me suis minimisé moi-même, je ne me suis pas respectée.

Et c’est la boule au ventre que j’écris tout ceci. Parce que cette voix qui me demande pour qui je me prends, elle a du mal à partir. Et surtout parce qu’en effet, avant-hier soir, je n’avais pas pris la mesure de l’impact. De l’impact de mes accompagnements.

Je remercie le ciel pour mes sœurs qui m’accompagnent, me soutiennent, parfois de loin, parfois de près, toujours avec beaucoup d’amour et de bienveillance et qui ont appuyé sur le message jusqu’à ce que je l’entende et le comprenne. Merci pour cette énergie qui me porte et qui me l’a fait réaliser hier soir. Oui, je suis puissante. Tu es puissante, nous sommes puissantes séparément, ensemble.

Bon maintenant, je vais reprendre l’exercice de Lyvia. A quoi je suis putain de bonne ??? I am changing lives baby !!!

Je vais écrire mon pitch, comme Clarisse me l’a conseillé : Que fais-tu Arlette ? Je change des vies ma chérie !!!!!

Et toi aussi, si tu veux changer ta vie (oui, oui j’assume), je suis dispo par email.

Tu veux lire l’histoire d’un changement de vie, Danielle raconte son expérience ici.

Le voyage de Danielle

Parce que j'ai du mal à décrire les bienfaits de mes accompagnements, parce ce sont les personnes concernées qui en parlent le mieux, parce que je trouve qu'elle a une plume formidable, je partage avec toi l'expérience de Danielle, en accompagnement spirituel avec moi.

Le voyage de Danielle

Je vais vous raconter une histoire. Un bout de moi, ce bout retrouvé. Ou plutôt ces bouts que j’ai retrouvé.

Mon voyage commence bien avant ma rencontre avec Arlette, il y a longtemps en terre africaine. En réalité il y a bien plus longtemps que je ne l’imaginais. Mais mes retrouvailles avec cette personne que je suis et que j’avais perdue se concrétisent bien avec cette rencontre, cette magique prise de conscience de moi-même, quand tout ce que je suis et fus se dessine lorsque qu’Arlette m'emmène à la pêche au moi. J’ai traversé bien des turbulences dans mon parcours avec moi-même. Le plus difficile, a toujours été d’être moi sans concessions. De saisir cette personne dans son entier état d’être.

J’ai 27 ans aujourd’hui. Et si je ne peux pas dire que j’ai accompli tout ce dont j’ai envie pour moi, je puis néanmoins aisément dire que je suis en bonne voie de. Et surtout qu'aujourd'hui, je sais comment aller chercher les réponses dont j’ai besoin en moi-même pour avancer. Voilà, j’avance. Non plus malgré, mais étant pleine et entière, en phase avec qui je suis et vous m’excuserez l’expression, mais putain c'que ça fait du bien!

Qu’est ce qui a changé? Moi. Mais Changer n’est sans doute pas le bon mot.

Je vous raconte. Il y a quelques mois, je décide de me lancer en tant que consultante littéraire et presse. La première personne qui me fait confiance n’est autre qu’Arlette. Rencontrée quelques mois plutôt dans le cadre d’un service presse par mon blog la demoiselle chocolat pour son joli livre pour enfants “Kinlam et les Animaux de la Forêt”, une relation de confiance se tisse entre elle et moi. Alors quand elle me parle de son envie de partager son expérience avec d’autres, d’être le canevas de voyages intérieurs, je m’enthousiasme et accepte volontiers de l’aider à concrétiser sa vision au travers de mes écrits. A ce moment là, je n’ai aucune idée, je ne saisi pas la portée que cette collaboration va avoir.

Arlette est d’abord un soutien indéfectible dans ma démarche de créer ma propre façon d’être, professionnellement parlant, mon métier.

Au fil du temps, mes doutes et mon manque de confiance en moi-même avec lesquels je me bats depuis aussi longtemps que je me souvienne la touchent. Nous voici parties pour ce voyage, ensemble.

Arlette me prend par la main et me fait découvrir le monde des soins énergétiques. Je vous avoue un certain scepticisme de ma part au départ. Absolument pas au fait de la “magie” (pourtant factuelle) des chakras et des mantras, je m’imagine aux mains d’une Chamane, à devoir mettre en pratique un spiritualisme inspiré de bouddha ou encore des indiens d'Amériques.

J’étais bien loin de la réalité. Ce que je découvre, c’est une écoute, une amie qui sans besoin de moi pour mettre en mots mes douleurs, me guide à coups de méditations et d’exercices d'introspection dans les méandres de mon être.

Arlette, avec chaque soin, mets le doigt sur une douleur intérieure qui parfois échappait à mon conscient, étant pourtant bien présente dans mon inconscient. Nous voici donc qui allons à la rencontre de mon intérieur. Je découvre une spiritualité universelle, un divin présent en chacun d’entre nous. Elle comprend, saisit, et guéris mes maux sans pourtant m’imposer quoique ce soit. Avec ses mots, les miens et un retour vers moi-même, une retrouvaille avec ce chez moi qu’est mon âme.

Avancer à mon rythme, être à l’écoute de mon intuition, être au plus près de moi-même et ressentir mon âme. Au travers de mes racines, bien plus lointaines que les 6000 kilomètres qui me séparent de ma terre natale. Retrouver cette âme qui par delà mes traumas aussi insignifiants que j’ai pu les penser, m’ont pourtant privés de moi-même. Je me ressens. Me comprends. Je comprends que l’amour de soi est une arme puissante. Une arme qui nous permet de soulever des montagnes.

Laissez-moi vous parler de cet amour retrouvé de moi.

Avant de me lancer dans mon aventure auto-entrepreneuriale, j’étais et suis encore d’ailleurs comme la plupart, en poste dans une boite de la place. Je vis en France et pour autant que je sois engagée dans le militantisme afro féminin, j’avais tendance à fuir les situations d’oppressions car je ne savais me saisir de moi-même pour y apporter une réponse. Une de ces contradiction qui me caractérisait. Être consciente de la nécessité d’agir et le faire en quelque sorte pour les autres mais ne pas me sentir assez en phase avec moi-même pour prendre position pour moi-même. Le choix ne m’a pourtant pas été laissé.

Après un soin très intense avec Arlette, où nous sommes allées à la rencontre d’un moi intérieur que je ne savais pas si puissant, j’arrive un matin pour prendre mon poste comme à mon habitude. Cette entreprise où je me sent si bien depuis ma prise de fonctions des semaines avant, va pourtant devenir l’écrin privilégié de ma prise de position pour moi-même.

18h sonnent, et me voilà convoquée dans le bureau de mon chef d’agence. Homme de la cinquantaine environ, parfaitement assis dans son "white privilege". Cet homme assis à son bureau avec son salaire à 6 chiffres si ce n’est plus me dit de but en blanc “je suis très embarrassé de vous dire ça, mais vous aurez bien remarqué que j’ai attendu que tout le monde soit parti pour le faire, mais vous sentez un peu fort”. Etant dans le monde du travail depuis aussi longtemps que je me souvienne, je me retrouve avec mes plus de 10 ans de carrière au vu de mon âge, assise devant un homme blanc, mon patron qui me dit ni plus ni moins “tu pues”. Je suis la seule femme noire de l’agence. Me revient en tête ses remarques sur la chargée d’entretien des locaux maghrébine, qui n’en fait pas assez à ses yeux, et s’habille de façon inappropriée en plus (elle est voilée). Mais surtout, me revient mon silence. Toujours. Mon sourire crispé au fil de ma carrière à chaque remarque déplacée. Ce profil bas que je m’obligeais à tenir et qui me conduit entre autre deux ans plus tôt à un AVC et un burn out dans mon ancienne boite. J’ai envie de vomir. De crier, de pleurer. De l’avis de tou.te.s ce qui me caractérise, c’est ma grande liberté de parole (d’autres diraient ma grande gueule) et pourtant personne ne s’imagine que la plupart du temps, je porte un masque. Pour coller à une image de moi-même que je me suis créé en grandissant entourée de femmes qui ne s'en laissent pas compter. Ce masque de silence pour être acceptée.

Me voici donc face à moi-même , devant l’un des visages les plus laids de ce pays que j’adore. Mon pays. Je le sais, il n’y a aucun problème avec mon odeur. Nous le savons tous les deux, il s’agit de me faire comprendre que je suis inférieure. Que la couleur de ma peau s’accompagne d’aléas. Il s’agit que je saisisse qu’il lui est possible de tout se permettre et que ma seule possibilité est de sourire, dire que je suis embarrassée et désolée, que je vais régler le problème. Mais quel problème? Justifier de son hygiène corporelle à son lieu de service. Comment le fait-on? S’il existe de réels problèmes, maladies touchant à cet aspect d’une personne, je n’en souffre pas. Et oui le gel douche, le dentifrice, l’épilation, le déodorant et les parfums, je connais. Mais alors débarquer dans son bureau avec ma panoplie au complet ou une photo de moi sous la douche tous les matins? Je ne crois pas non. Le frapper? Je vous avoue que l’envie était méchamment présente.

Mais non.

Et soudain, les mots du soin fait par Arlette plus tôt me reviennent en mémoire “Danielle doit prendre la place qui lui revient. Elle doit dire les choses, prendre position pour elle-même”. Arlette, dans son processus, m’emmène loin en moi et laisse parler ces guides, les miens. Qui savent qui je suis, pourquoi je dois et ce que je suis. Les réponses sont là, au plus profond de nous-même et savoir s’en saisir n’est pas aisé mais lorsque l’on a cette personne qui sait vous guider, tout devient plus clair. Je me rend compte assise là, que j’ai les armes pour faire face. Que la frustration que je pense ressentir ne m’appartient pas. Que je sais. Je sais qui je suis et que cette démarche aussi humiliante qu’elle soit n’enlève rien à qui je suis et au contraire me conforte dans cette prise de conscience qui est que je mérite le plus strict respect et que lorsque l’on ne me le donne pas, il m’appartient de l’arracher et de prendre la place qui est la mienne. Ce jour-là, je n’ai pas frémis une seule fois en disant à cet homme assis en face de moi qu’il avait dépassé les limites tout chef qu’il soit. Que jamais plus il ne devait se permettre de croire qu’il était en droit de faire une remarque pareille à qui que ce soit. Que son acte raciste aurait des conséquences s’il ne prenait pas conscience et garde à ses actes et ses dires face à moi. Se faisant, je me retrouve face à ce fameux porc du mouvement #balancetonporc. Ce cher manager engoncé dans son privilège ne s’est pas privé de se fendre d’une remarque sur ma poitrine devant ma tirade. Ma réponse? Une lettre recommandée quelques jours plus tard à la direction ainsi qu’à lui-même.

Cette victoire, aussi insignifiante qu’elle puisse être aux yeux du commun, est pour moi un pas de géant.

Des exemples de ce type, me prouvant qu’aujourd’hui, les réponses dont j’ai su me saisir grâce à ce parcours avec Arlette, sont les réponses d’une vie, j’en ai à la pêle. Mais il ne s’agit pas de prouver quoique ce soit. Il s’agit de vivre. Vivre en se saisissant de son entièreté. Cette sensation d’être perdue dans les méandres de son être, ces questions chez moi que je croyais permanentes, indélébiles mais surtout insurmontables ont trouvés un écrin, une confiance qui sait leur donner une réponse, un écho. Un apaisement.

Voilà ce à quoi Of Trees and Butterflies© m’a menée.

Aujourd’hui je sais. Le chemin que je veux pour moi, qui je suis. Le futur sera toujours tissé de porcs et autres incertitudes, de questionnements, mais aujourd’hui l’angoisse, l’incertitude quant à ce que je suis et si je saurais gérer n’est plus là. Ces mots je les ai voulu les plus simples possibles. Les tournures de phrases les plus alambiquées ne sauraient traduire un parcours de vie. L’âme, on l’imagine souvent insaisissable, lointaine, spiritueuse, presque vaporeuse. Mais elle est bien plus près de nous que cela. Elle est bien plus nous que l’on ne se le figure. Et s’en saisir, c’est être pleinement soi.

Ce parcours n’est pas un remède miracle à tous les problèmes, Dieu nous garde d’un tel remède, la vie serait bien trop ennuyeuse. Mais il est assurément une vérité. Un voyage vers les racines de son être pour prendre son envol, loin dans et vers soi. Cette réponse identitaire au fameux “Qui je suis si je n’ai pas de racines ?”, bien au delà des racines telles qu’on le conçoit, personnifiées en un nom ou une famille. Celles de notre être propre, notre âme. Ce parcours est pour moi une réponse socle à tout être fait de chair, de sang et surtout d’âme.

Quand on sait, on ne doute plus, on se saisit de soi pour répondre.

Aujourd’hui je souris face à mon mal-être que je jugeais insurmontable il y a quelques semaines encore. Ce mal-être n’a pas disparu par magie, mais je sais qui il est maintenant et nous avançons main dans la main vers cette guérison qui ne semble plus inaccessible. Mon âme aujourd’hui demeure près de mon coeur. Non, mon voyage n’est pas terminé. Une vie ne suffira certainement pas à en faire le tour. Mais le cheminement est si révélateur que je ne m’en lasserai probablement pas dans cette vie.

Cette Femme-médecine, mon ange de voyage, Arlette, merci à toi. Ce travail a le sens de l’âme que tu y mets et quelle belle âme !

Mon année 2019

Hellloooo. Ca fait un bail que je ne n'ai pas écrit un de mes petits mots doux.

Quoi de mieux que la nouvelle année pour le faire, pour exprimer ma gratitude à ceux qui se sont joins à ma tribu ces dernières semaine et….pour ne pas déroger à la règle, te souhaiter une belle année 2019.

Nouvelle année, nouvelle page, nouveau cycle.

Où que tu sois, j’espère que tout va pour le mieux, que ton année s’annonce inspirée, sereine et épanouissante.

Ma rentrée c’était mardi la semaine dernière, un peu plus tard que d’habitude. Avant ça j’ai passé 15 jours très intenses, loin de mon train train quotidien, en compagnie de ma famille au Cameroun. Quand je parle de ma famille, j’inclue non seulement mon mari et mes enfants, mais aussi mes parents, ma grand-mère, mes cousins, cousines, oncles, tantes, tout le plaisir et les maux de tête qui les accompagnent. Intense, je te dis.

Ce que j’ai retenu de ces vacances, je le mets dans un billet très bientôt.

Mon année 2018, fidèle à elle-même, dans toute sa virulence et sa véhémence, s’est terminée dans des turbulences émotionnelles. Jusqu’au bout, jusqu’à la fin, j’ai dû me défaire de mes peurs les plus profondes, de mes croyances les plus limitantes à cet instant. Le travail n’est pas terminé, mais 2018 a bien entamé le travail lors de ses dernières semaines.

Bilan de l’année:

J’ai fait face à ma peur du manque, à mes croyances limitantes par rapport à l’argent

J’ai fait face à ma peur de l’Autre, à ma peur de son jugement

J’ai appris à chercher la sécurité en moi, et non à l’extérieur

J’ai appris ce que c’est de s’aimer, de s’écouter

J’ai appris ce que c’est de prendre ma place

J’ai écrit mon premier livre pour enfants

J’ai débuté mon entreprise de thérapeute inspirée

Pour effectuer tout cela, j’ai dû littéralement me dépouiller, déconstruire, défaire. Les mots ne sauraient exprimer l’intensité de l’année que je viens de passer. Année d’une rare intensité, elle fut agitée, imprévisible, pleine de surprises et d’apprentissages. Je n’arrive pas à me dire qu’elle fut difficile. Il y a quelques années, j’aurais pu la considérer difficile, oui. Mais maintenant, avec tout ce que j’ai appris, avec tout ce que j’ai fait, je ne peux avoir que de la gratitude. 2018, l’année où je me suis découverte, l’année où je suis re-née. Ecrivain et guérisseuse, j’ai fait connaissance avec ces autres parties de moi.

Je me suis sentie perdue, très souvent. Je me suis parfois sentie mis à nue aussi. Puis, j’ai compris que c’était pour mieux me reconstruire. Dans mes moments de doutes et de solitude, j’ai appris à chercher les réponses en moi. J’ai appris à reconnaitre les murmures de mon coeur et les cris de mon corps. Ces deux éléments sont devenus les éléments clés sans lesquels je ne puis désormais plus avancer.

Alors pour ce nouveau cycle, pour ce nouveau départ symbolique, je n’ai pas pris de résolutions. J’en fait très rarement, je les trouve contraignantes et limitantes.

A la place, je place des intentions, je fais des vœux, j’envoie des souhaits à l’univers.

Mes intentions pour l’année 2019 se résument en trois ingrédients…ou quatre…ou cinq :-)

FOI

FOCUS

FLOW/ FLUIDITE

En y saupoudrant beaucoup de FUN et de FEMINITE

FOI, parce que sans la foi en moi, la foi en quelque chose de bien plus grand que moi, en cet élément certes Impalpable et Indicible mais néanmoins clé, tout le reste ne peut être, ou du moins, ne peut être tel que je le désire. Sans la Foi, je vis constamment dans la peur. Sans la foi je n’ai ni confiance ni espoir que cette vie peut m’apporter le meilleur. De ce socle, découle le reste.

FOCUS, tout en restant FUN. FOCUS, parce que j’aimerai accomplir certaine choses. Pour cela, il faut que je garde en tête et en esprit mon POURQUOI. POURQUOI je fais ce que je fais, quelle est ma motivation profonde, ma motivation racine derrière ces mots que je t’envoie, derrière les livres que j’écris, derrière les soins que j’effectue. Pourquoi j’écris, pourquoi j’accompagne, pourquoi je (me) guéris. Mon POURQUOI est mon fil d’Ariane, mon intention principale. J’en parlerai dans un autre billet. Le fait de rester focalisée sur la raison pour laquelle je fais les choses me permet de mieux choisir mes outils, de ne pas confondre outils et finalité, de ne pas m’éparpiller. Tout ça bien sûr, en suivant ma joie.

FLUIDITE. C’est décidé, si ce n’est pas fluide, ce n’est pas pour moi. Le fait de m’écouter et de respecter mes choix, mes désirs et mon rythme devrait permettre que les choses se fassent aisément. Je ne dis pas ici, qu’il ne faut pas franchir les difficultés ou qu’il faut les éviter. Ce que je veux dire, c’est que suivre mon intuition me permettrait de reconnaitre ces difficultés qui sont là pour me faire avancer, et ces difficultés imposées par des circonstances externes qui pourraient me détourner de mon focus.

Le fil rouge qui relie ces trois éléments de mon année 2019, l’élément clé à la base de tout, c’est le lâcher prise.

Lâcher prise, ne pas chercher à tout contrôler, faire confiance à la vie, me laisser porter par le flow, la fluidité de la vie, faire le choix de l’amour plutôt que celui de la peur. J’avais amorcé cette manière de voir les choses et de les vivre en 2018, mais en 2019, je compte bien l’incarner encore plus.

J’ai hâte de savoir ce que cette année 2019 me réserve.

Et toi, quelles sont tes intentions pour ce nouveau cycle ?

Je suis sûre que ton année 2018 a également été très intense, cela semble être le cas pour beaucoup de monde. Pour certains d’entre nous, 2018 n’était pas tout rose. Si c’est ton cas, je peux te conseiller un exercice que j’ai moi même fait, et que je fais faire en ce moment à ceux que j’accompagne: sur une feuille de papier, fais la liste de tout les expériences « négatives » que tu as vécues (toutes les merdes qui te sont arrivées). A chaque difficulté que tu as traversée, fais correspondre une leçon que tu as apprise, qui te permet d’aborder ce nouveau cycle autrement, avec une nouvelle perspective.

Pour ce début d’année, jusqu’à la fin du mois de janvier, j’offre à mes abonnés (à toi donc qui est abonné à cette newsletter), trente minutes de séance d’éclairage gratuite. Si tu as besoin de clarifier tes intentions pour l’année 2019, de guidance pour les 12 mois à venir, n’hésite pas à m’envoyer un message, ou à prendre rendez-vous.

Je te souhaite encore une fois une belle année 2019.

Ce que j'ai lâché en 2018

A l’heure où j’ai écrit ces lignes, il était 3 heures du matin, j’avais à peine dormi de la nuit et je voyageais pour le boulot dans deux heures. J’avais pourtant la forme à ce moment là. Pourquoi ? Je te raconte tout:

Je dis souvent aux personnes que j’accompagne que c’est essentiel lorsqu’on veut avancer de faire bouger les énergies, de faire bouger le curseur dans un sens ou dans un autre, pour que les choses se dévoilent à nous et soient peut être plus claires. Et ce que je conseille, je dois également l’appliquer à moi non? Ce fut fait, il y a quelques semaines, début décembre 2018.

Dans mon dernier billet, j’avais parlé de cette peur qui a failli me figer complètement, et même me faire reculer, lorsque j’ai décidé d’endosser officiellement la casquette de thérapeute et de le dire à haute voix. La peur de me montrer, entièrement. J’ai compris d’où elle venait, mais ce n’est pas tout de comprendre d’où elle vient, de l’apprivoiser, encore faut-il la dépasser.

C’est vrai que c’est important d’en savoir les causes mais si on ne fait rien après, ça ne sert pas à grand chose.

Ce que j’ai fait pour la dépasser? Je me suis montrée telle que je suis au monde, au petit monde autour de moi. Pourtant, je savais quelque part que ce n’était pas suffisant, qu’il y avait quelque chose qui bloquait. Un bout de cette peur restait au fond de moi, et je savais qu’il fallait que j’aille plus loin dans le fait de me dévoiler.

 

Je me suis donc dit que j’allais commencer par Instagram et faire un live. Instagram, tout comme Facebook est un réseau social, et Dieu sait que je ne suis pas très présente sur les réseaux sociaux. Je suis plus sur Instagram parce que j’aime beaucoup cette plateforme et ce qu’elle véhicule. Je ne compte par contre pas sur les réseaux sociaux pour développer mon activité, et c’est quelque chose qui m’avait un peu dérangé les dernières semaines, parce que autour de moi il me semblait que le développement par ces plateformes semblait une étape incontournable.

Mon intuition me murmurait qu'il ne fallait pas que je me force, que ce n’était pas parce que beaucoup d’entreprises sont basées sur ces plateformes que je devais également le faire.

Pendant un mois, je me suis demandé si je ne suis pas visible sur ces plateformes, comment développer mon activité de thérapeutes, comment faire la faire connaitre.

Lors de mes précédentes entreprises en tant que travailleur indépendante, les réseaux sociaux n’avaient pas autant d’ampleur. FaceBook venait à peine d’être mis sur pied quand j’ai commencé ma première entreprise en 2007. Et je me suis souvenue que ce qui m’avait plu à l’époque, quand je débutais, c’était d’aller vers les gens et de parler de ce que je faisais. Pas travers un écran, mais directement, face à face. J’organisais des rencontres, mes interactions se faisaient par le contact direct. Quelque part, c’est ainsi que je voulais commencer de nouveau mais c’était encore flou dans ma tête et je ne savais pas vraiment comment m’y prendre.

J’ai donc finalisé puis publié mon site internet. Je me suis dis « super Arlette, tu fais quoi maintenant? Comment tu fais venir les gens vers ton site qui est la plateforme internet que tu as décidé qui serait le centre de ton activité, et pas Insta et pas FB. Tu fais quoi maintenant? » et pendant plusieurs jours, je nageais dans ça, je tournais en rond. Je n’avais pas de réponses claires, rien n’était fluide à ce niveau. Je savais qu’il me fallait faire quelque chose, dépasser une ou des peurs, me bouger quelque part pour en sortir et avoir plus de clarté. Je ne savais pas quoi lâcher.

J’ai donc fait le live Insta, histoire de symboliquement dépasser ma peur de l'Autre, mon appréhension de me montrer. Je l’ai fait pour moi. Je savais que c’était quelque chose que je devais dépasse. Mon monologue a duré 30 minutes. J’ai dit ce que j’avais à dire et je n’ai pas été découragée par le fait que personne ne me suivait sur le moment. J’ai parlé toute seule devant la caméra pendant 30 minutes, sans personne en face. Je me suis sentie bien. J’imagine que cela peut être flippant pour certaines personnes, mais pour moi c’était plutôt rassurant, parce que j’ai pu dire ce que j’avais à dire sans interruption. Je savais au fond de moi que c’était important. J’ai donc fait l’exercice. Des gens l’ont regardé après mais le plus important, c’était de sauter ce pas. Mon mental m’a pour une fois fichu la paix, il n’est pas venu me dire « tu vois ça n’intéresse personne, tu perds ton temps » ou ce genre de chose.

J’avais déjà fais le travail avant de me dire Arlette tu le fais pour toi. Le travail était donc avant tout énergétique et spirituel, comme une étape à passer. Je ne sais pas si je vais donc continuer d’en faire, j’ai quelque idées mais le but de l’exercice n’était pas de faire du marketing. Le but de l’exercice était de faire bouger quelque chose, d’être dans l’action.

L’action est cruciale quand on veut progresser. On a souvent tendance à rester figé par nos peurs et nos émotions, mais si on ne bouge pas on ne peut pas savoir vers quelle direction aller ! Mes guides me l’avaient déjà dit, « agit, fais quelque chose, bouge, et ton coeur te dira ». C’est ce que j’ai fait avec ce live qui c’est bien passé et je me suis sentie soulagée, vraiment soulagée. C’était comme si physiquement, un poids s’était échappé de ma poitrine, on me l’avait enlevé.

En parallèle à cela, j’avais quelques soucis financiers, beaucoup d’investissements que j’avais fait pour mes activités et cette fin d’année était plutôt difficile, et j’avais envie de commencer l’année 2019 plutôt dans le positif.

Quelques jours plus tôt, mon intuition me poussait à regarder vers mon compte bloqué. J’avais une belle somme d’argent dans ce compte. Ce compte qui représentait pour moi la sécurité matérielle. J’ai une famille, des enfants, et la personne responsable que je suis me disais de laisser ce montant tranquille.

La nouvelle Arlette se rappelait par contre que l’argent est une énergie. Cette énergie, figée, bloquée dans un compte. « Et si tu meurs demain tu en fais quoi de ton compte? Tu as toujours eu l’argent dont tu avais besoin et là, tu as une solution et tu ne l’utilises pas », je me suis dit un instant.

J’ai réalisé à ce moment, que ce compte était la somme de toutes mes peurs, il cristallisait mes pires « on ne sait jamais ». On ne sait jamais, si je tombe malade. On ne sait jamais, si mes enfants tombent malades, on ne sait jamais, si demain je perds mon boulot, on ne sait jamais, le ciel peut me tomber sur la tête. Oui, énergiquement, ce compte représentait mon manque de foi, mes choix basés sur la peur.

J’ai donc décidé de faire le choix de l’amour, de la confiance:

Walk your talk

Trust the process

The universe has my back

Comme une chanson, ces mantras me sont venus à l’esprit et j’ai décidé de faire péter mon compte bloqué. Et j’ai encore une fois ressenti un immense soulagement. J’ai compris immédiatement que je venais dépasser une grande peur en lien avec l’argent, la peur du manque.

Le fait que je casse mon compte bloqué m’a permit de régler des factures, d’investir dans ma nouvelle entreprise et de commencer l’année de manière sereine.

Elle coute combien ma sérénité au fait?

C’est sur, je n’ai plus d’économies. Mon travail est basé sur la foi. Ce compte c’était comme si j’envoyais le message à l’univers que je n’avais pas confiance en lui, en sa capacité de me pourvoir d’abondance. Donc j’ai cassé le compte bloqué et sais-tu ce qui m’est arrivé par la suite, dans la soirée même où j’avais décidé de lâcher ma peur du manque?

Et bien par la suite, la clarté que je recherchais est arrivée, comme une fulgurance, comme une évidence, en plein 1 heure du matin.

Je me suis réveillée brusquement en ayant les réponses à mes questions, j’ai pris mon cahier et mon stylo pour tout écrire, avant de tout oublier. Lorsque j’ai écrit ce billet, je venais de mettre sur pied tout mon plan marketing l’année 2019, en pleine nuit. C'est comme ci le voile se soulevait et du coup, je savais où je devais aller et comment y aller.

Je savais, d’un coup, sur quoi sur quoi baser ma nouvelle activité, j’avais trouvé mon POURQUOI, les fondations et l’intention de ce que je suis en train de faire.

Au bout de trois heures d'écriture inspirée, j'avais trouvé la manière dont je voulais fonctionner, les conctacts que je devais effectuer. J’ai trouvé le coeur, mon coeur à moi, la raison pour laquelle je ne voulais pas aller vers les réseaux sociaux et la raison pour laquelle j’étais arrivée à ce moment bien précis.

Cerise sur le gâteau, quelques jours plus tard, je confirmais mes deux premiers accompagnements payants, comme un signe, qu’encore une fois, j’avais eu raison de suivre cette petite voix au fond de moi.

Et tout ça n’est venu que quand j’ai lâché ma peur du manque, et ma peur de l’autre. 2018 s’est donc terminé avec ces bonnes nouvelles, me confortant dans la voie que j’ai décidé de suivre.

Et toi, que dois-tu lâcher pour plus de fluidité dans ta vie, que dois-tu lâcher pour arriver à tes objectifs. Tu voudrais bien avancer, mais ne sais quoi ni comment faire ? Profite des séances éclairage que j’offre à mes abonnés jusqu’à la fin du mois de janvier 2019.

Prends rendez-vous ici, et profite de ta séance gratuite.