🧘🏾♀️Chaque respiration est un nouveau départ.
🧘🏾♀️Chaque inspiration accueille la nouvelle version de votre être.
🧘🏾♀️Chaque expiration laisse mourir ce qui ne vous sert plus.
🧘🏾♀️Visualisez celle que vous serez demain.
🧘🏾♀️Soyez reconnaissante envers celle que vous êtes aujourd’hui.
🧘🏾♀️Laissez partir celle que vous étiez hier…
Spirituel et sacré ?
Comment et qui définit ce qui est spirituel et sacré?
Je suis chamane- femme médecine. Au delà des mots, je suis canal entre l’invisible et le visible. Comme tout le monde, me diras-tu. Oui, comme toi, comme elle, comme lui, comme vous.
Je suis chamane mais je ne médite ni ne prie tous les jours. 🧘🏾♀️
Je suis chamane et j’appelle mes guides et les esprits du fond de mon lit, pas du fin fond d’une cabane dans la forêt, ni même de mon tapis de yoga. 🛌
Je suis chamane et je mange de la viande.🍔
Je suis chamane et je bois de l’alcool.🥂
Je suis chamane et je gagne de l’argent.💰
Je suis chamane et je suis chef d’entreprise.📈
Je suis chamane et j’aime faire la fête jusqu’au bout de la nuiiiit.💃🏾
Je suis chamane et je ne suis pas l’image du calme et de la tempérance. 🤬
Je suis chamane et je ne sais pas tout. 🤷🏾♀️
Je suis chamane et mes seuls outils sont ma voix, mon imagination et mes mains. 🙏🏾
Pourquoi je te dis tout ça? Pour que tu lâches la croyance que le spirituel et le sacré doivent avoir une imagerie, une image ou des habitudes spécifiques.
Ton spirituel et ton sacré, c’est toi qui détermine ce à quoi ils ressemblent.
Les habitudes et les rituels que tu pratiques doivent être en alignement avec ton être et refléter qui tu es.
Les rituels sont là pour nous remettre dans le moment présent, et nous rappeler la présence du divin dans nos vies. C’est à toi de définir ce à quoi tu veux croire, ce à quoi vont ressembler tes rituels et pratiques spirituelles.
Il n’y a aucune obligation, aucune certitude.
Il n’y a que de la fluidité, de l’alignement, de l’amour et la liberté d’être toi-même. ❤️
Ma deuxième vie a commencé quand j'ai arrêté d'aller à l'église
Ma deuxième vie a commencé quand j’ai arrêté d’aller à l'église et quand j'ai découvert le divin en moi. Quand j’ai tourné le dos à Dieu et quand j’ai embrassé le Divin.
D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours eu conscience d’être entourée de quelque chose de plus grand que moi. Invisible, certes, mais néanmoins très puissant. Ce n’est certainement pas un hasard que je sois née dans une famille catholique très pratiquante, mes parents étant élevés l’un et l’autre par des religieux et dans la religion.
J’ai eu une conscience à la fois aiguë et latente de l’Invisible très tôt. A huit ans, j’avais lu la bible dans son entièreté, et j’étais fascinée par les histoires relatées par l’Ancien et le Nouveau testament.
Je suis donc née je pense, avec une foi profonde, mais également avec beaucoup de recul par rapport à la manière dont la religion était transmise, au grand dam de mes parents. J’avais fait très tôt la différence entre le mythe et le message.
La première confirmation de cette dissonance s’est révélée à moi à 14 ans, lorsque le livre « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsh m’est tombé entre les mains, et que j’ai pu voir écrit sur papier, cette connaissance diffuse en moi, que Dieu n’était qu’amour et liberté, et que le Dieu vengeur et prompt à la punition qu’on me décrivait pendant les sessions de catéchisme ne faisais pas partie de ma réalité.
J’ai continué d’être catholique pratiquante pendant de nombreuses années, ayant décidé très tôt que je ne prendrais que les messages avec lesquels j’étais en accord, et que j’ignorerais tout le reste. J’avais très vite compris que la religion étais un instrument politique et dans beaucoup de cas, un instrument d’oppression. Sans le savoir, j’avais fait la difference entre la foi et la religion.
Comme cette différence ne s’était pas faite consciemment, j’ai continué de pratiquer ma religion comme on me l’avait enseigné. J’ai longtemps été active dans ma paroisse, et toujours accompli mes prières et mes rituels comme je pensais devoir le faire.
A 32 ans, j’ai fait une dépression.
A l’époque, mon monde s’était écroulé et pour moi, la vie n’avait plus de sens. Je ne savais pas comment avancer, mes seules boussoles à l’époque étant mon mari et mes enfants. J’ai laissé tombé tout le reste, tout ce qui était important pour moi avant. Je me suis laissé tomber, j’ai abandonné famille et amis et…pratique religieuse. J’avais je pense, cette idée que tout cela ne servait rien. Il ne servait à rien d’être croyante, il ne servait à rien d’être pratiquante, il ne servait à rien de m’occuper de moi, il ne servait à rien d’avoir des amis et de la famille. Rien de ce que j’avais fait avant ne m’avait aidé, rien de ce que je tenais pour important ne m’avais soutenu. J’ai donc tout lâché. Me lever le matin et vivre la journée comme elle se présentait, sans me poser de questions, sans chercher à avoir de perspectives d’avenir, c’était ce que mon quotidien était devenu.
J’étais passé d’une personne hyperactive, hyper-focused, proactive, déterminée, à ce que j’appelle aujourd’hui ma traversée du désert.
Ce que je sais aujourd’hui, c’est que cette traversée du désert était nécessaire, pour forger la personne que je suis maintenant.
Parmi ce que j’ai lâché, il y avait ma pratique religieuse. J’ai arrêté d’aller à l’église, j’ai arrêté de dire mes prières et je me suis laissé vivre.
Lorsque je suis sortie de ma dépression, je me suis rendue compte que le fait de lâcher prise et de laisser la vie me mener ou elle voulait, m’avait porté vers les berges de l’abondance et de la paix intérieure. Deux ans plus tard, j’avais trouvé un emploi qui me faisais gagner tout l’argent dont j’avais besoin pour vivre largement, lâcher le contrôle m’avait permis d’entrevoir le sens de l’expression « paix intérieure » aurait pour moi. Et j’avais obtenu tout cela, sans mettre un pied à l’église et sans dire une prière.
C’est ainsi que ma deuxième vie a commencé, c’est ainsi que ma recherche de sens a débuté.
Je me suis rendue compte que ma traversée du désert m’avait libéré de beaucoup de croyances et d’habitudes dont je n’avais plus besoin pour avancer.
J’ai donc commencé à analyser mon rapport à la religion, et j’ai pris conscience que :
La religion est un moyen pour beaucoup, de se déposséder de leur pouvoir personnel. Nous avons plus de pouvoir que nous ne le pensons. En pensant que d’autres détiennent une vérité que nous n’avons pas, nous nous défaisons de notre liberté de penser, de notre autonomie et souveraineté intérieure. Le divin est partout, y compris en nous et notre première tâche est de nous connecter à notre partie divine, celle là même qui guide nos vies. Et c’est à nous de découvrir notre partie divine et notre pouvoir divin, et pour le faire, braver les croyances imposées par divers groupes religieux.
Il n y a aucune obligation. En laissant tomber mes pratiques religieuses, je me suis rendue compte que j’ai laissé tomber la peur. J’ai repris mon pouvoir personnel. Je me suis dit que puisque je ne pouvais compter sur Dieu, il me fallait trouver moi même trouver les réponses à mes problèmes. Je me suis défaite des prières toutes faites, des rituels dont je ne maitrisais pas la signification, de la culpabilité de ne pas faire comme on m’avait enseigné. J’ai compris qu’au lieu de diriger mes prières vers une entité lointaine, je devais me tourner vers moi même pour évoluer. Et cette évolution n’était pas du tout dépendante de mon respect (ou non) de rituels imposés. La fidélité à moi-même est plus importante que ma fidélité à des croyances qui ne me servent plus.
La relation au Divin n’est pas une relation de donnant-donnant. Dieu ne nous doit rien, et nous ne lui devons rien non plus. J’avais cette idée que si j’arrêter de montrer mon attachement à Dieu régulièrement, soit en disant mes prières ou en allant à la messe, quelque part, ma vie allait s’écrouler.
Comme ma vie s’était écroulée malgré tout, et que j’ai tout envoyé balader, quelle ne fut ma surprise quand au contraire, ma vie s’est améliorée avec ce que je croyais être l’absence de Dieu ! Si ce que je percevais comme le bonheur ne dépendait donc pas de mon assiduité aux pratiques religieuses, à quoi servaient-elles donc? Quelle était donc la formule de ce mieux-être que je ressentais, si elle n’était pas basée sur la religion?
Le Divin n’est pas une manière de faire, mais c’est une expérience, une manière de vivre et de voir les choses. Je me suis rendue compte que ma vie avait changé, parce que ma manière de voir et de vivre les choses avaient changé. J’avais arrêté de penser que je pouvais tout contrôler, et j’avais ouvert les bras au lâcher-prise. J’avais entamé un dialogue intérieur qui m’avait relié à mon intuition. J’ai compris que j’avais les réponses en moi, et cette voix que je pensais devoir venir de Dieu, pouvait aussi venir de mon âme, et qu’il me suffisait de savoir faire le silence pour l’entendre.
Aujourd’hui, ça fait des années que je n’ai pas mis pieds dans une église pour prier, mais je n’ai jamais été aussi croyante.
Quand j’ai réalisé que j’étais à la fois un être humain et un être divin, quand j’ai compris le sens du libre arbitre, quand j’ai fait l’expérience du divin en moi, et quand je l’ai ressenti chez les autres, j’ai pris la décision de me laisser guider par cette connexion intérieure et c’est sur cette connexion que je ma base désormais pour créer la vie que je désire. J’ai découvert une spiritualité qui me ressemble et qui me porte.
Ma spiritualité honore le divin en moi.
Ma spiritualité prêche l’abondance et la prospérité
Ma spiritualité prêche ma grandeur
Ma spiritualité prêche l’amour et l’estime de soi
Ma spiritualité prêche la foi en moi et en l’univers
Ma spiritualité prêche la connaissance et la remise en question
Ma spiritualité prêche la liberté et l’autonomie
Ma spiritualité prêche la tolérance et l’empathie
Ma spiritualité prêche le respect des ancêtres et de leurs vies
Ma spiritualité prêche la joie en tout, partout et pour tous
Ma spiritualité est amour 🥰
Much love
Le jour où j'ai arrêté de répondre au téléphone
L'autre jour, la discussion avec une amie m'a rappelé à quel point c'était important de se mettre à la place de l'autre, d'être patiente, et de donner le bénéfice du doute.
Mon amie me parlait de sa relation avec une autre personne avec qui elle avait été très proche, relation qui a été coupée brutalement, l'autre ne donnant plus de nouvelles du jour au lendemain, ne répondant plus au téléphone, rien.
Une relation fusionnelle, interrompue brusquement. Mon amie me faisait part de son incompréhension, de son désarroi, de sa tristesse. "Ghoster" quelqu'un, geste d'une violence inouïe, parce qu'on ne comprend pas, on ne pas s'expliquer, on ne sait pas ce qu'on a fait, ce qu’on n’a pas fait, on reste pour une durée indéterminée dans le questionnement.
J'ai alors confié à mon amie que moi, j'ai été un jour, celle qui n'a pas répondu aux coups de fil. Je lui ai parlé de ces jours où te lever le matin est un effort. Ces jours où répondre au téléphone est un supplice, parce qu'on ne veut pas, on ne peut pas expliquer. On entend souvent "mais il faut au moins prévenir les gens!". Non, on ne peut pas prévenir les gens, la seule prière étant que les gens nous oublient. Un désir profond de disparaitre des mémoires.
On veut juste être capable de se lever le matin, faire le strict nécessaire, se recoucher et recommencer le lendemain. On ne veut pas écouter, ni entendre les conseils, ni les remontrances qui sur le moment n'ont pas de sens, tellement on veut être ailleurs. Puis, on se dit, qu'on rappellera demain, la semaine prochaine, le mois prochain, quand on ira mieux. Un mois passe, deux mois, trois mois, un an. On va mieux à ce moment-là...ou pas.
C'est trop tard de toutes les manières, on se dit. Après la dépression, vient la honte. La honte d'expliquer qu'on ne pouvait pas, que c'était juste impossible. La honte de dire qu'on ne peut toujours pas expliquer. Peut-on passer à autre chose? La honte d'avoir fait souffrir l'autre, de l'avoir en un sens, abandonné. La honte de s’être abandonné, surtout. Et la culpabilité aussi. Parce qu’en plus du mal être, on porte le poids des conventions sociales, le poids du regard des autres et de ce qu’on pense être leur perception de nous.
Je lui ai parlé de cette période qui pour moi, a duré deux ans. Deux ans pendant lesquels je ne savais pas moi même ce qui m’arrivait, à l’époque (je sais aujourd’hui que j’ai fait une dépression). Deux ans pendant lesquels la bonne volonté seulement des uns et des autres n’aurait pas réussi à me sortir de ma carapace. Deux ans pendant lesquels cette dé-pression, ce dépouillement étaient la clé de ma renaissance et de la personne que je suis aujourd’hui.
Je sais que ce texte que j’écris ici n’est pas réjouissant pour ceux et celles qui ont dans leur entourage, des personnes qui se sont retirés de leur vie, et qui sont peut-être en train de passer par ce par quoi je suis passée. Je comprends l’incompréhension. Je comprends la délicatesse de suggérer à la personne de se faire accompagner ( en retrospective, à l’époque me faire accompagner m’aurait peut être fait sortir de cette passe plus vite.) Souvent, comme moi, les personnes ne se rendent pas compte qu’elle sont en dépression, parce que les symptômes dépressifs varient selon les personnes. J’étais ce qu’on appelle « high functioning depressive », ce qui implique que mon état ne m’empêchait pas d’accomplir mes tâches quotidiennes et de le faire même avec succès, ce qui rendait mon mal être pratiquement indétectable.
Si je ne m’étais pas intuitivement appuyée sur mes propres stratégies d’adaptation, ceux qui me fréquentaient (mais ne me connaissaient pas vraiment) à l’époque auraient peut-être remarqué que j’avais perdu la motivation et l’intérêt que je portais à mes activités quotidiennes, que j’étais plus souvent fatiguée, que mon estime de moi avait pris un coup, que je me sentais coupable par rapport à des événements récents, que je me suralimentais, etc. Je l’avais caché à mon mari, je m’étais isolée, j’étais donc seule, et c’est ce que je recherchais.
J’ai expliqué à mon amie donc, que ne sachant pas pourquoi elle avait été « ghostée », si elle le pouvait d’accorder à son amie la grâce de se retrouver, si c’était de cela qu’elle avait besoin. Je lui ai conseillé de faire la paix avec cette situation, avec l’absence son amie, sans rechercher des explications de son côté parce qu’elle se serait torturé pour rien, et la rupture n’était dans tous les cas pas une chose dont elle devait porter la responsabilité. Cette rupture ne devait pas être interpréter comme un échec de sa part, mais comme le signe que à ce moment, cette personne avait peut-être besoin de plus, ou d’autre chose que sa proximité et son amitié.
A tous et toutes, si vous passez par la phased « ghost » ou « ghosté.e » en ce moment je vous envoie tout mon amour et toute la grâce dont vous avez besoin pour dépasser cette étape.
Much love
Pourquoi je vends du rêve
En tombant sur les informations de la télévision française il y’a quelques jours (sur le net), j’ai vu une discussion au sujet du RSA et du fait qu’il allait peut-être être retiré aux 18-25 ans. Les réactions à ce reportage étaient toutes indignées, et elles expliquaient pourquoi quelqu’un âgé de 18-25 ans pouvait avoir besoin du RSA, sans pour autant être taxé de paresseux.
J’ai d’abord eu un mouvement de recul, tellement la réalité décrite était déprimante. De plus, c'était loin d'être ma réalité ! Puis je me suis demandée si j’étais à ce point là déconnectée des choses autour de moi.
J’ai fait la relation avec mon travail et mes enseignements. S'il faut parler finances par exemple, je suis bien consciente que pour beaucoup, les prix que je pratique sont inaccessibles, et que certaines personnes ne peuvent pour l’instant se permettre mes programmes du fait de leur situation financière.
Le questionnement n’a pas duré longtemps, les réponses me sont venues rapidement.
Je me suis souvenue de ma période 18-23 ans justement. Je me suis souvenue que j’ai dû voler dans les magasins pour manger, que j’avais des retards de loyers, que j’ai mangé beaucoup de pâtes pendant un bout de temps, et que j’ai souvent eu un bagel pour tout repas, et que le bon côté que je voyais c’était qu’au moins je prendrais moins de poids.
Je me suis souvenue que pour ma graduation, je n’avais pas suffisamment de quoi m’acheter la tenue de graduation, que j’ai dormi sur le canapé d’une copine pendant trois mois après l’obtention de mon diplôme, que j’avais 2-3 boulots en même temps que les cours.
En tant qu’entrepreneure, j’ai connu l’endettement, les difficultés de couple, la dépression.
Donc non, les situations difficiles ne me sont point étrangères. La galère, je l’ai vécue pendant plusieurs années.
Avec le temps et le recul, j’ai compris que:
- C’est le rêve et l’espoir qui motivent. Les rêves et les espoirs sont nos devises les plus inestimables. Donc je continuerais à vendre du rêve et du pouvoir de l’intention, parce que c’est comme ça en partie que je m’en suis sortie. Je continuerai de parler de l’importance de se projeter, parce que l’espoir est l’un des outils principaux de résilience. C’est par les rêves que nous rentrons en contact avec notre futur, et c’est grâce à nos rêves que nous faisons évoluer l’humanité.
Ce sont mes rêves qui m’ont fait tenir pendant que je dormais sur le canapé de ma copine. Et je sais que je ne suis pas la seule à m’être basée sur mes espoirs pour avancer. Je viens d’une partie du monde où l’impossible n’est pas une réalité, et où l’espoir est l’une des seules monnaies valables.
Si aujourd’hui je suis privilégiée, c’est en partie parce que j’ai tenu à rêver et c’est cette capacité de construction et de résilience que je transmets aujourd’hui.
Le rêve est un outil d’émancipation, et non, je n’ai pas honte de crier que c’est bien ce que je vends. Je vends du rêve, parce que je suis la preuve vivante que étendre son champs des possibles est une réalité.
Je ne vais pas dire par contre, que ça se fait du jour au lendemain. Le secret? Maintenir sa vision. Pour maintenir sa vision, il faut réaliser les choses suivantes:
- Les situations ne sont pas statiques. Certaines situations, même quand elles durent des dizaines d’années, sont amenées à changer. La vie est im-permanence, et c’est ce qui nous pousse à nous adapter à toutes situations et croire en des lendemains meilleurs.
- Nous ne sommes pas toujours impuissants à ce qui nous arrive. Parfois, pour traverser le désert, on peut accepter les petits boulots, les aides et les mains tendues, en gardant la certitude que la situation est passagère.
- Avoir une certaine connaissance de soi et de ses capacités. Durant mes années difficiles, j’ai vendu des glaces, j’ai enseigné le français, travaillé dans des bars, fait du baby sitting, fait du porte à porte pour des organisations non gouvernementales, etc. La réalisation de soi passe parfois la réalisation que nous sommes toujours pleins de ressources.
- Avoir conscience que la réalité des uns n’est pas obligatoirement celle des autres. J’ai toujours su que je pouvais me créer ma réalité, que ce n’est pas parce que tout le monde avait une expérience que je devais avoir la même. Lorsque j’ai décidé de changer d’université, tout le monde me disait que je n’aller pas y être acceptée parce que j’étais noire et qu’ils avaient des quotas serrés. Lorsque j’ai été acceptée, évidemment c’était parce que je remplissais les critères pour les quotas. J’ai été également prévenue que l’université ne donnait pas de bourses aux étrangers, je n’avais donc pas intérêt avoir de problèmes d’argent pendant mon cursus universitaire. Un an après mon entrée dans cette université, mon père a perdu son emploi et devinez quoi ? Je suis devenue la première étudiante étranger de l’université à obtenir une bourse complète pour la durée de mes études. Je garerais pour vivre et me nourrir à côté oui, mais je n’avais pas à payer les 40 000 dollars et quelques de scolarité annuelle à l’époque.
Impossible n’a jamais fait partie de mon vocabulaire. Et c’est cette capacité de créer sa vie, bloc par bloc que je vis au quotidien et que je transmets.
You are limitless. C’est l’essence de mon message.
Much love
Pour une spiritualité autonome
Je suis tombée hier dans mes balades sur internet, sur le profil Facebook d’une personne dont j’ai fait la connaissance il ya quelques années, et dont les capacités extra sensorielles m’avaient donné un coup de pouce à un moment où je cherchais des réponses.
J’ai été un peu surprise, quand j’ai vu que le fil d’actualité de cette personne était rempli de de théories du complot sur les actualités, que ce soit le Covid ou la situation aux Etats-Unis.
Loin de moi l’idée de vouloir empêcher qui que ce soit de partager ses idées, mais mes convictions et ma santé mentale m’interdisent de côtoyer virtuellement ou matériellement ceux et celles qui dont les idéologies extrême et extrémistes remettent mon existence en cause.
Bref, j’ai rompu le lien entre cette personne et moi hier, et cet évènement a provoqué les réflexions qui suivent, et la réaffirmation du message que je porte en moi:
Ma spiritualité prêche l’autonomie.
Il est important de faire la différence entre le message que certaines personnes portent en elles et transmettent, et le niveau de conscience de cette personne.
A travers qui nous sommes et ce que nous faisons, beaucoup d’entre nous sont appellé.e.s à transmettre des idées et des messages d’utilité publique, des messages importants pour notre évolution et celle de ceux qui nous entourent.
Ce que nous oublions, c’est que le porteur du message n’est pas obligé de et/ou n’a pas fait le travail d’élévation intérieure qui lui permettrait d’étendre son niveau de conscience.
On peut donc être prêtre (porteur d’un message d’amour) et raciste.
On peut être un bon coach et être plein.e de colère et d’agressivité
On peut être un bon médecin, mais super hypocrite
Et dans mon cas, on peut avoir de belles capacités extrasensorielles et être complètement inculte. Ce n’est pas parce qu’on apprend à décoder les messages de l’invisible, que l’on acquiert automatiquement une certaine sagesse.
Le soucis, c’est lorsque nous suivons ces personnes et nous nous attachons, nous oublions que comme nous, elle sont pleines d’ambiguïtés et de problématiques que comme nous, elles doivent affronter et dépasser.
Que signifie faire le travail d’élévation intérieure?
Faire le travail d’élévation intérieure, ce n’est pas suivre les coachs et autres guides sur Facebook et liker leurs publications.
Faire le travail d’élévation intérieure ce n’est pas lire tous les livres de développement personnel.
Faire le travail d’élévation intérieure ce n’est pas participer à des retraites ou faire partie de groupes de soutien.
Faire le travail d’élévation intérieure, c’est faire face à ses démons et à son ombre.
Faire le travail d’élévation intérieure, c’est faire face à ses biais et ses déclencheurs émotionnels.
Faire le travail d’élévation intérieure, c’est comprendre ses émotions, ses peurs, c’est questionner ses traumatismes et les transmuter en énergie d’amour.
Faire le travail d’élévation intérieure, c’est établir un dialogue avec son coeur et son âme, et retrouver sa souveraineté intérieure.
L’élévation intérieure se vit et s’expérimente, parfois dans la douleur. Elle ne se vit pas par procuration, à travers un livre ou un compte Instagram.
Ce travail, c’est la recherche de toute une vie, de tous les instants. C’est ce travail qui mène à l’autonomie, la vraie, celle qui vous aligne à votre « oui » et votre « non », celle qui vous apporte le détachement et le discernement, celle qui vous apporte la guérison.
C’est ce travail qui nous permet de faire la différence entre le message et le porteur du message et au besoin, de prendre les distances nécessaires pour nous protéger.
Reconnectez-vous à votre autonomie et gardez-là.
Comment retrouver son autonomie ? En suivant sa boussole intérieure, tout en sachant que l’autre suit la sienne, et que votre vérité n’est pas la sienne.
Nous n’avons pas tous et toutes le même niveau de conscience, et certain.e.s d’entre nous doivent passer par certaines expériences pour apprendre et évoluer, et peu importe tout ce que vous direz ou ferez.
Je parle certes beaucoup de spiritualité, mais ce que je dis ici n’est que ma vérité, qui peut résonner en vous, ou pas.
Ce n’est pas parce que je dis résonne avec certaines personnes, que c’est obligé de faire résonance chez vous également. Ce n’est de la faute de personne, et il n’y a pas de soucis, nous ne sommes même pas sur le même plan de conscience, sur la même fréquence, tout simplement.
Et parfois, nous ne sommes pas sur le même plan de conscience que nos amis, connaissance et famille.
Il n’y a rien à forcer ni à imposer, aucun de nous ne sait ce que les autres âmes ont décidé de venir expérimenter ici, et nous ne pouvons juger de leurs choix, même inconscients.
Dans ma spiritualité, mes lectures et interprétations vont clairement se faire sous le biais de mon education et de ma culture, ainsi que de mes convictions sociales et womanistes.
Mes biais, mes déclencheurs émotionnels et mes valeurs teintent certainement mon travail spirituel. C’est la raison pour laquelle mon message va plus raisonner avec les femmes qui sont sur le même plan de conscience que moi, et dont les réalités sont proches de miennes.
Celles qui n’ont pas les mêmes réalités ne verront pas les choses de la même manière et rien de ce que je dis ne va avoir de résonance dans le vie. Pour ces dernières, même si mon message les interpelle, elles devront suffisamment se connaitre et respecter leur autonomie, pour comprendre que nos biais et nos valeurs ne sont pas les mêmes.
Cette autonomie spirituelle nous encourage à respecter et faire respecter nos choix et nos limites, toujours avec empathie et amour, à avoir le courage de nous honorer et à prendre soin de nous.
Much love
Big Tech: n'avons-nous vraiment pas le choix?
Entre les cris de musèlement de l’extrême droite américaine et les histoires de changement de politique de confidentialité de WhatsApp, 2021 commence dans une agitation numérique qui me fait sourire. Mon opinion, en quelques mots:
1. Tant que Trump sera président, impossible de le museler. Les cris de ses partisans n’ont aucun sens, nous parlons quand même du président des U.S. Il a plein d’outils à sa disposition pour faire passer ses messages s’il le désire. Il suffit d’une conférence de presse et tout les médias se feront un plaisir de relayer ses élucubrations. Il l’ont fait pendant quatre ans et ne vont pas s’arrêter de sitôt. La situation de l’extrême droite américaine n’est en aucun cas comparable au cas de mouvements de libération de peuples dans des pays où ils ont été historiquement muselés.
2. Il nous faudrait réfléchir à la place des réseaux sociaux dans nos vies, si nous estimons que ne plus avoir de réseaux sociaux c’est ne plus avoir de voix, et surtout ne pas pouvoir s’exprimer. Really? Les réseaux sociaux facilitent la communication mais il faut parfois se rappeler que le domaine de la communication a existé avant l’avènement de Facebook et compagnie.
3. Nous vivons dans un monde capitaliste! Nous ne l’avons pas crée, certes, mais à moins d’un effort commun pour faire tomber le système, nous allons devoir composer avec. Quand nous parlons de luttes féministes, womanistes, économiques, politiques, le point commun de toutes ces luttes c’est le capitalisme (et le patriarcat). Tant que nous serons dans ce système, WhatsApp, Signal, Telegram, etc. pourront faire ce qu’ils veulent de nos données. Nous courrons dans le sac du capitalisme. Ce sont des sociétés privées, qui obéissent à la loi du marché libre. Donc tout comme nous qui sommes entrepreneurs, donnent leur business à qui ils veulent et ils le refusent à qui ils veulent, même si c’est le président des states. On ne peut pas embrasser le capitalisme et pleurnicher quand le système se retourne contre nous. Lorsque nous téléchargeons une appli dans nos téléphones, nous signons un contrat. Toutes les entreprises ont des contrats et dans celui que nous signons, il y a des clauses sur nos données personnelles. Nous échangeons nos données personnelles contre l’utilisation gratuite de l’app. Après, les entreprises peuvent décider de garder nos données pour elles, ou de les partager avec d’autres commerçants. C’est la loi du capitalisme, le système dans lequel nous vivons.
4. Donc au lieu de pleurer et de se plaindre, penses à ce que tu vas faire aujourd’hui pour construire le monde de demain. Que vas tu faire aujourd’hui pour construire le monde dans lequel tu veux vivre demain? C’est bien de s’indigner, mais c’est aussi l’occasion de se réjouir du fait que nous soyons témoins de ces moments de bascule dans l’histoire de l’humanité. C’est l’opportunité de renouer le dialogue intérieur pour savoir ce à quoi nous sommes venu contribuer, et ce que nous sommes venus apporter au monde.
Ne laisse pas le développement personnel devenir une prison
Quand la gratitude t’empêche de dire ton envie d’avoir plus et d’être plus
Quand les pensées positives t’empêchent d’exprimer ta rage
Quand les pensées positives t’empêchent d’exprimer tes émotions
Quand on te demande d’envoyer de l’amour et de la lumière alors que tu veux envoyer la personne se faire foutre
Quand les exercises d’introspection te poussent à penser que quelque part, tu as désiré cette situation
Je voudrais te dire que:
Avoir de la gratitude n’empêche pas de vouloir plus. Désirer plus ne signifie pas être ingrat. Sors de cette prison mentale.
Si tu n’es pas là où tu veux être aujourd’hui, ce n’est pas par manque de pensées positives. Parfois, le moment n’est juste pas arrivé. Patiente et reste concentré.
Des fois, des situations merdiques peuvent arriver sans que tu ne les ai provoquées, même inconsciemment. Prends la leçon et laisse tomber la culpabilité.
C’est de ta rage que provient ta raison d’être, c’est de tes blessures que se nourrit ta créativité. Exprime toi et crée.
Tes émotions sont les cris de la partie blessée en toi qui veut guérir. Écoute les, parle leur et rassure les. Les émotions refoulées ont tendance à refaire surface, jusqu’à ce que la vie nous oblige à les confronter. Écouter ses émotions, c’est prendre soin de soi.
Toutes ces injonctions sont les raisons pour lesquelles je me suis toujours refusée à porter la casquette de coach en développement personnel. Je ne suis pas coach( j’ai pas la patience pour ça 😂), et je ne crois pas à la notion de développement personnel telle que le système dans lequel nous vivons nous l’a présenté.
Je ne veux pas d’une gratitude qui me demande de taire les désirs de mon âme et de me faire petite.
Je ne crois pas à la pensée positive qui m’empêche de me rebeller face à des injustices.
Je ne crois pas au “tout est parfait” alors que clairement non, tout n’est pas parfait, tout n’est pas juste. C’est parce que tout n’est pas juste, que justement je me sens appelée à créer cette vision du monde plus juste que mon esprit me fait entrevoir.
Je ne crois pas qu’envoyer de l’amour et de la lumière doivent m’empêcher de poser mes limites et de dire NON.
Je ne crois pas aux notions d’accueil et d’acceptation qui m’empêchent de dire ma vérité et de prendre ma place.
Je ne crois pas à la notion d’amour et de paix qui veux m’empêcher de remettre en cause le statut quo. Parfois la paix des uns s’obtient grâce aux souffrances cachées et au silence blessé des autres.
Je préfère parler de développement spirituel. Spirituel, parce que je préfère développer un dialogue intérieur, avec mon âme, ma boussole individuelle.
Ma spiritualité ne se construit pas dans un cadre, une structure, ou un système. Ma spiritualité me permet de rester autonome et de savoir ce qui est juste et vrai pour moi, sans les couches de croyances imposées de l’extérieur.
Ma spiritualité me guide au delà de dogmes, de rituels ou d’école de pensées. Dans ma spiritualité, la guerrière donne la main à la petite fille, et la petite fille apporte de la joie à la guerrière. Dans ma spiritualité, la guerrière est entourée et aimée par d’autres guerrière. Dans ma spiritualité, la terre est aussi importante que le ciel, le bas est aussi important que le haut, le sexe et l’argent sont des énergies aussi importantes que le coeur et l’esprit. Dans ma spiritualité, l’âme, l’esprit et le corps sont alignés et sont aussi importants les uns que les autres. Dans ma spiritualité, je ne suis pas au dessus de la nature, je fais partie de la nature. Je la respecte, j’aime et j’honore ses enseignements.
La Magie dans ta vie
Quelle place laisses-tu à la magie dans la vie?
Je vais te faire une confidence, un truc que j’ai avoué à ma psy la semaine dernière. Cette période de l’année, Noël, le nouvel an, tout ça tout ça, est la période que j’apprécie le moins dans l’année.
J’ai toujours un sentiment d’angoisse du 1er décembre au 1er janvier. Je participe au festivités avec joie bien sûr, mais le sentiment d’angoisse et l’exaspération latente ne partent jamais vraiment avant le 1er janvier de l’année suivante. J’ai commencé depuis la semaine dernière à mettre des mots sur ces sentiments:
✨je pense qu’intuitivement, je me suis toujours connectée à ce qui me procure de la joie dans la vie. Ma joie, tout le long de l’année, me guide, et je la laisse se manifester dans tout ce que fais. Du coup, voir que pour beaucoup de personnes, la joie se manifeste un mois l’an en mode concentré me rend perplexe et triste.
La fête ne peut-elle pas durer toute l’année? Ne peut-on pas célébrer la famille les amis et se faire des cadeaux tout le temps? On ne peut pas illuminer nos cœurs et nos maisons tout le temps. On ne peut pas être dans la gratitude toute l’année? Cette histoire de jouer son va tout en décembre, et évidemment se plaindre de la janviose le mois d’après, franchement je comprends pas 😂
✨ Et cette histoire de résolutions et de planification? Chaque fois que j’agis ou que je crée, j’essaie d’y mettre une intention. À chaque cycle qui se renouvelle (chaque jour, chaque mois, chaque anniversaire et oui, chaque année), j’émet des intentions (et pas des résolutions) parce qu’ainsi, je laisse l’espace à l’invisible d’agir.
Les meilleures choses me sont arrivées quand j’ai arrêté de contrôler les événements, sans y associer la partie magique de moi, celle qui sait ce que je ne sais pas, celle qui voit ce que je ne vois pas. Si l’année 2020 a confirmé quelque chose pour moi, c’est bien l’impermanence des choses et l’importance de travailler notre capacité à nous aligner avec cette qualité de la vie. Ils sont où nos agendas de 2020 ? En 2020, je n’ai pas eu le temps d’acheter d’agenda mais par contre, toutes mes intentions se sont manifestées.
✨ Pour 2021, je t’encourage à créer une espace pour les belles surprises de l’univers dans ta vie. Avec intention, rajoute une petite case dans un coin des pages sur lesquelles tu vas écrire, dis à la vie “et si tu me surprenais aujourd’hui?”, et laisse-toi porter.
✨ Je te souhaite de vivre comme si c’était Noel tous les jours, je te souhaite d’accueillir la joie et la magie de la vie tous les jours du prochain cycle annuel.
Si nos ventres pouvaient parler
Je sais la vie et son souffle
Je sais l’enfantement et ses déchirements
Je sais la guerre et ses violences
Je sais la perte et ses douleurs
Je sais les deuils et les renaissances
Je sais l’amour et sa légèreté
Je sais l’amour et ses blessures
Je sais les histoires et les transmissions
Je sais les rêves et les désillusions
Je sais la lumière et l’obscurité
Je sais la joie et les désespoirs
Je sais les victoires et les tribulations
Je sais les succès et les renoncements
Je sais ton histoire et tes histoires
Je sais tes espoirs et tes peurs
Je sais tes projets et tes hésitations
Je sais tes victoires et tes peurs
Je sais tes désirs et tes regrets
Je sais tes aspirations et ta détresse
Je sais ton agitation et ton ennui
Je sais tes extases et ta honte
Je sais tes émotions et ton amertume
Je sais tes attentes et tes déceptions
Je sais tes certitudes et tes craintes
Je sais tes séparations et ta solitude
Je sais tes envies et tes abandons
Je sais tes étreintes et tes rejections
Je te sais
Je suis toi
Trois jours dans la vie d'une chamane d'entreprise
Lundi matin, je me mets à ma méditation. Il est 5h du matin, et j’ai prévu d’aller chercher au fond de moi, les réponses dont j’ai besoin pour faire avancer mes projets et surtout le cercle des entrepreneurs que je viens de créer. J’ai besoin de réponses. Les guides et les ancêtres, tout le monde est convoqué. Je me sens coincée dans mon activité, j’ai besoin que des portes s’ouvrent. Je reçois conseils et encouragements et une heure plus tard, ma séance est terminée.
Ma journée peut enfin commencer, je réveille les enfants et notre routine matinale suit son cours normal. Ils partent pour l’école et je me retrouve comme d’habitude, seule à la maison, tranquille pour commencer à travailler. Ma « to do » liste est bien pleine.
Je dois préparer une masterclass gratuite pour le lundi d’après, je dois préparer la page de présentation, la publicité Facebook, et créer la séquence email pour ceux et celles qui s’enregistreront à la masterclass. Je dois également créer les visuels pour la campagne réseaux sociaux que je vais mettre en place avec mes collaboratrices.
En plein milieu du couloir de la maison, je ressens comme une grosse fatigue. Je suis entre mon bureau et ma chambre. Je prends la direction de ma chambre. Il est juste 7h30, je me dis que je vais commencer un peu plus tard aujourd’hui. 9h, 10h, 11h, 14h. J’ai laissé tomber cette idée de travail pour aujourd’hui. Je suis trop fatiguée. Je ne comprends pas la raison de ma fatigue.
Je passe ma journée à traîner. Ma masterclass aura finalement lieu le mardi de la semaine suivante, demain je me sentirai mieux. Au moment d’aller me coucher ce soir là, je repense à ma méditation du matin, et je réalise que cette fatigue de la journée, c’est certainement toute l’énergie que j’ai brassée lors de ma méditation. En général après des soins, je conseille à ce qui me consultent de se reposer, de boire beaucoup d’eau et de faire attention à eux dans les jours suivants. Chose que je n’ai pas moi même appliquée à mon propre cas. Etre canal entre le visible et l’invisible, c’est aussi ça, brasser beaucoup d’énergie, ce qui peut soit donner un boost d’énergie les jours d’après, ou plutôt rendre complètement raplapla. Pour moi, ce fut la deuxième option.
Mardi, ma journée est remplie de rendez-vous. Il faut savoir que je ressens de manière très aiguë les échanges d’énergie lors d’interactions avec d’autres personnes. Je ressens clairement l’énergie que je donne et que je partage quand je discute au téléphone ou en ligne avec des amis, ou quand je suis face à eux, même à travers un écran. Toute interaction est un échange d’énergie, c’est une réalité pour nous tous, mais moi je ressens très fortement cette énergie qui sors de moi pour aller éclairer l’autre et je ressens également celle que l’autre me donne. C’est la raison pour laquelle j’ai un cercle d’amis très restreint. Protéger mon énergie et ne pas la perdre en futilités, est pour moi un style de vie et une réalité quotidienne qui impacte négativement ma vie si je ne fais pas attention. Les résultats se font rarement attendre, lorsque je n’agis plus en conscience et que je m’éparpille. C’est aussi pour cela que je favorise les audios et l’écrit, qui sont des activités qui me permettent de garder mon énergie. Seules Chrystelle et Anthonia savent ce que ça me coute littéralement de faire un live Instagram lol.
Bref, je m’éloigne du sujet. Je parlais donc de ce mardi, qui est rempli de réunions zoom. C’est une chose qui arrive rarement, et je sais que je n’aurais la force de rien faire d’autre de la journée.
Cependant, au cours de la journée, je reçois une belle offre de collaboration pour le Cercle, et deux personnes intéressées par des accompagnements individuels se manifestent. C’est aussi cela, être connecté à soi: cela permet de manifester très rapidement ces rêves et désirs.
Mercredi matin. Cette masterclass prévue pour la semaine prochaine semble s’éloigner. Une fois assise sur mon fauteuil, devant mon ordinateur, je me sens de nouveau mal. Je ressens des courbatures, et mon poignets droit commence à me faire mal. Je n’ai même pas commencé à écrire. En fait, je suis en train d’écrire à la cliente idéale pour le cercle. Depuis lundi que je cherche mes mots et là, quand je pense les avoir trouvé , mon poignet fait des siennes. Ne me dîtes pas que cette journée va encore passer sans que j’ai avancé ! J’ai envie de pleurer. Cette masterclass n’aura jamais lieu à ce rythme là. Je me sens découragée, j’ai envie de crier. Pendant que je me demande quoi faire, mon intuition me souffle rapidement que ce que je ressens, c’est sûrement ce que la participante au cercle doit ressentir en ce moment. Ces douleurs et cette fatigue, ce sentiment d’être perdue et d’avoir envie de lâcher, elle ne m’appartient pas, mais j’ai besoin de la ressentir, de faire corps avec elle, pour comprendre à qui je m’adresse et avoir les mots justes pour lui parler. Voilà ce par quoi je passe, juste pour écrire ces mots qui iront vers ma cliente idéale, à travers une publicité Facebook. A travers mes mots, elle doit savoir et comprendre qu’elle n’est pas seule, et qu’elle n’a pas à créer, et bâtir dans la solitude. Je dois lui faire comprendre qu’elle n’est pas seule et qu’elle a des outils pour dépasser ce qu’elle est en train de vivre.
A l’heure où tu lis ces mots, j’ai fini d’écrire le texte pour ma publicité Facebook, et je n’ai plus mal au poignet. Et j’écris ces mots, pour que tu puisses entrevoir un petit peu, de quoi est fait mon quotidien, cette recherche d’alignement incessante qui certes demande beaucoup d’engagement envers soi- même, mais dont l’impact positif ne fait pas de doute.
Se reconnecter à son corps, pour entamer ce dialogue interne et comprendre ses messages. Mes courbatures et ma douleur au poignet, j’aurais pu les ignorer et continuer ce que je faisais. Mais le fait que j’ai pris cinq minutes pour interroger mon corps, m’ont fait comprendre que ce que j’écrivais n’était ni juste ni aligné, et qu’il me fallait changer de manière de faire et de dire les choses.
Ecouter ses mouvements intérieurs. J’aurais pu ne pas m’écouter et me tenir à la date que je m’étais fixée pour la masterclass lundi prochain. Mais mon calendrier m’appartient, et je crois que les choses arrivent au moment juste. Foi et confiance que tout arrive pour le mieux, et que la vie ne me veut que du bien, sont des croyances que j’entretiens au quotidien. Cette masterclass aura lieu quand Elle sera prête à se manifester, et ce sera le bon moment, c’est ce que j’ai compris.
C’est le retour vers son monde intérieur qui donne les clés pour étendre son champs des possibles. Ce que ma méditation de lundi a mis en mouvement, je ne peux pas encore le dévoiler ici, mais je peux juste dire qu’une porte que je n’avais même pas envisagée s’est ouverte dès mardi, qui me permettrait d’avoir plus d’impact à travers mes activités.
C’est ainsi que je vis et je travaille, et c’est ce que je transmets à ceux qui vivent avec moi ou dans le cercle.
Aisance et entrepreneuriat
Je réfléchissais il y a quelques jours sur la notion d’aisance et de facilité chez l’entrepreneur en particulier, et dans nos vies en général.
Il s’agit de rendre normale, l’idée qu’à la base, la vie n’est pas quelque chose de difficile, ni de compliqué. Le travail non plus.
Que l’on soit salarié ou entrepreneur, c’est normal de rechercher l’aisance et la fluidité. C’est la nature humaine, comme si quelque part, notre corps et notre esprit savent que l’état de stress et de difficulté n’est pas un état naturel.
J'ai eu une conversation avec une amie hier soir qui me disait qu'elle était redevenue salariée pendant un certain temps, et elle avait des doutes par rapport à son choix.
Je lui ai répondu de ne pas tomber dans le piège qui consiste à penser qu’être salarié n’est pas une solution enviable.
Je ne comprends pas l'idée que lorsque vous êtes entrepreneur, vous ne pouvez pas être salarié. Pourquoi ne pas l'être ? Être salarié n'est pas un péché, être entrepreneur n'est pas la panacée non plus. L’un et l’autre ont leurs avantages.
Pouvoir passer de salarié à entrepreneur et d'entrepreneur à salarié est un privilège. Cela signifie que vous avez des choix et que vous utilisez vos possibilités et votre potentiel illimités pour vous faciliter la vie.
N'est-ce pas cela, la vie ? Pourquoi choisir, si nous pouvons avoir et être les deux ? Nous n’avons pas besoin d'être un entrepreneur acharné qui se moque de tout ce qui est salarié. J'en ai assez de l'image de l'entrepreneur en difficulté qui "travaille dur" pour y arriver.
Travailler dur, dans tous les cas de figure, n’est pas une situation enviable à mon avis.
Je veux de la joie dans ma vie, je veux de la facilité et de l’aisance. Et je vais m'assurer d'avoir du plaisir, de la facilité et de la fluidité dans tout ce que je fais.
Si être salarié va m’apporter cette aisance et fluidité que je recherche pendant un certain temps, pourquoi pas ? Tant que ce statut n’est pas un refuge pour éviter d’accomplir ce vers quoi mon âme me pousse, pourquoi me priver ou me sentir coupable ?
Soyons réalistes. Certains projets prennent du temps à décoller, et Dieu sait qu'être entrepreneur, c'est aussi être patient. Parfois, en attendant qu'un projet commence à porter ses fruits, un entrepreneur aura pour tâche de maintenir une certaine sécurité financière. Aucune bonne décision ne naît d'un sentiment de manque. Parfois, l’aisance passe par la case salariat.
J'en ai vraiment marre de cette histoire qui dit que le bon entrepreneur est celui qui travaille dur. Ça signifie quoi travailler dur? Par rapport à qui ou à quoi?
Travailler beaucoup, par contre, oui ! Un maximum de focus, de concentration et d’énergie est nécessaire pour la mise en œuvre de tout projet. Je vais embaucher et déléguer pour travailler dans l’aisance. Je vais me reposer quand j’aurais besoin de fluidité. Je vais laisser la joie être le fil conducteur qui va me motiver et me permettre d’avancer.
Je travaille beaucoup, oui, Dieu oui. Mais je refuse de travailler dur. Je veux travailler dans l’aisance, la fluidité et la joie. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Se faire accompagner
Ceux qui ne connaissent pas mon parcours, me demandent souvent comment j’en suis arriver à faire ce que je fais aujourd’hui, c’est -à dire, beaucoup d’entrepreunariat, basé sur une bonne dose de chamanisme.
L’une des clés de mon évolution spirituelle et professionnelle est l’accompagnement.
En 2018, j’écrivais ceci. Et j’ai continué à me faire accompagner par d’autre personnes lumineuses. Des enseignants spirituels et des mentors professionnels m’ont aidé à éclairer ces parties de moi qui avaient besoin d’éclore. Je suis formée, en psychologie clinique, en psycho-généalogie, en « personal branding », en gestion réseaux sociaux (également en administration fiscale et principes macro économiques, mais je m’égare). En ce moment, j’ai une coach business, et je suis suivie par une psycho-nutritioniste, et au quotidien, j’ai deux belles âmes, Chrystelle et Anthonia, qui me soutiennent en terme d’organisation et de stratégie.
Mon mari m’a une fois donné l’exemple de Séréna Williams, the « GOAT ». Comme beaucoup de sportifs de haut niveau, elle a un agent, un préparateur physique, un entraineur, un masseur, un médecin, un kiné, et d’autres professionnels que je ne connais sûrement pas. II m’a dit (mon mari), qu’on arrive as au sommet tout seul. Tout seul, on galère. On galère à créer, maintenir, diriger. Il faut donc se donner les moyens de son ambition.
C’est en me faisant accompagner que j’ai découvert mes facultés de Chamane. C’est en me faisant accompagner que j’ai retrouvé le chemin vers moi même. Ce sont mes accompagnements qui m’ont soutenues quand j’ai crée deux entreprises en deux ans, que j’ai organisé un TEDx, tout en ayant un travail à plein temps.
Je sais que je suis privilégiée, parce qu’au fil des années, j’ai eu
Le temps (qui m’a permis d’avancer à mon rythme)
Les moyens financiers (qui m’ont permis de m’entourer de personnes de qualité)
Peut-être, est-ce ce qui te manque ?
Le temps, parce que tu n’as pas deux ou trois ans pour créer ton entreprise; parce qu’on est à l’aube de 2021 et tu ressens l’urgence de faire sortir ton message, grâce à l’entreprise de ton âme
Les finances, parce que ton contexte actuel ne te le permet pas.
Et si je te disais que j’ai pensé à une solution?
Si tu es prête à investir en toi, je te propose de t’abonner au cercle des Entrepreneurs de l’âme.
Le Cercle des Entrepreneurs de l’âme est un espace dédié aux entrepreneurs qui ont l’intuition qu’il y a une autre manière de créer, de construire, d’être et de produire de la richesse, mais qui ne savent pas par où commencer.
Le cercle est un mélange savant de thérapie et de consulting, stratégie et énergie.
Il te donne accès à limitless, un programme complet de transformation personnelle et spirituelle.
Il te donne accès à une communauté de personnes qui comme toi, s’engagent à créer des entreprises de l’âme.
Il te donne accès à des professionnels de l’entreprise, qui pourront te donner les clés de développement de ton entreprise.
Si tu veux te connecter à cette partie invisible de toi, mais néanmoins très puissante et très concrète, si tu veux emmener ton entreprise au-delà de ce qu’elle est actuellement, rejoins nous !
2021
2020 nous a appris l’humilité !!!
Ça m’a frappé hier. Autour de moi, la journée était festive certes, mais sans exagération, sans cette atmosphère de “trop” qui entoure les saisons de fêtes en général. Hier, j’ai passé le réveillon avec mon mari et mes enfants tout simplement, sans artifices. Et c’était...d’une pureté que j’avais rarement expérimenté pendant cette période de fêtes. Nous n’avons pas trop mangé, nous n’avons pas trop bu. Nous avons communié, ensemble, en étant juste nous.
Et quand ce fût le moment des vœux, en famille, avec les amis, il y avait de l’hésitation dans le “bonne année” parce que nous avons réalisé qu’en tant qu’être humain, nous ne gérons rien en fait. Nous avons réalisé qu’il y’a beaucoup de futilité et de superficialité dans ce rituel de vœux auquel nous nous soumettons chaque année.
Cette année, pour la première fois, je crois que j’ai ressenti chaque vœux comme une vraie embrassade, même virtuelle. J’ai ressenti la lumière dans les intentions d’amour et de santé pour 2021. L’amour et la santé, la paix l’essentiel.
J’ai ressenti beaucoup de gratitude également dans les vœux. Pour ceux et celles qui ont passé une super année (nous sommes nombreux dans le cas), il y’a cette réalisation que nous sommes passés à travers les gouttes, que quelque part nous avons su puiser à l’intérieur de nous pour faire ressortir la résilience et l’espoir dont nous avons eu besoin pour traverser l’année qui vient de passer.
Les vœux cette année sont plus intentionnels, ils ont plus de poids, plus d’énergie positive derrière.
C’est pour cela que je suis optimiste pour 2021. Parce que tous ensemble, nous avons envoyé nos intentions à l’univers. Et elles provenaient toutes de notre âme. Amour, paix et santé. L’essentiel.
Je vous souhaite l’essentiel pour cette nouvelle année.
Show up for yourself
Ton message est plus important que ton inconfort.
C’est ce que mes guides m’ont glissé l’autre jour, alors que je me donnais des alibis pour ne pas faire telle ou telle chose, parce que je ne voulais pas me défaire de mes peurs et me donnais toutes les excuses du monde pour ne pas partager mon message.
Parce que:
« Tu vois ma blessure de rejet? Et beh c’est elle qui me bloque en fait, j’ai déjà tellement souffert bou hou hou »
« Et si personne ne vient ? »
« Mais qu’est-ce que ma famille va penser? »
« Mais je suis qui en fait pour parler de tout ça? »
« Oui mais il y a déjà plein de gens qui en parlent, je n’ai pas besoin de le faire moi-même »
Tout ça, c’est ce que je me suis dit pour ne pas partager mes écrits, pour ne pas faire cette publication Instagram, pour ne pas refaire mon profil LinkedIn, pour ne pas créer le Cercle (eh oui), etc.
Et puis mes guides m’ont rapidement reprise:
“Imagine le monde sans ton message, sans ton projet, à quoi ressemble t’il ? Cette solution que tu as imaginée, si tu ne la matérialise pas, qui va le faire ? Comment, pourquoi pas toi?
Ceux qui devaient entendre ce message venant de ta bouche ne l’auront pas. Ceux qui devaient se découvrir dans ton projet, ceux dont la vie pourrait être améliorée par ton produit, qu’est-ce que tu en fais?
Si ce message ne devait pas passer par toi, si ce projet ne devait pas voir le jour à travers toi, tu ne l’aurais pas imaginé. C’est aussi simple que ça. Si tu l’as imaginé, alors tu es le canal par lequel les choses doivent se matérialiser. Si l’Univers te juge capable de le faire, pourquoi deviens tu toi même l’obstacle de cette vision?
Cette lumière en toi que tu ne fais pas briller et que tu ne partages pas, que veux tu que l’Univers en fasse ? Tu es né avec cette lumière pour éclairer le monde, penses-tu que ton inconfort (qui ne vas d’ailleurs pas durer) doive être un obstacle à ce que tu peux offrir au monde?”
C’est ce rappel qui fait qu’aujourd’hui, je fasse cette publication, et les prochaines. C’est ce rappel qui fait que chaque jour, je fasse au moins une chose, qu’elle soit inconfortable ou pas, pour partager et transmettre.
Même si tu as déjà entendu les mêmes choses mille et une fois, pour cette unique personne qui va être illuminée, pour cette unique personne qui va être rassurée, qui va se sentir réconfortée, qui va se sentir courageuse pour se déployer à son tour, j’écris ce mot, je fais cette publication.
🎵This little light of mine
Used to be too scared to shine
When mine met yours it would run and hide
But in time I came to find
I wanna shine so bright
It makes this whole world smile
And pay back the beautiful feeling
That allows me to be
Whatever I wanna be
And I am gonna be
Free and easy🎵
🎧My Little Light
Beautiful Chorus🎶
Le cercle
Il y a deux ans, je me suis initiée à la danse Soufie. Cette danse est une pratique spirituelle, qui porte le nom de Samâ ( ou Sema) signifiant « audition spirituelle » en lien avec le soufisme.
L’une des choses qui m’a marquée dans cette mouvance et dans cette philosophie, c’est le symbole du cercle.
Notre enseignante nous a fait faire un exercice dans lequel elle mettait l’une d’entre nous, dansante et tournante, et autour de la danseuse, nous formions un cercle très serré d’autres danseuses. Le rôle du cercle, était de protéger celle qui dansait au milieu, de l’empêcher de se faire mal lorsqu’elle trébuchait. Et lorsque la danseuse trébuchait, au lieu de se laisser aller à ce réflexe que nous avons de rester debout, l’enseignante nous criait « tombe, tombe, laisse toi entrainer, tombe ». Ce qu’il y avait derrière cette injonction, c’est la connaissance que nous avons le droit de tomber, que nous avons le droit de trébucher et de faire une pause, mais que le cercle est TOUJOURS là pour nous soutenir.
Notre enseignante nous disait « Vous êtes le cercle et le cercle est en vous », pour nous dire que parfois, c’est nous qui sommes au milieu du cercle, et parfois c’est nous qui constituons le cercle.
Le cercle est un symbole clé dans la tradition Soufie, les danseurs tournent sur eux-même, dansent en cercles répétitifs pour imiter le mouvement des planètes dans le système solaire en orbite autour du soleil.
J’ai gardé en moi cette philosophie, et quand j’ai eu l’intuition d’ouvrir un espace pour les entrepreneurs de l’âme, il m’a semblé tout naturel de lui donner le nom de Cercle. Dans le cercle, nous travaillons en groupe.
Travailler en cercle te permet de travailler:
Ta confiance en l’être humain
Te réconcilier avec le concept de sororité qui a été tellement galvaudé
Confiance en ce que la vie t’offre
L’accueil et la réception
Qui es-tu et quelles parties de toi veux-tu offrir au monde ?
Entrer dans le Cercle des Entrepreneurs de l’Âme, c’est prendre un moment pour te demander pourquoi tu es née dans ce monde, à cette époque. Parce que tu n’es certainement pas venue en touriste, tu es née avec des possibilités, des potentiels, des cadeaux à offrir au monde.
Imagine, si tu avais autour de toi une communauté pour t’accueillir et pour t’aider à appréhender des potentiels. Imagine si tu étais entourée d’un groupe de femmes qui t’aiderait à découvrir ce que toi seule peut apporter au monde, une communauté qui t’aiderait à faire sortir de toi, ton unique contribution au monde d’aujourd’hui et de demain.
Bienvenue dans le Cercle des Entrepreneures de l’Âme.
Mon type d'entreprise
En général, les entreprises sont par nature opportunistes dans le sens où leur premier objectif est de nourrir ses propriétaires, d’être performantes et de produire de la richesse. La loi de la demande et de l’offre est ce qui guide en général, la création d’une entreprise.
Il existe d’autres types d’entreprises, nées d’un appel du cœur, d’une volonté de transmettre un message au monde et que partager qui nous sommes.
L’entreprise de l’âme n’obéit pas aux lois du marché, elle obéit à la loi de l’accomplissement de notre Être.
1) Une entreprise qui part de l’Ego va nourrir physiquement son créateur et est aligné avec ses besoins physiologiques et de sécurité, et sera prospère le temps que le créateur pourra y mettre de l’énergie. Court terme. (Le succès d’une entreprise de l’Ego est basé sur les opportunités de gains à court terme)
2) Une entreprise qui part du cœur, est une entreprise basée sur une passion du créateur, financièrement prospère et reposant sur la personnalité du créateur, mais son impact global sera limité. Moyen terme. (Le succès d’une entreprise du cœur part de la passion de sa créatrice pour un élément matériel, pas forcément pour le sens profond de cet élément. Par exemple, créer une marque de vêtement parce qu’on aime les vêtements, les couleurs, etc. c’est une entreprise du cœur. Créer une marque de vêtement parce que le vêtement est un outil de découverte pour les personnes, que le vêtement traduit la personnalité d’une personne et améliore l’estime de soi, etc. est une entreprise de l’âme.)
3) Une entreprise qui part de l’âme va aller plus loin et impacter davantage. Elle est alignée avec les missions de vie du créateur, et a le potentiel d’avoir un impact durable et global (le succès d’une entreprise de l’âme est même parfois une surprise pour son créateur, qui répond à l’origine à un appel de son intuition. Le « succès » -à définir- vient à lui, sans qu’il l’ait cherché).
Pour bâtir une entreprise de l’âme, comprendre l’essence de son pouvoir personnel est indispensable.
L’entreprise de l’âme est un projet de vie basé sûr l’unique vibration de son créateur.
Much love !
Elles créent le monde de demain
La semaine dernière, je suis tombée sur une publication d’une amie sur Instagram, illustrant deux nuances de couleurs de peaux noires, qui jusqu’à présent sont très peu représentées dans nos produits de beauté.
J’ai vu, et j’ai pleuré…de joie.
Je le savais déjà au fond de moi, mais cette publication a renforcé ma conviction que ce que nous traversons actuellement et ce que nous ressentons aujourd’hui comme douleurs, sont les prémices du monde meilleur que nous sommes en train de créer, pour nous et pour nos enfants.
Je me suis souvent interrogée sur cette rage que je porte en moi, cette rage face à l’injustice et face à la violence vécues par des générations avant nous, et par nos générations actuelles. Derrière cette rage, derrière cette envie de changer les choses, il y a une peur, celle que mes enfants portent les mêmes blessures.
Mes enfants ont 11 et 9 ans. Une partie de moi veut partager, leur expliquer l’état du monde et sa cruauté, les préparer, comme je l’ai moi même été. Une autre partie de moi hésite à leur faire porter ce fardeau. Qui me dit que mes expériences seront les leur? Qui me dit qu’ils ne peuvent pas connaitre leur histoire, sans en ressentir les déchirements?
En voyant la publication de @rekonekt.official, je me suis remise à espérer…pour eux.
Je me aussi suis souvenue de toutes ces belles âmes dont j’ai croisé le chemin ces dernières années, des soeurs dont j’ai fait la connaissance ou que j’admire de loin, grâce au travail impressionnant qu’elles sont en train d’effectuer.
J’ai compris pourquoi il fallait que je reste optimiste, malgré les heures douloureuses que nous sommes en train de vivre en tant que collectif.
Toute cette rage que nous sommes en train de transmuter en solutions, cette connexion que nous avons établie avec le futur, pour que demain ne ressemble pas à aujourd’hui.
Dans quelques années, nos enfants pourront entrer dans une librairie ou une bibliothèque, et avoir accès à leur histoire, à des histoires qui les représentent.
Ils pourront taper dans des moteurs de recherche, et voir leurs corps, leurs couleurs de peau, leurs textures de cheveux illustrés avec respect et dans la diversité.
Ils pourront se présenter à un entretien d’embauche, sans se demander s’ils n’auraient pas dû changer leur nom avant.
À vous toutes qui vous battez pour faire bouger les choses, pour vos enfants, pour les miens, je vous dis merci et je vous envoie plein de force.
Celles dans le monde des arts et de la culture
Celles qui créent des plateformes en ligne et hors ligne pour que les arts Afro soient connus par la plus large audience.
Celles dans le monde médical pour que nos humanités soient respectées.
Celles dans les nouvelles technologies pour que les algorithmes incluent également les expériences noires.
Celles dans l’éducation, qui se battent pour que notre histoire soient transmise de manière plus complète et plus respectueuse dans les cursus scolaires.
En tant que collectif nous sommes en train de questionner, de bâtir, de construire. Quand on a la tête dans le guidon, c’est difficile de s’en rendre compte mais lorsqu’on prend du recul, on ne peut avoir que de la gratitude pour cette évolution que nous sommes en train de vivre.
Much love,
Arlette
More
Parfois au moment de t’endormir, dans ces moments où la communication avec ton monde intérieur est fluide et facile, du ressens cet appel pour « plus de ». Tout on être t’appelle à plus de liberté, plus d’amour, plus de temps, plus d’espace, plus de paix, plus de toi.
Puis au réveil, tu te souviens que tu ne peux pas demander plus, et tu te sens coupable. On t’a dit que c’est ingrat de demander plus. « N’es-tu pas satisfaite de ce que tu as déjà ? Ne sois pas trop gourmande, il y en a qui n’ont pas ta chance, on est pas bien là quand même ? »
Tu te souviens que ceux qui ont plus, ne sont pas vraiment très « clean », ils n’ont certainement pas dû acquérir tout ce qu’ils ont de manière honnête. C’est bien connu, « l’argent corrompt », « ces gens qui ont plus temps ont sûrement une personne sur qui ils comptent », « mais comment ils ont fait pour avoir autant d’espace dans une si grande ville, c’est pratiquement impossible ! »
Tu te souviens que c’est soit « plus » soit la paix, c’est soit « plus » soit l’amour, c’est soit « plus » soit le temps. « Tu ne peux pas manger à tous les râteliers comprends tu? On ne peut pas tout avoir ma bonne dame ! »
Alors comme on se débarrasse d’une feuille de brouillon, tu enfouis tes désirs dans le coin le plus reculé de ton esprit. Tu es une bonne personne, tu ne veux pas être ingrate envers la vie, de peur qu’elle te retire ce qu’elle t’a déjà donné. Si tu perds tes acquis, alors tu te diras que peut-être c’est parce que tu n’as pas assez remercié la vie, tu n’as pas assez profité de ce qu’elle avait à offrir. Et tu ne veux surtout pas te sentir coupable. Alors tu t’oublies, et tu te confortes dans ta peur du plus.
Ce que tu as intégré, ce sont les souffrances de ceux qui sont qui nous ont précédé, qui ont effectivement galéré pour que nous menions la vie que nous avons. Tu sais à quoi le pire peut ressembler, alors tu t’accroches à ce que tu as oui, effectivement, parce que putain y a pire hein !!!
Tu as intégré les messages moraux et religieux que la société t’a inculqué. Est-ce que Jesus avait « plus »? Ne cherche pas la récompense ici bas, tout est là haut 🤦🏿 ( donc ici sur terre y a rien pour toi ?)
Tu as intégré les messages politiques qui te disent qu’il y en a pas assez pour tout le monde. Il n y a pas assez de logements, il n y a pas assez de nourriture, y a pas assez de temps, y a pas assez d’argent, y a pas assez, y a pas assez. Donc tu es même privilégiée, estime toi heureuse.
Ce que tu oublies, c’est que:
La vie ne te veux que du bien. La vie ne t’a pas crée petite et recroquevillée. La vie ne va pas te punir parce que tu ne t’es pas suffisamment agenouillée pour la remercier. Tu n’es pas fais pour souffrir, tu n’es pas née pour galérer.
Tu peux savourer tes acquis et tes expériences, sans brider ton désir de plus. L’un n’empêche pas l’autre. Ce que ton âme te montre avant de dormir, c’est ton champ des possibles et tes potentiels. Si tu en rêves, c’est que c’est possible. Peut être pas aujourd’hui, peut-être pas demain, mais c’est un potentiel réalisable.
Le pire n’arrive pas toujours, le meilleur peut arriver également. Je préfère parier sur le meilleur.
La confiance inébranlable en la vie inclut l’acceptation de toutes les expériences qu’elle apporte. Te recroqueviller par peur du pire, t’empêche d’étendre tes ailes aussi loin qu’elles peuvent aller, et d’expérimenter tout ce que la vie a à t’offrir.
Il reste très peu de jours avant la fin de l’année. Etant donné le contexte social et politique actuel, je ne peux que t’encourager à tendre la main vers ce plus que ton âme désire. Les messages que tu veux transmettre, les entreprises que tu veux créer, ce livre que tu veux écrire, cette association que tu veux mettre en place, c’est aujourd’hui, c’est maintenant.
Le monde dans lequel nous vivons a besoin de toi, ne reste pas sur le banc de touche et lance toi, il y a de l’abondance pour tout le monde. Prends ta place !
Much love,
Arlette
Life is a fair exchange of energy
Leçon pour les entrepreneurs de l’âme
Aujourd’hui nous sommes le 17 novembre 2020, une journée assez spéciale pour moi parce que j’ai reçu ce matin la première itération de l’application qui est le cœur de ma maison d’édition.
La maison d’édition que je crée est entièrement digitale, pour des raisons que je développerai dans un prochain article.
Une chose m’a particulièrement réjouie: le développeur a réussi à intégrer un logiciel qui rend difficile le téléchargement illégal des œuvres contenues dans l’application.
Ces dernières semaines ont aussi été prenantes car je crée des contrats types pour les auteur.e.s qui signeront avec la maison d'édition.
De plus, je suis en plein dans les projections de chiffres (d’affaire). A savoir, quel pourcentage donner aux professionnels qui se lanceront dans cette aventure avec moi, pour les auteurs, les partenaires d'affaires etc. Je tiens à ce que les auteur.e.s qui travailleront avec moi soient rémunérés correctement, et les chiffres provenant du monde de l’édition en France ne sont pas terribles.
C’est dans ce contexte que j’ai reçu à plusieurs reprises sur WhatsApp des versions PDF du livre de Barack Obama qui est sorti hier.
J’ai été prise d’une de ces colères !
Je ne pense pas devoir faire le speech concernant les droits d’auteurs, les raisons sociales et économiques pour lesquelles ces droits d’auteurs existent.
J’espère ne pas devoir faire un speech concernant les raisons éthiques qui rendent l’acte de distribuer de manière illégale et l’acte de lire des copies piratées de livres est complètement répréhensible.
Nous le savons tous:
Avoir en sa possession des œuvres obtenues de manière illégale, c’est du vol.
Au-delà de ces considérations, il y a la dimension spirituelle du geste :
L’abondance fleurit dans un échange et un partage équilibré
Lorsqu’on achète un livre, un disque ou une œuvre d’art, on achète ce que le créateur de cette œuvre a dans les tripes. On achète le message qu’il/elle veut transmettre, on achète la partie de lui ou d’elle, qu’elle veut bien nous montrer.
L’acte d’acheter quelque chose s’inscrit dans un processus d’échange. Que l’on échange des services, que l’on fasse du troc, que l’on utilise de la monnaie ou du papier, l’équilibre dans l’échange est une loi présente dans tout l’univers. Ne dit -on pas œil pour œil et dent pour dent ? Lors d'un échange, les deux parties impliquées doivent ressentir une certaine justesse et un certain équilibre.
Lorsqu’on acquiert un bien de manière illégale, cette loi universelle d’équilibre est enfreinte.
La loi de l’équilibre, c’est la balance entre le donner et recevoir, entre le ying et le yang. Cette balance permet la libre circulation d’énergie en nous, et autour de nous. L’argent qui rentre dans nos poches et qui en sort, c’est de l’énergie qui circule librement entre nous.
Notre expansion harmonieuse est remise en cause lorsque cette balance n’est pas faite.
L’équilibre entre le donner et recevoir, signifie apporter au moins autant que ce qu'on prend dans une relation. Le tout intégré à un système.
Notre capacité à donner et recevoir est au cœur de notre expérience de l’abondance.
Recevoir et donner sont comme les deux faces d’une même pièce, les polarités d’une même énergie circulante, comme le flux naturel de la vie, comme l’inspir et l’expir. Si l’un des pôles vient à se bloquer ou à prendre une place exagérée, c’est tout le cycle qui est affecté.
Posséder et distribuer une œuvre piratée, c’est introduire le déséquilibre dans le système, et c’est introduire le déséquilibre dans le flux de l’abondance.
Vos croyances créent votre réalité, vos actes encore plus
A partir du moment où l’on cautionne l’acte d’acquérir une œuvre de manière illégale, en se la procurant ou en la distribuant, on fait rentrer ce type d’évènement dans notre univers des possibles. Et il se peut qu’un jour, celle-ci devienne notre réalité.
Dès le moment où une chose est non seulement possible et normale dans votre mental, et que vous en êtes un participant actif et consentant dans la réalité, il ne faudra pas s’étonner si un jour, vous vous retrouvez à la place de la personne dont on pirate le travail.
Lorsqu’on est entrepreneur.e, on est à la base créateur.
Et en tant que créateur, participer au système qui déséquilibre le donner et recevoir pour d’autres créateurs, nous nous rendons vulnérable à cette même réalité. En effet, nous avons fait entrer cette réalité dans notre champ des possibles.
La vie est ainsi faite. Lorsqu’on pense faire mal aux autres ou que l’on heurte les autres, c’est en fait nous-mêmes que nous heurtons.
Votre monde extérieur reflète votre monde extérieur et parfois, les autres sont votre miroir
Vous vous souvenez de « aime ton prochain comme toi-même » ?
Eh bien dans ce genre de situation que cette parole s’applique également.
Lorsqu’on est entrepreneur, qu’on propose des services ou des produits, en général c’est une bonne idée de faire preuve de la même courtoisie envers d’autres créateurs.
Les raisons que l’on donne pour ne pas acheter (légalement) une œuvre, sont les mêmes raisons que nos potentiels clients peuvent donner pour ne pas acheter nos services ou nos produits. Si notre vision de l’acte d’achat et de vente est limitée, nos clients et potentiels clients auront la même vision limitée.
Si vous ne voulez pas investir pour vous-même, pour votre propre plaisir, pour votre propre développement, comment voulez-vous que d’autres investissent dans ce que vous offrez ?
Quand les vibrations que vous émettez font ressentir de la parcimonie, des limitations, du rétrécissement, que voulez-vous que les autres vous renvoient ?
Pourquoi aimer son prochain comme soi-même ?
Parce que les autres sont notre miroir, et lorsqu’on envoie du respect, de l’empathie, de l’amour, c’est la même chose que l’autre va nous refléter.
Parce que les autres sont notre miroir, si nous projetons de la générosité et de l’amour, nous recevrons également de la générosité et de l’amour. Sous forme de relations, sous forme d’argent, ou sous une autre forme dont nous aurions besoin.
Donnons aux créations des autres, le respect que nous voulons que d’autres donnent à nos créations.
C’est par ces actes conscients que l’on crée le monde dans lequel nous voulons vivre.
Much Love,
Arlette